Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie et Docteur en Droit (PhD in Law)

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Carla Bruni ne sera pas remplacée dans le prochain film de Woody Allen

Selon le site internet Bakchich, la première dame, qui a tourné pour Woody Allen cet été, pourrait bien ne pas apparaître dans le montage final. Selon ces informations, Woody Allen aurait attendu que Carla Bruni parte au Cap Nègre avec son mari, le Président Nicolas Sarkozy, pour retourner toutes les scènes de Midnight in Paris dans lesquelles elle apparaît.

À la place de la première dame, la jeune Léa Seydoux, découverte par le monde entier dans Inglorious Basterds, et sacrée Meilleur espoir féminin à l’édition 2009 des César.

Les événements qui ont marqué le tournage des scènes de Carla Bruni (les nombreuses prises et la colère de Nicolas Sarkozy) pourraient avoir donné envie à Woody Allen de jeter l’éponge…

Finalement, Carla Bruni Sarkozy sera bien dans le prochain film de Woody Allen.

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Michel Houellebecq copie sur Wikipédia pour son nouveau roman

Michel Houellebecq a toujours aimé truffer ses livres de descriptions encyclopédiques et, à l’ère d’internet, l’écrivain a allègrement puisé dans Wikipédia pour dépeindre une ville ou une mouche dans son dernier roman « La carte et le territoire »..

Pas de plagiat dans cet exercice, assure son éditeur Flammarion, contacté par le site Slate.fr, qui a identifié au moins trois passages du livre comme étant des copies conformes de la notice de l’encyclopédie en ligne. Ces emprunts ne sont ni signalés dans une note en bas de page, comme ce peut être l’usage en matière d’édition, ni marqués par des guillemets.

« Michel Houellebecq utilise effectivement les notices et sites officiels comme matériau littéraire brut pour, parfois, les intégrer dans ses romans après les avoir retravaillés. Si certaines reprises peuvent apparaître telles quelles, ‘mot pour mot’, il ne peut s’agir que de très courtes citations qui sont en tout état de cause insusceptibles de constituer un quelconque plagiat, ce qui constituerait une accusation très grave », plaide la maison d’édition.

« Lorsque nous avons pu constater ces très rares reprises, nous avons remarqué que la source n’indique pas elle-même le nom des auteurs », poursuit Flammarion.

De fait, le « copier-coller » des notices encyclopédiques saute immédiatement aux yeux du lecteur quand l’auteur fait une description détaillée de la « mouche domestique », dresse le portrait d’un certain Frédéric Nihous ou présente la ville de Beauvais.

Ainsi, peut-on lire dans « La carte et le territoire »: « Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais pouvaient être datées de 65.000 ans avant notre ère… ». Wikipédia écrit sur le même sujet: « Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais datent de 65.000 ans avant notre ère… ».

L’écriture encyclopédique de Wikipédia, fondée sur le « consensus mou des contributeurs » correspond parfaitement au niveau de langage clinique et désincarné que Houellebecq se plait à utiliser dans certaines pages de ses romans, affirme Slate.

Ces emprunts « semblent réels, même s’il faut reconnaître que les parties empruntées sont d’une certaine banalité rédactionnelle », répond Wikipédia France interrogé par Slate.

L’écrivain semble avoir aussi emprunté des passages de son livre à des écrits du site du ministère de l’Intérieur quand il définit la profession d’un commissaire de police ou à une notice touristique quand il décrit avec humour l’hôtel « Le Carpe Diem ».

Je trouve ça dommage de tomber dans la facilité du copier-coller pour un romancier. Triste également pour Flammarion qui cautionne cette facilité intellectuelle.
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Le livre de la rentrée littéraire 2010 : « Borinka » de Pierre Drachline !

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J’ai été impatient de lire la seconde page de Borinka, le nouveau roman de Pierre Drachline.

Loin du bling-bling contemporain, loin des strass et des paillettes de la rentrée littéraire. Mais, Il est sobre, authentique et à l’image de son auteur, attachant. J’ai dévoré le livre en une nuit. Il est passionnant.

Ce livre interactif a une force magnétique. Quelque chose d’irrésistible, passant outre « l’apparence » et les « apparences ».Ce roman, il est à l’image de cette librairie, « Aux Invendables » que décrit si bien l’auteur.

L’auteur peint une librairie qui est un « refuge pour auteurs oubliés avant même qu’ils ne meurent ». C’est un endroit clos, décrit magistralement, et qui nous conduit dans un univers parallèle. Le genre de librairie où vous aimez vous perdre. Ce genre de librairie où c’est le livre qui vous parle et vous demande de le choisir.

Fermez les yeux et écoutez tous ces auteurs qui se disputent sans fin, pour le plaisir du dernier mot ou le bonheur de la mauvaise foi.

Le libraire, Paul, est un misanthrope en mal de fraternité. Un grincheux, solitaire et loin de toutes les passions et insignifications de ce monde. Tout de suite, je l’ai regardé avec curiosité. En effet, une journée sans visiteur ne lui trouble en aucun sens ses vacances. Cet homme a trop de contradiction et cela lui occupe tout son temps.

Il est imperturbable. Cependant, l’improbable va arriver.

Paul verra bientôt sa vie enchantée après sa rencontre avec Borinka Grudig, un vieil homme au comportement d’enfant immortel qui a fait de la provocation un art de vivre. Juste pour le plaisir personnel. Ainsi, lorsque Borinka entre dans cette librairie, les deux se dévisagent. C’est un duel de mutiques. Il a des livres à vendre. Il propose au libraire de passer chez lui afin de les choisir et s’en débarrasser au plus vite. Le code de l’immeuble est « 18 06 1815 », date de la défaite de Napoléon à Waterloo… Le libraire accepte mais regrette aussitôt, de peur de perdre son « temps ». Comme s’il était si débordé.

Une amitié va naître. Celle-ci, faite d’orages, de rires et d’outrances aura pour terrain de jeux Paris. Une ville qu’ils voudraient réveiller afin qu’elle redevienne une cité turbulente où le mystère se réinvente à chaque coin de rue.

Ce roman est à lire impérativement. Il me fait penser à « L’enfant » de Jules Vallès. Celui-ci utilisa son personnage principal, « Jacques Vintgras » (usage du même initial) pour conter sa propre vie. Le roman autobiographique de ce dernier sera dédié « A tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents…. ». « Borinka » peut être dédié à tous ceux qui aiment la littérature, le livre papier et les auteurs, les vrais.

Pierre Drachline a été libraire. Il est éditeur aujourd’hui. C’est un éternel nostalgique et un profond révolté de l’injustice sociale. Il se fait rare, ce qui fait de lui quelqu’un être précieux. Comme Paul, le libraire des « Invendables ».

Pour info, Pierre Drachline a édité, en tant qu’éditeur, « Un silence d’environ une demi heure » de Boris Schreiber. Roman de 1100 pages, récompensé du prestigieux prix Renaudot en 1996.

La censure pour diffamation ? Une réforme indispensable.

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La diffamation est définie à l’article 29 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et pour la caractériser, les allégations doivent porter atteinte à l’honneur et à la considération de la personne visée.
Une démonstration toujours difficile puisqu’elle exige que soient réunies au moins quatre conditions : La sincérité (le diffamateur croyait vrai le fait diffamatoire), la poursuite d’un but légitime (le souci d’informer et non de nuire), la proportionnalité du but poursuivi et du dommage causé et le souci d’une certaine prudence.
La sanction pénale est une peine d’amende de 12000 euros.

Néanmoins, il est inconcevable de porter plainte au pénal contre un individu et de sortir l’artillerie lourde en guise de répression.
La procédure pénale en matière de diffamation met la pression sur le mis en cause (auditions, perquisitions, garde à vue, détention provisoire…).
Rappelons-nous du journaliste Vittorio de Filippis, qui a été directeur de la publication de Libération de mai à décembre 2006, et qui a été interpellé à son domicile pour une banale affaire de diffamation.
Il y a toujours disproportion en l’espèce. D’un côté comme de l’autre.

Je pense personnellement qu’il faille dépénaliser la diffamation, en la transformant en une faute civile donnant à la victime un droit à «réparation».

A ce propos, le Président de la République Nicolas Sarkozy l’a demandé.

En effet, il serait important de mener une véritable réforme en matière de procédure civile afin de permettre aux parties d’avoir un délai de prescription plus long que le simple trois mois au pénal (un an par exemple en matière civile), une audition des témoins au regard de la qualité du débat et du principe du contradictoire mais en revanche, exiger une amende plus conséquente.

Par conséquent, je suis contre la garde à vue, la mise en examen, la détention provisoire et toute cette procédure pénale lourde qui encombre nos tribunaux en matière de diffamation publique.
D’autant plus que l’on prévoit de supprimer le juge d’instruction et donc l’indépendance en matière d’enquête. Que faire fasse à un Parquet recevant ses instructions directement du Pouvoir ? Le principe de séparation des pouvoirs, principe fondamental de nos institutions, est une garantie de la vitalité de notre République.
Pourtant, une réforme est fondamentale. L’objectif est de faire bouger les lignes de la société française en matière pénale et non de la faire régresser.
Ainsi, j’ai publié l’ouvrage, « Seul contre Tous ! » de Marc Machin.

J’avais un but : relancer le débat fondamental sur la réforme urgente de la justice concernant la prise en charge de la victime, la fonction de l’avocat, le principe de l’enquête et surtout, le rôle du juge d’instruction, qui doit instruire à charge et à décharge.Pareil pour l’ouvrage de Karim Achoui.

La liberté d’expression est une chance.

Saisissons-la mais par pitié, exigeons également de l’humilité, de la sérénité et du calme en matière d’information. N’oublions pas les nombreuses affaires où les journalistes et les commentateurs (bloggeur, analystes, etc.) se sont rués sur une information causant un préjudice grave pour la victime.
N’oublions pas non plus l’affaire d’Outreau.

Pour info, il n’y a eu que deux ouvrages qui ont été censuré sous la Ve République en France :

– Au milieu des années 1980, un livre de Jean-Bedel Bokassa mettant en cause l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing au sujet de l’affaire des diamants est pilonné.
– et le livre « Le Grand Secret » de Claude Gubler, ancien médecin du président François Mitterrand, est interdit par décision de justice peu de jours après sa parution en 1996.
Aujourd’hui, il faut faire cette réforme. C’est un enjeu majeur.  
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Arash Derambarsh : débat sur le livre numérique

Arash Derambarsh : « la révolution numérique est une chance »
envoyé par cherche-midi-derambarsh.

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LE POINT : Jean-Claude Van Damme vend ses mémoires aux éditions du cherche midi

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C’est l’histoire de sa vie et il vient de la vendre. À Cannes pour promouvoir son dernier long métrage The eagle path, Jean-Claude Van Damme en a profité pour vendre ses mémoires aux éditions Cherche Midi. La parution est prévue pour janvier 2011. Une période judicieusement choisie puisqu’elle coïncide avec son retour sur le ring, qui aura lieu à Las Vegas. On ne pouvait rêver meilleur lancement pour la maison d’édition française qui prévoie un tirage initial à 50.000 exemplaires. Audacieux.

Mais JCVD, comme on le surnomme, c’est une « figure », « un personnage hors norme ». Raconter son histoire « c’est rendre intelligible son message et montrer que ce n’est qu’avec le travail qu’on touche au rêve », assure Arash Derambarsh, en charge de la politique et du people aux éditions du Cherche Midi. Dans ces mémoires, écrites de la plume de l’acteur sans « langue de bois », on apprendra ainsi comment le jeune Belge, parti de son pays natal avec deux mille euros en poche et sans savoir parler anglais, a réussi en 1982 à séduire l’Amérique et le monde avec ses films de combat, dont le plus célèbre Kickboxer (1989). On suivra également ses problèmes de drogue et les dessous des tournages.

De cette « fable », le Cherche Midi est convaincu de faire un best-seller. Et ce, malgré les critiques déjà nombreuses du triangle d’or parisien. « Les mauvaise langues disent de JCVD qu’il est has been. » Sans compter sur ses débats philosophiques et ses citations quelque peu « mystiques » qui ont, il faut le dire, contribué à tarir son image. Mais l’éditeur n’en a cure. Pour sûr, la maison a déjà négocié la distribution avec toutes les « areas » mondiales, et pas des moindres : l’Espagne, les États-Unis, la Chine, le Japon ou encore le Canada. De quoi donner un rayonnement international à la maison d’édition française. En France, quelques jours seulement après la signature du contrat entre Cherche Midi et la star américaine, plus d’une quinzaine de librairies ont déjà assuré vouloir vendre le livre. Cerise sur le gâteau : une adaptation cinématographique des mémoires de JCVD est prévue par le producteur Antoine Henriquet. Il peut donc être « serein » Arash Derambarsh.

Par Suliane Favennec et Christophe Ono-dit-Biot
Site officiel de JCVD
Biographie de JCVD

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Sabatina James : le livre choc en France ! (octobre 2010)

Sabatina James : le livre choc en octobre 2010 aux éditions du cherche midi

Sabatina James : le livre choc en France ! (octobre 2010)

Sabatina James (My Fight for Faith and Freedom) : best-seller vendu à plus de 500000 exemplaires à travers l’Europe.

A paraître en France en octobre 2010 aux éditions du cherche midi.
L’histoire d’une jeune fille tiraillée entre deux mondes : La culture pakistanaise de ses parents et le monde occidentale où elle a grandi.

Son histoire est celle de milliers de jeunes filles en Ocident. Une fille fière d’être musulmane mais qui rejette avec courage et admiration l’intégrisme islamiste.

Née au Pakistan, Sabatina James a quitté son pays natal à l’âge de 10 ans pour s’installer en Autriche avec sa famille.

En Europe commence une nouvelle vie pour elle : Sabatina se retrouve dans une école mixte, fréquente des jeunes Autrichiens et finie par adopter leur mode de vie.

Seulement son comportement déplaît à sa famille. Sabatina sera battue par sa mère qui lui rappellera qu’elle doit se comporter « à la Pakistanaise» et qu’elle est promise à son cousin à Lahore.

Pour Sabatina c’est le début du cauchemar…

Renvoyée au Pakistan par sa famille, elle sera battue jusqu’au sang par sa mère puis violée par son cousin.

Elle finira par retourner en Autriche pour fuir les siens à tout jamais…

Depuis huit ans, Sabatina n’a pas vu sa famille et défend les victimes de mariages forcés comme elle le fut elle-même.

Remerciements : Philippe Héraclès, Raja Khelifi, Robert Stein-Rostaing, Arnaud Hofmarcher, Marie Misandeau, Arash Derambarsh, Nick Elliott-Shircore, Mikolaj Jaroszewicz.
Copyright : Upgrade Productions Ltd. et cherche midi éditeur

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Tribune Le Monde (31/10/2009) : « Cette révolution est une chance »

Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l’écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l’imposer pour certains, la proposer pour d’autres.
Car, en effet, il s’agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d’emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d’ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l’Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d’auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s’agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d’Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c’est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d’activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s’agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d’immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c’est tout le secteur de la distribution qu’il va falloir réformer et adapter.
L’Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n’a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n’avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu’a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l’on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l’heure du numérique, les générations futures s’en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l’avenir.
 
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Affaire Zemmour : y a-t-il des opinions interdites ?

La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a décidé de poursuivre en justice le chroniqueur du Figaro, de RTL, I>Télé (avec Nicolas Domenach) et de France 2 (chez Laurent Ruquier dans « on n’est pas couché »), Eric Zemmour, pour ses propos «racistes et discriminatoires» concernant les Noirs et les arabes, tenus sur Canal+ le 6 mars dernier. Le Mrap et le Club Averroès ont également protesté contre ses affirmations.

Venu faire la promotion de son dernier livre (Mélancolie Française) dans l’émission Salut les Terriens, présentée par Thierry Ardisson et diffusée en clair, Eric Zemmour s’était opposé à Rokhaya Diallo, présidente de l’association antiraciste les Indivisibles, sur la question de l’intégration des immigrés en France. Alors qu’ils évoquaient les contrôles d’identité, l’éditorialiste a déclaré que «les Français issus de l’immigration étaient plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes… C’est un fait».

Les réactions ne se sont pas fait attendre et la polémique est intéressante.

Intéressante car la liberté d’expression semble un problème. Ce débat philosophique tranche entre deux conceptions.

La première est celle de la défense de la liberté totale d’expression défendue notamment par Voltaire et illustrée par l’apocryphe « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire. » et qui trouve en réalité sa source dans « J’aimais l’auteur du livre de l’Esprit Helvétius. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. » (Questions sur l’Encyclopédie, article « Homme »).

La seconde est souvent illustrée par Rousseau ou Emmanuel Kant dans la fameuse citation « pas de liberté sans limite ». Ainsi, la liberté d’expression existe mais dans un espace bien délimité.

La France semble préférer la seconde conception à la première. C’est un choix. Mais cela ne fera jamais disparaitre toutes les conceptions, les idées, les théories ou encore les concepts.

La censure ou la condamnation n’ont jamais mené à l’apaisement et à la sérénité. Cela n’a jamais fait disparaître, par exemple, les idées de l’extrême droite, le nazisme ou le communisme stalinien.

Refuser le débat, c’est refuser la confrontation. Et refuser la confrontation, c’est avoir peur de défendre sa conception et sa vision. C’est pour ça que j’ai condamné le boycott contre Dieudonné.

Eric Zemmour a donné sa conception et sa vision de la délinquance. Contestable ou pas, c’est la sienne. Il faut en débattre, comme il faut débattre de tout. Cela ne signifie pas que le débat débouchera sur un consensus. Bien au contraire. Le débat profite toujours à la démocratie car toutes les opinions sont sur la table, à visage découvert.

Je ne suis pas d’accord avec Eric Zemmour car la société française est riche, diverse mais également complexe. Il faudra l’aide de toutes ses composantes pour redresser notre nation. La France doit croire en elle, en sa force et en son destin.

Et la mélancolie française nous fera freiner comme elle freine le cycliste qui s’arrête de pédaler, qui tombe en voyant passer devant lui le peloton.

Interdire une opinion soit disante interdite, c’est finalement renier le débat si cher au 18e siècle sous les Lumières.

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France : La peur, un beur et une rumeur

La richesse de notre pays doit nous amener à réfléchir en profondeur sur la crise actuelle. Elle n’est pas bénigne mais pas non plus irréversible. La France mérite mieux que cette situation. De quoi s’agit-il en réalité ? Nous travaillons trop souvent dans l’urgence. Il n’y a pas de sérénité, de calme et de la réflexion. Tout se réalise sans vision du long terme et le « buzz », la forme et la communication l’emportent sur le fond, les idées et le sérieux.

L’actualité a été malheureusement l’illustration de ce dysfonctionnement.

La peur tout d’abord. En effet, nous avions un débat sur l’identité nationale afin de savoir ce que c’est qu’être français. Cette question est importante. Essentielle même. Qu’avons-nous appris à la fin ? Que la Burqa n’avait pas sa place dans la République. La belle affaire. Mais la France, les Français ? Un ministre a proposé de supprimer l’histoire en 1ère et a réussit l’exploit de justifier cela. Dormez bien les petits et laissez-nous gérer la France. En revanche, pour lire un texte de Guy Moquet, l’Elysée s’en est mêlé personnellement.

Erreur sur toute la ligne. La France, c’est d’abord des valeurs, c’est aussi une Histoire, une voix, un repère pour des milliards de personnes dans le monde. C’est une référence. La France est un petit pays mais sa voix porte bien au-delà. C’est la magie de notre pays. Faire peur et diviser ne permet pas d’avancer tous ensemble. Car c’est le vivre ensemble qui est aujourd’hui menacé et il faut trouver nos dénominateurs communs.

Le beur ensuite. J’ai été au concert de Maghreb United samedi dernier. Maghreb United est un collectif réunissant de nombreux artistes dont le groupe de RAP 113, Sefyu (victoire de la musique 2009 dans la catégorie meilleur Artiste révélation du public), Diam’s ou Kenza Farah. Ils ont enregistré un album, sorti en juin 2009, et entamé une tournée en France, qui n’a pas été sans heurts. Ils ont été interdits de se produire à Lyon, Seyssins (Isère) et Marseille, cette dernière annulation ayant été décidée à la suite d’une protestation du maire d’Orange et président de la Ligue du Sud, un mouvement politique dont le slogan est « Identité, efficacité, sécurité ».

Le rappeur Rim’K est devenu la tête de Turc de deux députés UMP du Val-d’Oise, qui se sont émus de l’autorisation par la Mairie de Paris d’un spectacle, qui, selon eux, met « à l’honneur les appels à la haine et à la violence de pseudo-chanteurs n’ayant cessé de bafouer et d’insulter nos valeurs nationales ». En fait, le concert se tenait à La Villette, donc sous l’égide non de la municipalité, mais d’un établissement public dépendant de l’Etat. Ne pas reconnaître le RAP, c’est ne pas reconnaître une expression culturelle et artistique. Et aussi dérangeante soit-elle, il faut lui faire une place.

Cependant, je dois dire que le fait de ne voir que des drapeaux algériens, marocains et tunisiens m’a interpellé. La très grande majorité de la salle du Zénith était composée de français. Mais pas un drapeau, pas une fierté nationale, pas un symbole tricolore. Certes, si les gens sont heureux et n’ennuient personne, il n’y a pas de mal. Mais je ne parle pas ici d’ordre public mais de notre nation dans toute sa composante. Imaginez toute cette énergie, tous ces jeunes français. Quelle chance cela pourrait être pour la France.

Un concert de Rap aux Etats-Unis, avec Jay Z, P.Diddy ou encore Dr Dre, c’est une Amérique que parle, qui s’exprime et qui est fier de l’être. Le titre « American Boy » de la chanteuse Estelle et du rappeur Kanye West, ou encore « Empire State of my mind » de Jay Z et Alicia Keys (éloge de New York) ont prouvé que cette culture est reconnue entièrement.

Contrairement aux Etats-Unis, nous n’avons pas fait notre révolution culturelle. En réalité, personne ne se connaît. Dès lors, la méconnaissance amène à l’incompréhension qui débouche au rejet. Cette connaissance, elle s’acquiert d’abord à l’école et tout jeune.

Ainsi, interdire un concert, comme censurer un livre, c’est contraire à la République et à nos valeurs du 18e siècle. Notre patrie n’est pas en danger et les élus de la République doivent rencontrer les artistes afin de comprendre leurs démarches, leurs revendications et valoriser cette culture magnifique du RAP et du Hip Hop qui a toujours valorisé le texte.

Enfin, la rumeur. Je ne souhaite pas revenir sur les faits qui ne m’intéressent pas. Ce qui m’importe, c’est l’écho que l’on donne à toutes ces « petites choses ». Que le Président de la République, Nicolas Sarkozy, fasse son travail et que ses conseillers cessent de parasiter l’intérêt général avec de la communication tout azimut.

La crise est durablement présente, palpable et le pays se démembre. Mais la France en a vu d’autres et en verra encore. Ce pays a des ressources et notre génération est exceptionnelle. Ce pays a tous les atouts, toutes les qualités et toutes les ressources pour rebondir. Mais il faut du calme.

Durant la guerre, Winston Churchill disait : « Ce n’est que quand il fait nuit que les étoiles brillent ». C’est pourquoi, la peur doit devenir l’enthousiasme, le beur doit devenir le français et la rumeur doit devenir l’ignorance.

Finalement, à chaque problème se trouve une solution.

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Madeleine Malraux entre dans la Légende !

Le lundi 19 avril 2010, le Ministre de la Culture et de la Communication, Monsieur Frédéric Mitterrand, a remis les insignes d’Officier dans l’ordre de la Légion d’honneur à Madame Madeleine Malraux, ancienne épouse du mythique André Malraux. Ses qualités : le raffinement, l’humour et la grâce. Sa passion : le piano

Premier prix du Conservatoire, professeur de musique au conservatoire de Toulouse, à 20 ans, le piano est toute sa vie. Jusqu’au jour où, lors d’un dîner mondain, elle tombe amoureuse d’un journaliste, Roland Malraux. Il ne tarde pas à lui présenter son demi-frère, André, l’auteur déjà célèbre de « La condition humaine ».

Le 9 janvier 1943, elle épouse Roland. André est son témoin. Engagé dans la Résistance, son mari doit partir pour Paris et elle est enceinte. Elle est sur le point d’accoucher. André la convainc de le suivre. Ils partirent tous les trois pour Domme, où naît son fils Alain à l’hôpital. La guerre et l’été s’achèvent. Elle se rend chaque jour à l’hôtel Lutétia où, comme des milliers de femmes dont la famille a disparu dans les camps et espère un signe de vie. La nouvelle qu’elle redoute depuis des mois tombe : Roland est mort en déportation…

André et Madeleine se rapprochent. De leur proximité naît une complicité amoureuse.

Le 13 mars 1948, mariage en Alsace avec André Malraux, dans la plus stricte intimité. Vincent et Gauthier l’appellent « maman », et Alain appelle André « papa », qui cumule les pouvoirs et publie des essais sur l’art. En 1959, de Gaulle le nomme ministre d’Etat chargé des Affaires culturelles. Deux ans plus tard, la mort frappe à nouveau. Vincent et Gauthier Malraux meurent dans un accident de voiture. Ils ont 20 ans à peine.

Cette période marquera de son sceau le Gaullisme. Madeleine Malraux rencontrera les plus grands de ce monde.

En 1962, leur appartement est la cible d’un attentat de l’OAS. Le Premier ministre, Georges Pompidou, les invite à s’installer à la ­Lanterne. Le lieu est magnifique. Louise de Vilmorin, un amour de jeunesse d’André, le rejoint souvent au ministère…

En 1966, leur rupture est consommée.

Madame Madeleine Malraux a aujourd’hui 96 ans et est considérée comme une des plus grande pianiste française. Elle mérite, au nom de la République Française et au nom de la Nation, d’être élevée à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’honneur, décoration ultime. Cela serait une reconnaissance symbolique d’une certaine période à la française. Et finalement, d’une certaine idée de la France.

Madeleine Malraux publiera ses mémoires au cherche midi éditeur.

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France : la proclamation d’un droit du sexe fait controverse

Pas une journée, en France, sans entendre, voir ou lire un sujet touchant de près ou de loin au sexe. Affaire de mœurs pour des joueurs de l’équipe de France de Football, affaire de pédophilie dans l’Eglise catholique, la question d’un retour aux maisons closes avec l’ouvrage de la député UMP Chantal Brunel (« Pour en finir avec les violences faites aux femmes » au Cherche Midi Editeur), le débat autour de la fidélité avec l’affaire Tiger Woods, l’extension du droit pour les homosexuels, pour ou contre l’interdiction des films pornographiques à la télévision et l’augmentation des ventes des sex toys.

Les mots se succèdent comme la polygamie, la prostitution, le racolage, la maison close ou la maison ouverte, la pédophilie, le mariage, le divorce, l’homosexualité, le transsexualisme, le flirt, les différentes violences, l’adultère ou encore l’inceste. Des tabous, des non-dits, des controverses, de l’amalgame et certainement aussi beaucoup de conservatisme et de méconnaissance sur tous ces sujets.

En effet, les français ne sont pas éduqués convenablement sur la question du sexe. Cette lacune est préjudiciable dans la mesure où l’homme et la femme doivent connaître leur corps, se connaître, se comprendre et s’accepter afin de mieux se respecter et de s’aimer.

S’il s’agit de distinguer le « sexe procréatif » du « sexe récréatif », il s’agit surtout d’affirmer que notre société est partagée entre le tout répressif et le laxisme.

Le professeur Francis Caballero publie justement son ouvrage « Le droit du sexe » (LGDJ – Textenso Editions) qui fait déjà controverse. Il avait déjà fait condamner la SEITA concernant la cigarette et son combat avait été, en son temps, la dépénalisation du cannabis. Aujourd’hui il souhaite proclamer un nouveau droit du sexe et il met les pieds dans le plat.

Il reproche, par exemple, à la féministe Giselle Halimi, son obsession sécuritaire et d’être une « grenouille sexophobe ».

Mais il y a surtout du fond dans cet ouvrage. Francis Caballero opère ainsi une distinction entre le sexe protégé (mariage, concubinage, homosexualité) et le sexe toléré (perversions sexuelles, pornographie, prostitution) et propose, avec du bon sens, que l’on remette de l’ordre dans toute cette législation du sexe qui a perdu sa tête et qui va dans tous les sens.

Ainsi, il souhaite un droit qui privilégie clairement le sexe procréateur par rapport au sexe récréatif. D’où le traitement indigne qu’il réserve à la prostitution, fourniture de services sexuels rémunérés, dans le système abolitionniste français. Un système que Francis Caballero propose de remplacer pour les majeurs consentants par la reconnaissance de cette activité en tant que profession libérale et indépendante grâce à la création d’un Ordre des péripatéticiennes. De plus, il réaffirme que la prostitution est une prestation de service et non pas la vente d’un corps.

Toute cette thématique est régulièrement illustrée. En effet, la culture a toujours fait bouger les lignes dans un objectif d’éveiller les consciences. Je pense notamment dans l’art par Exquise design avec des artistes tels que Matali Crasset, Arik Levy, Mathieu Lehanneur, dans le cinéma (le film « Baise moi » réalisé par Virginie Despentes et Coralie Trinh Tin) ou encore à travers la littérature (le roman « Lolita » de Wladimir Nabokov qui a été adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1962 et Adrian Lyne en 1997).

La France doit se décomplexer avec la question du sexe sans tomber dans la vulgarité et l’atteinte à l’ordre public. Ce n’est pas simple mais cet équilibre est nécessaire car c’est une question de civilisation.

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Equipe de France : de la bérézina à l’affaire d’Etat

Comment se trouver plus bas que le niveau affligeant, pathétique et lamentable de nos Bleus ? Tous les mots du monde ne pourraient me permettre de décrire ma colère et mon étonnement devant tant de bêtise. Si l’enjeu n’était pas si important, la situation ferait rire.



Nous parlons bien de sport et de football mais c’est évidemment bien plus que ça. Comme je l’ai souvent affirmé, la coupe du monde de football réunit plus d’Etats membres au sein de la FIFA que d’Etats membres eu sein de l’ONU. Comme je l’ai souvent affirmé, le football dépasse le simple sport pour être un fait de société. Comme je l’ai souvent affirmé, les enjeux de ce sport représentent un impact énorme pour l’économie, la sociologie et la géopolitique.

Dans un tel contexte, l’équipe de France de Football, nos Bleus, représente notre image, nos valeurs, et ils sont nos représentants. C’est pour cette raison que cette bérézina prend le chemin d’une affaire d’Etat. Depuis la fin de la glorieuse coupe du monde de 2006, la France balbutie son football. Pire, elle est devenue un bateau ivre qui divague vers une chute d’eau.

Il y a plusieurs responsables à cette rocambolesque aventure qui fait honte à toute la France.Tout d’abord, la Fédération Française de Football (FFF) qui a reconduit un sélectionneur, Raymond Domenech, malgré un championnat d’Europe (Euro) en 2008 que je pourrais qualifier de pitoyable. Je rappelle les résultats pour les amnésiques. 0-0 contre la Roumanie, défaite 4-1 contre les Pays-Bas et défaite 2-0 contre l’Italie.
Miracle, Jean-Pierre Escalette, Président de la FFF depuis 2005, reconduit le sélectionneur avec l’appui de Gérard Houllier et de Noël Le Graët. A titre de comparaison, la Fédération Italienne de Football a remercié Roberto Donadoni, sélectionneur de la Squadra Azzura (équipe d’Italie), championne du monde en 2006 et éliminé en ¼ de finale à l’Euro 2008. Jean-Michel Larqué avait critiqué cette reconduite sur les antennes de RMC.

La FFF a valorisé l’argent et les sponsors. Elle a créé la communication du « bunker » en séparant les joueurs des journalistes. Plus grave, elle a creusé un fossé entre les Bleus et ses supporters. Certains ont fait le déplacement en Afrique du sud sans même pouvoir les approcher. Ridicule.

La FFF doit clairement tourner une page et des démissions doivent être posées. Jean-Louis Valentin, le directeur de l’équipe de France, a déjà annoncé hier sa démission. Autre responsable, Raymond Domenech. Le sélectionneur n’a jamais été à la hauteur de l’événement. Manquement grave au niveau des compétences sur le plan du football, il a parlé de tout sauf de l’essentiel. La réalité, c’est qu’il n’a jamais eu d’autorité. Ni devant les joueurs, ni devant les médias. Qu’importe, il n’a jamais rien remporté avec les Bleus et son bilan reste donc médiocre.

Enfin et surtout, les joueurs.

Je les ai soutenu, au point même de leur offrir une centaine de livres. Mais il y a des limites. Non Nicolas Anelka, on n’insulte pas le sélectionneur national de « va te faire enculer sale fils de pute » (la une du journal l’Equipe). Cette injure inqualifiable mérite l’exclusion à vie de l’équipe de France de Football. Tu n’imagines pas l’impact sur la jeunesse. Tu as de l’influence et des tas de gens se voient en toi car tu es une idole et tu dois donc te comporter comme un modèle, sur le terrain et en dehors.

Non Patrice Evra, celui qu’il faut « éliminer », ce n’est pas la « taupe » ou le « traitre » mais celui qui insulte. Nous apprenons même que Patrice Evra et Robert Duverne, le préparateur physique de l’équipe de France, se sont battus. (vidéo ci-contre)

Non William Gallas, les blessures ne doivent pas t’empêcher de te transcender pour le maillot tricolore. Regarde l’ivoirien Didier Drogba qui s’est cassé le bras, il y a 10 jours, et qui joue dimanche soir contre le Brésil.

Le maillot de l’équipe de France, ce n’est pas un caprice, ce n’est pas un jouet. C’est une récompense, c’est le maillot du peuple Français qui est représenté à travers ses meilleurs joueurs. Ces joueurs doivent se donner à 200% pour leur pays. Si certains ont des états d’âme, qu’ils restent chez eux au lieu de nous faire honte devant tant de « je m’enfoutisme », de laxisme et de déshérence.

Mention spéciale « démagogie » pour le Président de la République Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, la Ministre Roselyne Bachelot et la Secrétaire d’Etat Rama Yade pour avoir défendu la main de Thierry Henry. Défendre la triche, contre l’Eire, en affirmant le honteux adage « pas vu, pas pris » prouve bien que l’Etat ne défend pas la morale et l’éthique.

Je résume : affaire Zahia, communication lamentable de la FFF et du sélectionneur, l’un des pires football jamais pratiqué dans notre histoire, des joueurs vulgaires et agressifs, l’argent et la superficialité, pas de moral et pas d’éthique. Cela fait beaucoup et le ménage à faire est urgent.

Et pendant ce temps-là, que font l’Argentine, les USA, le Mexique ou les Pays-Bas ? Ils jouent au football.

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Arash Derambarsh : « il faut donner du rêve à la jeunesse » ! (Grand Journal de Canal Plus)

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Arash Derambarsh à l’émission Cactus (Paris Première)

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