Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Month: septembre 2010

Will.I.Am – It’s a New Day – Victoire de BARACK OBAMA !

Will.I.Am – It’s A New Day – Victoire de Barack Obama !

Will.I.Am – It’s a New Day – Victoire de BARACK OBAMA !

Barack Obama, né le 4 août 1961 à Honolulu, dans l’État d’Hawaï, est le 44e et actuel président des États-Unis.

Fils d’un Kényan noir et d’une Américaine blanche du Kansas, il est le premier Afro-Américain ayant accédé à la présidence des États-Unis. Son parcours a suscité chez les électeurs comme dans les médias du monde entier un grand intérêt.

Après avoir été travailleur social, plus spécifiquement « organisateur de communauté » (community organizer en anglais), dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie d’Harvard, il enseigne le droit constitutionnel à l’Université de Chicago de 1992 à 2004.

Barack Obama entre en politique en 1996 : il est élu au Sénat de l’Illinois où il effectue trois mandats, de 1997 à 2004. Il connaît l’échec lors de sa candidature à l’investiture du Parti démocrate pour la chambre des représentants en 2000 mais l’obtient en mars 2004 pour le Sénat des États-Unis. Barack Obama se distingue notamment par son opposition précoce à la guerre lancée par George W. Bush en Irak et par le discours qu’il prononce en juillet 2004 lors de la convention démocrate qui désigne John Kerry comme candidat à la présidence, prestation remarquée qui le fait connaître pour la première fois au plan national.

Élu sénateur en novembre 2004, il déclare sa candidature à l’investiture démocrate pour la présidence des États-Unis le 10 février 2007 à Springfield. Il remporte les primaires face à Hillary Clinton et est officiellement désigné candidat lors de la convention de son parti à Denver, le 27 août 2008.

Après avoir remporté avec 52,9 % des voix et 365 grands électeurs, le 4 novembre 2008, l’élection présidentielle contre le républicain John McCain, Barack Obama entre en fonction le 20 janvier 2009.

Le 9 octobre 2009, il reçoit le prix Nobel de la paix.

U2 – Sunday bloody sunday – democracy in Iran (Paris 2010)

Concert de U2 au Stade de France à Paris (France) le samedi 18 septembre 2010.

U2 soutient la démocratie et les droits de l’Homme en Iran sur fond de « Sunday Bloody Sunday ». Bravo!

Ambiance extraordinaire !

U2 – Sunday bloody sunday – democracy in Iran (Paris 2010)
envoyé par cherche-midi-derambarsh.

Concert U2 à Paris ! La légende continue !

Le plus grand groupe de pop rock au monde est à Paris le 18 septembre 2010 pour un concert unique au Stade de France.

U2 est un groupe irlandais de rock formé en 1976 à Dublin. Il est composé de Bono (Paul Hewson) au chant, The Edge (David Evans) à la guitare, au piano et au chant, Adam Clayton à la basse et Larry Mullen Junior à la batterie.

Depuis les années 1980, U2 s’est imposé sur la scène mondiale comme l’un des plus grands groupes de rock. On lui doit notamment les albums War, The Joshua Tree, Achtung Baby et All That You Can’t Leave Behind.

Sunday Bloody Sunday, New Year’s Day, Pride (In the Name of Love), With Or Without You, I still haven’t found what I’m looking for, Where The Streets Have No Name, Desire, One, Beautiful Day ou Vertigo sont quelques exemples de succès planétaires du groupe.

U2 a vendu 170 millions d’albums (juin 2009) et a également remporté 22 Grammy Awards. U2 est classé numéro 22 dans la liste des 100 plus grands artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone.

Depuis le milieu des années 1980, le groupe défend la cause des Droits de l’homme et Bono a été en lice pour le Prix Nobel de la paix en 2003 et en 2005. Il a aussi fait la promotion d’Amnesty International lors de ses concerts. Les membres du groupe deviennent d’ailleurs « ambassadeurs de conscience » de l’organisation en 2005. En décembre 2005, Bono est nommé « Personnalité de l’année 2005 » par le Time Magazine pour son combat en faveur de l’Afrique.

Le dernier album studio de U2, publié en février 2009, se nomme No Line On The Horizon.

5940_230936290054_585995054_7670538_6189Stade de France (Paris – France) – samedi 11 juillet 2009

Photo-011.jpgStade de France (Paris – France) – samedi 11 juillet 2009

y1pYjck6oTihUJdeKwEuFEGUj9cqfzVUAOzs_ayqJ’ai eu la chance de rencontrer Bono et de discuter avec lui, notamment sur les problèmes de l’endettement du continent Africain. C’est un homme passionné, généreux et qui fait de la vraie Politique. Un grand Monsieur. 

Emission « culture vive » sur RFI pour le livre « carton rouge ! Les pensées du football »

J’ai été l’invité de l’émission « Culture vive » sur RFI pour le livre « Carton rouge ! Les pensées du foot », publié aux éditions du Cherche-Midi (07:51)

par Pascal Paradou (journaliste à RFI), le vendredi 9 juillet 2010

Pays-Bas – Espagne, ce sera donc, ce dimanche 11 juillet, la finale de la Coupe du Monde. Excitations pour les uns, soulagement pour les autres. D’ici là nous avons encore le temps de nous pencher sur le petit livre d’Arash Derambarsh. Le cherche midi (avec Arnaud Hofmarcher et Marie Misandeau) vient de publier Carton rouge !

Les pensées du foot dans la Collection « Le Sens de l’humour » aux éditions du Cherche-Midi. Un bêtisier pour les amateurs et les allergiques au football. Un recueil de maximes du genre « On a perdu parce qu’on n’a pas gagné », « Ça m’est égal de perdre tous les matchs si on est champion à la fin » et d’autres perles et paroles d’humoristes, de joueurs, d’entraîneurs, de commentateurs et même de Jean-Luc Godard : « La révolution en France devient plus facile. Vous supprimez le football à la télé et les gens descendent dans la rue ». Un échange philosophique sur le terrain de foot ? Le football provoque-t-il de la pensée ou plutôt des brèves de comptoir ? Réponse avec l’éditeur Arash Derambarsh, invité de l’émission Culture vive sur RFI.

Les pensées, blagues et anecdotes réunies dans cet ouvrage, toutes plus désopilantes les unes que les autres, ne laissent aucun doute : le rire et le foot font très souvent bon ménage.

Que l’humour soit volontaire ou non, cruel ou moqueur, il est en tout cas bien présent, sur le terrain comme dans les vestiaires. Paroles d’humoristes, de joueurs, d’entraîneurs, de commentateurs, c’est à un véritable festival que nous vous invitons ici, qui ne laissera personne sur la touche !
——————————————————————————————————-
Pour la petite histoire, j’avais pronostiqué en direct la victoire de l’Espagne 1 – 0 !

livre.bmpforza-Italia.jpg

Salon du livre d’Ouessant : un salon humain et efficace

salon-du-livre-ouessant.jpgUn jour aux éditions du cherche midi, Olivier de Kersauson et moi avions discuté à propos du salon international du livre insulaire d’Ouessant. Il me disait que ce salon est humain, efficace et que c’est un moment de bonheur. Il ne croyait pas si bien dire.
En effet, lorsque j’ai eu le plaisir d’être contacté par Jean-Lou Bourgeon, un amoureux du livre, de la Bretagne et d’internet, j’ai été enthousiaste pour venir. Cependant, ce salon tombait en plein milieu de ma prépa d’avocat. J’ai finalement accepté et je n’ai pas été déçu.
L’île d’Ouessant (Enez Eus en breton, Ushant Island en anglais) est une commune insulaire du département du Finistère, dans la région de Bretagne, en France. Le bourg d’Ouessant s’appelle Lampaul et ses habitants sont appelés Ouessantin et Ouessantines. Il y a 857 habitants vivant sur cette ile.
Depuis 1999 se tient tous les ans à Ouessant un Salon du livre insulaire au mois d’août. Je tiens donc à saluer Isabelle Le Bal pour sa générosité et son travail formidable depuis douze ans.
Ainsi, ce 12e salon international a eu lieu du mercredi 18 au dimanche 22 août.
J’ai eu un vrai moment de bonheur durant ce salon. J’ai rencontré des gens passionnés par la vie, par les autres, qui ont un amour invétéré pour la nature et une fierté d’être breton. J’ai eu la chance de voir le phare du Nividic (élevé à une hauteur de 35 m), le phare du Stiff (construit en 1695 par Vauban et inscrit au titre des monuments historiques depuis le 1er juin 2006), le phare de la Jument (47 m. de hauteur) ou encore le phare de Kéréon (48 m. de hauteur). Mais ce qui m’a le plus marqué est le nombre incroyablement élevé de moutons. Certains locaux m’ont même affirmé qu’il y en avait autant que le nombre d’habitants…
Ce salon est un grand moment humain. L’inauguration a été faite de façon très « bretonne » avec kilt, cornemuse et costumes traditionnels. J’y ai rencontré des personnes dont j’en garderai un grand souvenir. Je pense notamment à Jean-Yves Cozan (ancien député et actuel conseiller général), Denis Palluel (maire d’Ouessant), Henry Le Bal, François Bon, Thierry et Isabelle Crouzet, Michèle Dreschler, Bruno Rives, Yal Ayerdhal, Gwen Català, Clément Monjou, Lorenzo Soccavo, Louis Tirilly, Sophie Deniel, Sara Doke, Lise Hascoët, Alexis Jaillet, Joachim Bon, Michèle Dujardin, Mathyeu Le Bal, Joëlle Lalbin, Joël Richard, Françoise, Jean-Yves, Jean-Pierre, Alain, Hiette, Martine, Christiane, Annie, Marc, Vincent, Sophie, Maxime, Quentin, Pierre, Luc, Corine, Nolwen, Gurwan, Dupond, Jean, Adelaïde et à tous les bénévoles. Merci à eux.
Enfin et surtout, dans « salon du livre d’Ouessant », il y a « salon du livre ». Et ce salon est terriblement efficace. Cette année, le jury a été composé par Anne Queffélec, Danièle Auffray, Gwen Catala, Gilbert David, Nivoelisoa Galibert, Catherine Domain et Gérard Le Gouic. Le prix du livre insulaire récompense chaque année des nouveautés parues dans l’année. L’objectif est de mettre en valeur des écrivains et des livres de la matière insulaire pour des ouvrages récents.
L’insularité s’entend soit par l’insularité des auteurs (auteurs nés, vivants, travaillant sur une île, et qui proposent dans leurs ouvrages une inspiration marquée par l’insularité) ou l’insularité des ouvrages (livres écrits par des auteurs extérieurs au milieu insulaire, mais dont l’inspiration est nourrie par les îles réelles ou imaginaires).
La particularité de ce salon est le développement du « Numér’île », mise en place par Jean-Lou Bourgeon. Il consiste à débattre, avec de nombreux intervenants, à propos du problème que pose le livre numérique. Le débat a été vif, franc et direct. Je suis un grand partisan du livre numérique (Kindle, Ipad, Reader).J’ai donc défendu ma position. De nombreux points de vue ont été échangés et c’est tant mieux ainsi. Le débat doit permettre de faire avancer le monde. Pour citer mon ami Thierry Crouzet, « nous devons tout embrasser. Au cours d’une époque de transition, nous n’avons pas d’autres choix. Les spécialités de demain n’existent pas et nous devons les inventer. Tandis que les spécialités d’hier n’existent déjà plus ». Effectivement, il faut avancer et refuser le conservatisme que j’ai tant critiqué. Il ne faut pas avoir peur de l’avenir. Débattre, c’est organiser notre destin.
Chateaubriand dit d’Ouessant la chose suivante (« Mémoires d’outre-tombe » Volume 1): « Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; celui qui voit Groix, voit sa joie ; celui qui voit Ouessant, voit son sang ». Je partage pleinement cet avis.
Ainsi, venir dans ce salon qui rassemble des auteurs venus des îles des quatre coins du monde, c’est faire honneur à ce dicton breton. J’y reviendrai forcément.

ouessant.jpg

Ne pas crier victoire trop vite !

J’ai été amusé par le post de Nicolas Bordas (Président de TBWA/France), intitulé « Et s’il ne fallait pas vendre la peau de l’ours ? » . J’ai eu envie de le faire partager sur mon blog. Bravo pour la trouvaille.

Vidéos à voir impérativement !

Voici l’extraordinaire penalty qui va donner longtemps quelques regrets au gardien de but de Rabat, qui est passé en quelques secondes du statut de héros à celui de zéro, son équipe étant finalement battue par Fes, 7 buts à 6.

Voici également l’incroyable dernière seconde du match de basket entre le Partizan Belgrade et le Cibona Zagreb.

Comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué !

Le député UMP Eric Ciotti ne connaît pas la loi !

Dans l’ombre du Ministre Christian Estrosi, le député niçois Eric Ciotti s’est fait un nom avec des propositions de loi controversées.

En effet, le secrétaire national de l’UMP en charge de la Sécurité prépare un texte sur la responsabilité pénale des parents des mineurs délinquants.  Ainsi, il propose deux ans de prison ferme quand ceux-ci n’auront pas fait respecter les obligations auxquelles seront soumises leurs enfants condamnés.

« La phrase exacte de la proposition de loi sera: « ‘Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis' ».

Il est lassant de rappeler la loi à un député, censé être un législateur.

Je rappelle donc à Eric Ciotti que conformément à l’article 121-1 du code pénal :  » Nul n’est responsable pénalement que de son propre fait ». En France, nous appliquons le principe de la responsabilité pénale personnelle.

Ce principe qui avait déjà acquis une valeur législative avec le code pénal de 1994 a, depuis la décision du Conseil constitutionnel du 16/06/1999, acquis une valeur constitutionnelle.

Par ailleurs, la juridiction doit constater dans sa décision la participation personnelle à l’infraction de chaque mis en cause qu’elle entend condamner. Ce principe de la responsabilité pénale personnelle trouve son prolongement dans le principe de la personnalisation de la sanction.

Dès lors, ce principe prohibe toute notion de responsabilité collective, de responsabilité pénale du fait d’autrui ou les présomptions irréfragables de responsabilité et de culpabilité.

Par conséquent, cette proposition démagogique et populiste du député Eric Ciotti est inapplicable.

543818_sans-titre.jpgEric Ciotti, à côté du Président de la République Nicolas Sarkozy et du ministre chargé de l’Industrie Christian Estrosi 

Le roman  » Birmane  » : la générosité de Christophe Ono-dit-Biot

Cet été, durant la préparation de mon concours d’avocat, j’ai lu l’ouvrage de Christophe Ono-dit-Biot : « Birmane » (éditions Plon).

Ce roman a reçu le Prix Interallié en 2007. Un Prix prestigieux au côté du Prix Goncourt et du Prix Renaudot .

Et pour cause, il rend hommage à la Birmanie, à son peuple et à son histoire. D’ailleurs, je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée affectueuse pour la Birmane Aung San Suu Kyi, femme politique placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir.

A travers ce roman, à mi-chemin entre une aventure, une fantasmagorie pleine d’imagination et une carte postale, il y a avant tout une histoire humaine : celle de César et de Julie.

Dès lors, peux-t-on parler d’une auto-fiction ? Je pense que oui. D’ailleurs, un roman sans une touche personnelle n’existe pas. Christophe est un vrai romancier et ce roman est simple à lire. 

Humainement, Christophe Ono-dit-Biot est un garçon simple, curieux et terriblement cultivé. Fan de football et de l’écriture, il aime les voyages puisqu’il a été grand reporter au journal Le Point.

Il représente le renouvellement de la littérature française.

Christophe-Ono-dit-Biot.jpg

Carla Bruni ne sera pas remplacée dans le prochain film de Woody Allen

Selon le site internet Bakchich, la première dame, qui a tourné pour Woody Allen cet été, pourrait bien ne pas apparaître dans le montage final. Selon ces informations, Woody Allen aurait attendu que Carla Bruni parte au Cap Nègre avec son mari, le Président Nicolas Sarkozy, pour retourner toutes les scènes de Midnight in Paris dans lesquelles elle apparaît.

À la place de la première dame, la jeune Léa Seydoux, découverte par le monde entier dans Inglorious Basterds, et sacrée Meilleur espoir féminin à l’édition 2009 des César.

Les événements qui ont marqué le tournage des scènes de Carla Bruni (les nombreuses prises et la colère de Nicolas Sarkozy) pourraient avoir donné envie à Woody Allen de jeter l’éponge…

Finalement, Carla Bruni Sarkozy sera bien dans le prochain film de Woody Allen.

carla_bruni_woody_allen.jpg

Michel Houellebecq copie sur Wikipédia pour son nouveau roman

Michel Houellebecq a toujours aimé truffer ses livres de descriptions encyclopédiques et, à l’ère d’internet, l’écrivain a allègrement puisé dans Wikipédia pour dépeindre une ville ou une mouche dans son dernier roman « La carte et le territoire »..

Pas de plagiat dans cet exercice, assure son éditeur Flammarion, contacté par le site Slate.fr, qui a identifié au moins trois passages du livre comme étant des copies conformes de la notice de l’encyclopédie en ligne. Ces emprunts ne sont ni signalés dans une note en bas de page, comme ce peut être l’usage en matière d’édition, ni marqués par des guillemets.

« Michel Houellebecq utilise effectivement les notices et sites officiels comme matériau littéraire brut pour, parfois, les intégrer dans ses romans après les avoir retravaillés. Si certaines reprises peuvent apparaître telles quelles, ‘mot pour mot’, il ne peut s’agir que de très courtes citations qui sont en tout état de cause insusceptibles de constituer un quelconque plagiat, ce qui constituerait une accusation très grave », plaide la maison d’édition.

« Lorsque nous avons pu constater ces très rares reprises, nous avons remarqué que la source n’indique pas elle-même le nom des auteurs », poursuit Flammarion.

De fait, le « copier-coller » des notices encyclopédiques saute immédiatement aux yeux du lecteur quand l’auteur fait une description détaillée de la « mouche domestique », dresse le portrait d’un certain Frédéric Nihous ou présente la ville de Beauvais.

Ainsi, peut-on lire dans « La carte et le territoire »: « Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais pouvaient être datées de 65.000 ans avant notre ère… ». Wikipédia écrit sur le même sujet: « Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais datent de 65.000 ans avant notre ère… ».

L’écriture encyclopédique de Wikipédia, fondée sur le « consensus mou des contributeurs » correspond parfaitement au niveau de langage clinique et désincarné que Houellebecq se plait à utiliser dans certaines pages de ses romans, affirme Slate.

Ces emprunts « semblent réels, même s’il faut reconnaître que les parties empruntées sont d’une certaine banalité rédactionnelle », répond Wikipédia France interrogé par Slate.

L’écrivain semble avoir aussi emprunté des passages de son livre à des écrits du site du ministère de l’Intérieur quand il définit la profession d’un commissaire de police ou à une notice touristique quand il décrit avec humour l’hôtel « Le Carpe Diem ».

Je trouve ça dommage de tomber dans la facilité du copier-coller pour un romancier. Triste également pour Flammarion qui cautionne cette facilité intellectuelle.
houellebecq003.jpg

Le livre de la rentrée littéraire 2010 : « Borinka » de Pierre Drachline !

Pierre-Drachline-Borinka.jpg
J’ai été impatient de lire la seconde page de Borinka, le nouveau roman de Pierre Drachline.

Loin du bling-bling contemporain, loin des strass et des paillettes de la rentrée littéraire. Mais, Il est sobre, authentique et à l’image de son auteur, attachant. J’ai dévoré le livre en une nuit. Il est passionnant.

Ce livre interactif a une force magnétique. Quelque chose d’irrésistible, passant outre « l’apparence » et les « apparences ».Ce roman, il est à l’image de cette librairie, « Aux Invendables » que décrit si bien l’auteur.

L’auteur peint une librairie qui est un « refuge pour auteurs oubliés avant même qu’ils ne meurent ». C’est un endroit clos, décrit magistralement, et qui nous conduit dans un univers parallèle. Le genre de librairie où vous aimez vous perdre. Ce genre de librairie où c’est le livre qui vous parle et vous demande de le choisir.

Fermez les yeux et écoutez tous ces auteurs qui se disputent sans fin, pour le plaisir du dernier mot ou le bonheur de la mauvaise foi.

Le libraire, Paul, est un misanthrope en mal de fraternité. Un grincheux, solitaire et loin de toutes les passions et insignifications de ce monde. Tout de suite, je l’ai regardé avec curiosité. En effet, une journée sans visiteur ne lui trouble en aucun sens ses vacances. Cet homme a trop de contradiction et cela lui occupe tout son temps.

Il est imperturbable. Cependant, l’improbable va arriver.

Paul verra bientôt sa vie enchantée après sa rencontre avec Borinka Grudig, un vieil homme au comportement d’enfant immortel qui a fait de la provocation un art de vivre. Juste pour le plaisir personnel. Ainsi, lorsque Borinka entre dans cette librairie, les deux se dévisagent. C’est un duel de mutiques. Il a des livres à vendre. Il propose au libraire de passer chez lui afin de les choisir et s’en débarrasser au plus vite. Le code de l’immeuble est « 18 06 1815 », date de la défaite de Napoléon à Waterloo… Le libraire accepte mais regrette aussitôt, de peur de perdre son « temps ». Comme s’il était si débordé.

Une amitié va naître. Celle-ci, faite d’orages, de rires et d’outrances aura pour terrain de jeux Paris. Une ville qu’ils voudraient réveiller afin qu’elle redevienne une cité turbulente où le mystère se réinvente à chaque coin de rue.

Ce roman est à lire impérativement. Il me fait penser à « L’enfant » de Jules Vallès. Celui-ci utilisa son personnage principal, « Jacques Vintgras » (usage du même initial) pour conter sa propre vie. Le roman autobiographique de ce dernier sera dédié « A tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents…. ». « Borinka » peut être dédié à tous ceux qui aiment la littérature, le livre papier et les auteurs, les vrais.

Pierre Drachline a été libraire. Il est éditeur aujourd’hui. C’est un éternel nostalgique et un profond révolté de l’injustice sociale. Il se fait rare, ce qui fait de lui quelqu’un être précieux. Comme Paul, le libraire des « Invendables ».

Pour info, Pierre Drachline a édité, en tant qu’éditeur, « Un silence d’environ une demi heure » de Boris Schreiber. Roman de 1100 pages, récompensé du prestigieux prix Renaudot en 1996.

Powered by WordPress & Theme by Anders Norén & With support of Alexandre Balmes