Comme chaque année, Arash Derambarsh et Dentsu Aegis ont distribué gratuitement 1500 cartables et fournitures scolaires aux enfants de Courbevoie.
Remerciements aux partenaires « Carrefour », « Franprix », « le Rugby Club de Courbevoie » et aux parrains Hassane Kolingar (Racing 92) et Ryan Chapuis (Stade Français)
Arash Derambarsh avocat de Pierre Menes est l’invité de TPMP et de Cyril Hanouna. Copyright : C8, Canal Plus et TPMP. Avec la présence de : Valérie Bénaïm, Gilles Verdez, Bernard Montiel, Benjamin Castaldi, Géraldine Maillet, Kelly Vedovelli, Delphine Wespiser, Nicolas Pernikoff, Guillaume Genton
L’avocat Maître Arash Derambarsh en interview avec la journaliste Sonia Mabrouk
La Sorbonne reconnaît ses erreurs dans un rapport confidentiel selon “ Le Courrier de l’Atlas ” concernant le supposé plagiat d’Arash Derambarsh sur sa thèse.
Le Courrier de l’Atlas, qui avait sollicité l’université, explique : “A une majorité de nos questions, nous étions renvoyés à un rapport de l’enquête administrative interne”, un rapport qu’il ont réussi à obtenir. Ainsi dans ce rapport interne, l’Université confirme l’importance de recevoir une formation doctorale pour l’écriture d’une thèse. Rappelons qu’Arash Derambarsh n’en a jamais reçu et qu’il n’a jamais signé la moindre charte de l’Université. Le Courrier de l’Atlas indique que l’université confirme également qu’il n’y a eu aucune complaisance de la part de son jury de thèse.
Rappelons qu’Arash Derambarsh a été accusé de soutenir une thèse de complaisance. Concernant la confidentialité de la thèse, ce rapport interne dédouane Arash Derambarsh. Certains l’ont accusé d’avoir été à l’origine de cette demande. Il n’en est rien visiblement.
Enfin concernant le logiciel COMPILATION, l’Université aurait utilisé ce logiciel de la mauvaise façon. En effet, l’université aurait utilisé ce logiciel comme d’un outil « anti-plagiat » alors même que la société COMPILATION réfute fermement cela et continue de dire que son outil ne mesure que les similitudes et seule une main humaine peut établir le plagiat. Plagiat qu’il n’y avait pas dans la thèse d’Arash Derambarsh puisque tous les noms apparaissaient mais de façon éparpillées et maladroites (nom dans la bibliographie ou dans le corps de page notamment) : https://www.compilatio.net/blog/arash-derambarsh-conteste-la-fiabilite-de-compilatio
Rappelons que l’Université Paris 1 La Sorbonne avait condamné Arash Derambarsh pour la totalité de ces faits. Le journaliste du Courrier de l’Atlas, Yassir Guelzim, affirme dans son enquête que Thomas Clay (ancien président provisoire de cette université) n’a pas voulu révéler publiquement ce rapport.
Ce 3 février 2021, nous fêtons le cinquième anniversaire de la
loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette loi prévoit
deux mesures principales : elle oblige les supermarchés de plus de 400m² à
créer un partenariat avec une association d’aide alimentaire pour faire don des
invendus consommables. Cette loi interdit également aux distributeurs, sous
peine d’une amende de 10.000 Euros, de rendre impropres à la consommation des
invendus encore consommables.
A cette occasion, la Ville de Courbevoie se donne pour objectif
de devenir une ville référence en Europe dans sa lutte contre le gaspillage
alimentaire.
Grâce au maire de Courbevoie, Monsieur Jacques Kossowski, une
charte contre le gaspillage alimentaire vient d’être votée dans notre ville. Le
maire de Courbevoie avait d’ailleurs déjà signé en 2015 notre pétition et
proposition de loi contre le gaspillage alimentaire lorsqu’il était député des
Hauts-de-Seine (https://www.change.org/p/mettons-fin-au-gaspillagealimentaire-en-europe-stopfoodwaste)
Objectif de cette charte : Que tous les supermarchés
courbevoisiens fassent un partenariat avec une association caritative et qu’ils
ne jettent plus les invendus alimentaires. Ainsi, cette charte va au-delà de la
loi de 2016 qui impose aux seuls supermarchés de plus de 400m2 de donner leurs
invendus à une association. La ville de Courbevoie implique donc tous les
supermarchés et c’est une première en Europe !
Cette charte sera applicable dès ce 3 février 2021 à Courbevoie.
C’est une première étape qui va impacter ensuite tous les secteurs d’activités
comme les boulangeries, la restauration scolaire, la restauration collective,
les hôpitaux ou encore les maisons de retraite.
Cette loi française a fait ses preuves. Et nous devons
l’appliquer tant au niveau local qu’au niveau international. Ainsi avec cette
crise sanitaire sans précédent provoquée par le « Coronavirus
Covid-19 », il est plus que nécessaire de développer la solidarité et la
fraternité en France et en Europe.
La Fraternité doit être un des piliers de la construction
européenne car c’est une valeur qui permet aux citoyens européens de se
rapprocher. Cela passe par une entraide alimentaire.
Une loi historique en France contre le « Food Waste »
Face à cette aberration, près de 10 millions de Français n’ont
plus d’argent sur leur compte en banque à la fin de chaque mois et plus de
100 millions d’Européens vivent dans une situation de pauvreté sur le continent
(sources : INSEE et Eurostat).
En France, grâce à la loi, plus de 5000 nouvelles associations
ont bénéficié des invendus alimentaires. Et plus de 10 millions de repas ont
été distribués à des démunis. C’est une hausse de 22% du don alimentaire
(chiffres confirmés par le programme alimentaire mondial des Nations Unies).
C’est une loi efficace qui a été immédiatement applicable et n’a
rien coûté à l’Etat ni aux contribuables.
Mais pour que la loi soit pleinement efficace, elle se doit
d’être européenne… et on ne peut pas se satisfaire de la situation dans
l’Union Européenne aujourd’hui.
Avec cette crise sanitaire, la pauvreté s’est accrue partout en
Europe. Et alors que beaucoup ont du mal à nourrir leurs familles et à
faire face à la crise (étudiants, classe moyenne et retraités notamment),
chaque supermarché, dans l’Union Européenne, continue de jeter plus de 40kg de
nourriture par soir ! Cela correspond à 500€ de nourriture
consommable.
Il faut donc montrer des signes importants et concrets. Ainsi,
que les chefs d’Etat de l’Union Européenne, comme le Président Emmanuel Macron,
demande à étendre la loi sur notre continent en obtenant une directive
européenne contre le gaspillage alimentaire.
L’impact sur le plan européen d’une telle directive permettrait
d’éradiquer une partie de la faim sur notre continent.
Cette directive, à l’image de la loi votée en France ou à
Herstal en Belgique (grâce à Frederic Daerden) est simple : elle obligerait
chaque supermarché à faire don de ses invendus à l’association de son choix.
Elle faciliterait la récupération des invendus consommables d’un supermarché
par des bénévoles. Ces derniers pourraient ensuite les
distribuer immédiatement aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF.
Cet encadrement légal Européen aurait trois conséquences :
1) Que chaque citoyen Européen puisse créer une association et
obtenir une habilitation auprès des autorités compétentes.
2) Que chaque citoyen Européen puisse ensuite s’adresser à
l’enseigne de son choix, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une
distribution le soir même.
3) Enfin, que si un supermarché refuse, il soit exposé à une
lourde amende. En France, cette amende est de 10.000 € aujourd’hui.
La pétition « Stop au gaspillage
alimentaire en Europe »
soutenue par le Programme Alimentaire Mondial de Nations Unies, La Croix rouge
et Action contre la faim) a déjà dépassé 1,6 millions de signatures. Nous
sommes confortés dans l’idée que les Français et les Européens attendent cette
loi.
Arash Derambarsh est adjoint du Maire dans la ville de Courbevoie et avocat au Barreau de Paris. À l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire en France, il a reçu le prix « Win Win » en 2019 (équivalent du prix Nobel pour le développement durable).
La loi française contre le gaspillage alimentaire, votée le 3 février 2016, interdit aux grandes surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation, sous peine d’amende.
Elle rend aussi obligatoire le recours à une convention pour les dons réalisés entre un distributeur de denrées alimentaires et une association caritative.
En France, la loi a permis d’augmenter de 22% par an le nombre de repas distribués par les associations caritatives aux personnes qui ont faim. Cela représente plus de 10 millions de repas.
C’est « le premier étage d’une fusée » s’enthousiasme Arash Derambarsh. L’élu de Courbevoie(Hauts-de-Seine) délégué à la Ville verte et durable se réjouit de la signature d’une « Charte d’engagement pour la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la grande distribution » par le conseil municipal mercredi 9 décembre 2020.
« Envoyer un message aux 36 000 communes en France »
Le texte prévoit huit engagements pris par l’ensemble des supermarchés installés sur la commune. Il s’inscrit dans la continuité de la loi du 3 février 2016 relative au gaspillage alimentaire. Elle interdit notamment aux grandes surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation.
Mais à Courbevoie, tous les supermarchés sont concernés, qu’importe leur surface. « Nous demandons ainsi à chaque supermarché de notre ville (plus d’une trentaine) d’appliquer la loi et de les redonner aux associations caritatives (agréés et habilitées par la préfecture) » ajoute l’adjoint.
Selon Arash Derambarsh, c’est une première en France. « L’idée est d’envoyer un message aux 36 000 communes en France : faites appliquer la loi ! »
Les huit engagements signés avec les supermarchés :
1 – Favoriser le don aux associations courbevoisiennes ; 2 – Revoir les dates de péremption des produits proposés à la vente (allongement des périodes de consommation, suppression de la date pour certains produits non périssables) ; 3 – Faire des promotions anti-gaspillage alimentaire notamment pour les produits proches de la date limite de consommation ; 4 – Favoriser le reconditionnement des produits frais abîmés notamment pour les fruits et légumes frais ; 5 – Proposer de la vente en vrac ou à l’unité afin d’adapter les quantités achetées et réduire les emballages ; 6 -Développer des opérations de sensibilisation (opérations “Fruits et Légumes Moches”…) ; 7 – Mener une réflexion avec les fournisseurs afin de définir une stratégie de lutte contre le gaspillage alimentaire (chartes de qualité pour les produits…) ; 8 – Agir pour la valorisation des déchets (biométhanisation…).
Les restaurants, écoles et hôpitaux également visés
Au-delà des supermarchés, la Ville ambitionne de mener une campagne similaire contre le gaspillage auprès des restaurateurs, cantines scolaires, boulangeries, hôpitaux, cliniques ou encore maisons de retraite de la commune. Et les bons élèves pourraient se voir décerner un prix municipal chaque 16 octobre, journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Dans un précédent article (Arash Derambarsh : L’affaire qui a fait dysfonctionner la Sorbonne), nous relevions les dysfonctionnements qu’a connu l’université Paris 1- La Sorbonne sur le dossier Arash Derambarsh. Thèses non répertoriées, non utilisation du logiciel anti-plagiat, jury “non conforme” selon la commission disciplinaire… Selon l’administrateur provisoire de l’Université, Thomas Clay, l’enquête interne pointe “une série de dysfonctionnements internes et des fautes individuelles partagées entre de multiples acteurs.”
“Circulez, y a rien à voir ! ” C’est dans ces termes que l’on pourrait qualifier l’attitude de l’université Paris 1- La Sorbonne après l’affaire Arash Derambarsh. En effet, dans un communiqué, l’administrateur provisoire, Thomas Clay a voulu, selon ses propres mots “ne pas agir sous la contrainte ou la vindicte”. Après nos questions, Thomas Clay nous avait indiqué que l’université menait une enquête interne pour savoir d’où provenaient les dysfonctionnements qui ont ébranlé l’institution.
« Responsable mais pas coupable »
Dans un communiqué, l’administrateur provisoire de l’université Paris 1-La Sorbonne revient sur les indications de ce rapport. Il conclut “à une série de dysfonctionnements internes et à des fautes individuelles partagées entre de multiples acteurs, quoique de manière inégale entre eux.” Toutefois, il ne préconise “aucune poursuite disciplinaire individuelle, en plus de celle engagée et aboutie contre le doctorant lui-même”. L’Université s’exonère ainsi de toute remontrance et estime que ces erreurs ne méritent pas que l’on s’y attarde plus que ça.
Pour corriger le tir, Thomas Clay indique une refondation complète du système d’autorisation des soutenances et la vérification systématique du plagiat. Des préconisations qui devrait prendre effet dés le 1er décembre. Nous avons demandé à pouvoir analyser le rapport de l’Université Paris 1-La Sorbonne qui n’a pas répondu à notre sollicitation.
Enfin, l’administrateur provisoire estime qu’il va suivre les recommandations du rapport. Celui-ci ne préconise aucune sanction supplémentaire pour les membres de l’université Paris1-La Sorbonne. Il renvoie vers deux procédures en cours, une enquête préliminaire du parquet de Paris et celle disciplinaire conduite par le conseil de l’Ordre du barreau de Paris.
De son coté, Arash Derambarsh a déposé plainte pour cyberharcelement et atteinte à la RGPD auprès des procureurs de la République de Paris et Nanterre contre le compte anonyme “Thèse et Synthèse”. Ce compte avait publié pendant plusieurs mois 1000 tweets contre le doctorant durant la procédure disciplinaire entamée par l’Université Paris 1. Enfin, Arash Derambarsh fait appel de la décision du conseil disciplinaire de la Sorbonne auprès du Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER).
9 septembre 2020, Arash Derambarsh et ses amis du club « Courbevoie 3.0 » ont distribué 2000 cartables et fournitures scolaires aux enfants de Courbevoie. Un don a également été fait aux enfants de Beyrouth (Liban) qui ont souffert de l’explosion provenu le 4 août 2020. Merci à tous les soutiens :
– Pierre Menes (notre parrain)
– Groupe Dentsu Aegis Network
– Sylvain Bonnet (Beauty Sané)
– Groupe Carrefour
– IT 4 Girls
– Ville de Courbevoie (Monsieur le Maire Jacques Kossowski)
Le site d’information « WikiaAgri » (dédié au monde agricole et à l’univers agro-alimentaire) a publié un article fondé sur l’enquête d’investigation du site d’information le « Courrier de l’Atlas » .
Le site d’information « WikiaAgri » rappelle qu’Arash Derambarsh est le premier avocat de France à avoir gagné un procès de l’agribashing en faveur de l’agriculteur contre son agresseur.
L’article rappelle qu’Arash Derambarsh a récemment été mis en cause, accusé de plagiat pour sa thèse de droit. Aujourd’hui, à la faveur de cette enquête journalistique qui montre les défaillances de cette accusation, il contre-attaque, et porte plainte.
Une longue enquête du «Courrier de l’Atlas » disculpe Arash Derambarsh de toute responsabilité concernant l’affaire du supposé plagiat de sa thèse. Cette enquête édifiante du journaliste Yassir Guelzim met en lumière des dysfonctionnements importants de l’Université Paris 1 la Sorbonne et confirme sa mauvaise foi.
Le 11 décembre 2015 Arash
Derambarsh soutenait sa thèse, qui était validée par les directeurs de l’école
doctorale eux-mêmes (NDLR : François-Guy Trébulle et Patrice Jourdain).
Dans l’enquête précitée,
nous apprenons que :
– C’est l’école doctorale
de la Sorbonne qui a pris la décision de rendre l’accès à la thèse confidentiel
jusqu’en 2047 et a elle-même signé cette décision. La signature d’Arash
Derambarsh et des membres de son jury ne s’y trouve pas.
– Lors du conseil disciplinaire,
de nombreuses pièces ont été écartés de façon curieuse et arbitraire par le
rapporteur Jérôme Glachant et ses membres : l’attestation de témoins prétextant
que certains habitent dans la même ville que Monsieur Derambarsh (ndlr :
Courbevoie), un constat d’huissier pour prouver la bonne version et des
témoignages.
– Après avoir analysé sa
thèse, le « Courrier de l’Atlas » confirmera qu’il n’y a pas de plagiat mais
des erreurs méthodologiques et un manque patent de formation.
– Fait étonnant :
l’enquête du « Courrier de l’Atlas » affirmera que l’Université Paris 1 La
Sorbonne est coutumière des dysfonctionnements puisque 300 thèses ne sont
toujours pas enregistrées à cause d’une défaillance informatique de son école
doctorale.
– Enfin et surtout, le «
Courrier de l’Atlas » pointe du doigt le rôle d’un compte Twitter délateur
(Thèse et Synthèse), créé avant le premier tour des élections municipales.
Celui-ci ayant fait
pression sur l’Université de Paris 1 La Sorbonne et le maire de Courbevoie,
Jacques Kossowski, en publiant plus de 1000 tweets à l’encontre d’Arash
Derambarsh. Des tweets alternant souvent diffamation, cyberharcèlement et
atteinte à des données personnelles.
Le « Courrier de l’Atlas
» affirme que se cachent derrière ce compte anonyme deux professeurs et un
opposant politique local LAREM à Courbevoie.
Arash Derambarsh confirme
avoir déposé une plainte et une enquête de la police judiciaire est en cours.
Mon Père, Kioumars DERAMBAKHSH, est
décédé à 74 ans du « Coronavirus – Covid 19 » le mardi 31 mars à
l’hôpital Broca (Paris 13ème).
Sa mort restera comme un moment très
douloureux tant par sa situation deshumanisante que par sa rapidité foudroyante.
Kioumars DERAMBAKHSH était un très
grand réalisateur et cinéaste français d’origine persane (iranienne). Cinéaste,
photographe et pionnier du film documentaire en Iran, il a réalisé plus d’une
centaine de films.
Il est non seulement un artiste de
grand talent mais aussi d’une gentillesse et d’un humanisme extrême. Un homme
de culture qui avait beaucoup de valeurs, doué d’un grand sens de l’humour et
un orateur d’exception, toujours proche du peuple et de la nature.
Kioumars est né le 25 décembre 1945,
par un jour de Noël. Il neigeait. La deuxième guerre mondiale venait de se
terminer. C’est peut-être pour cette raison qu’il s’est dirigé vers la
réalisation de films pour la défense des opprimés, de l’environnement et de la
lutte contre la guerre et l’injustice,
Enfant, il a été scolarisé à l’école
franco-iranienne de Saint-Louis. Il y avait de nombreuses écoles de ce type à
l’époque : Râzi, Jeanne D’arc, Madame Arica, … Parce qu’effectivement, c’était
la culture française qui primait en ce temps-là. A Saint-Louis, on enseignait
la langue et la littérature persane la moitié de la journée, et durant l’autre
moitié, la langue et la littérature française. C’est ainsi qu’il s’est
familiarisé avec l’histoire comme Charlemagne, la Révolution française ou
encore les méfaits du gouvernement de Vichy dès l’âge de six ans. A sept ans, il
s’amusait déjà à construire la Tour Eiffel en maquette.
Cette école projetait également deux fois par semaine des films français. Des classiques comme ceux de Jean Rouch ou encore des documentaires variés. Ces derniers lui ont beaucoup apporté, au point de déterminer son parcours professionnel. Kioumars faisait effectivement partie de la troisième génération des écoliers issus de cet institution. Anecdote amusante : Nimâ et Hedayat avaient précédé sa venue. Sur la banquette même où il avait l’habitude de s’installer, il y avait leurs signatures, ce qui l’a amené plus tard à faire deux films sur la vie de ces deux immenses écrivains.
Mais un événement tragique va tout
faire basculer.
En février 1979, la révolution
islamique éclate en Iran. Mon Père et ma Mère, enceinte de mon frère jumeau
(Sia) et de moi, décident de venir en France, pays des Lumières. Mon Père connaissait
bien puisqu’il avait couvert les événements de Mai 1968 en prenant des photos
pour le magazine « Paris Match » et différentes agences de presse. Il
était déjà très ami avec les grands artistes et intellectuels iraniens comme Abbas
Attar, Reza Deghati ou encore Abbas Kiarostami.
Du fait de ce parcours humaniste et
bienveillant, Kioumars s’est souvent ainsi exprimé sur la condition de la
classe ouvrière dans des discours engagés et militants.
Au Festival des Arts de Shiraz à
Persepolis, il reçoit le prix du meilleur film pour « les Chameliers du Désert
» qui est le tout premier film qu’il réalise à l’époque. Un documentaire qui
reflète clairement sa pensée et son engagement pour la défense du peuple.
« Le Voyage du Printemps » qui
raconte les derniers jours de la vie de Sadegh Hedayat, « La Chouette Aveugle »
et Nima Youchidj, grande figure de la poésie contemporaine iranienne, sont tous
des films qui témoignent de l’intérêt qu’il porte pour les grands maîtres de la
littérature persane.
Kioumars va ensuite continuer son
travail dans le « cinéma documentaire » en valorisant le travail des
mineurs ; des hommes qui mettent leur vie en danger dans des mines de
charbon ou des pierres de turquoise. Ce documentaire s’interroge sur leur
identité et leur sécurité pour mieux dénoncer leurs conditions de travail et
les maladies qu’elles peuvent provoquer.
Pendant des années, accompagné de
son épouse Soraya (Sarah), il part à la visite des villages et de la vie
traditionnelle des nomades en Iran. Ce couple aura été soudé durant une cinquantaine
d’années. Ils symbolisent à eux la véritable définition de l’Amour et des
valeurs du couple.
A travers ses films, Kioumars
raconte une aventure humaine pour valoriser les communautés Bakhtiari, Turkmènes,
les tribus Qashqais, les temples Zoroastriens ou encore la magnifique communauté
juive en Iran. Il a ainsi fait un documentaire fabuleux sur le Tombeau de la
Reine Esther et Mordecai, tous deux enterrés en Iran.
Il avait beaucoup d’affection et
d’amour pour les autres au point de les valoriser.
Kioumars Derambakhsh se sensibilise
plus tard aux enjeux de l’écologie, au climat et à l’environnement.
En 1992, il réalise donc le film «
Attention », avec la participation de son frère Kambiz DERAMBAKHSH (grand
caricaturiste et dessinateur, décoré Chevalier des Arts et les Lettres en
2014). Ce film sera diffusé en prime time sur France 3.
Il réalisera également un autre chef
d’œuvre cinématographique, « Les Respirations de Maryam » ; l’histoire
vraie d’une jeune fille de la Province de Téhéran, atteinte d’une maladie de la
respiration due à la pollution.
Enfin, il a également rendu hommage à un grand personnage : Eugène Napoléon FLANDIN, explorateur et peintre français.
Kioumars DERAMBAKHSH est né à
Téhéran et il nous a quitté à Paris dans le 13ème arrondissement,
lieu de notre naissance à moi et mon Frère. Tout un symbole pour cette
transmission du flambeau qui nous oblige dorénavant. Il est enterré dans la
ville de Courbevoie (92). Il laissera un grand patrimoine culturel à son actif.
A nous de le cultiver et le transmettre dorénavant.
Petit, lorsque nous prenions le métro avec mon Père, il aimait nous dire lorsque nous arrivions à la bonne station : « Terminus, tout le monde descend ».
Mon cher Père, nous nous retrouverons forcément sur un quai ensemble. Pour fêter la Gloire de mon Père.
Né en 1979 à Paris, Arash Derambarsh est Docteur en droit et avocat au Barreau de Paris.
Arash Derambarsh s'est engagé très tôt en politique. Conseiller municipal Les Républicains depuis mars 2014 à Courbevoie, il est à l'origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l'unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l'a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l'auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du meilleur livre politique de l'année 2015.
En 2017, Arash Derambarsh a publié aux éditions Plon "Agriculteurs, les raisons d'un désespoir" (co-écrit avec Eric de la Chesnais, chef du service "agriculture" au Figaro).
Enfin, il publie en 2019 aux éditions du cherche midi son livre "Tomber 9 fois, se relever 10" qui parle de son parcours scolaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.