Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie et Docteur en Droit (PhD in Law)

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Joyeux anniversaire et pensée à Mouss Diouf !

Je voulais souhaiter un joyeux anniversaire à mon ami et auteur au cherche midi, Mouss Diouf.

Mouss vient de fêter ses 46 ans.

Victime d’un accident vasculaire cérébral avec complication rénale, cela nous rappelle que nous restons des êtres humains.

La vie se mord à pleine dent. Ainsi, le stress de la vie quotidienne, les petites polémiques ou encore le superflus ne doivent pas prendre le dessus sur l’essentiel : la vie.

Toutes mes pensées pour toi Mouss. Bon rétablissement !

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E-Blogs Wikio : le pari européen de Catherine Nivez

J’ai eu le plaisir de découvrir  E-Blogs Wikio et de converser avec la responsable de ce projet, Catherine Nivez. Sa citation donne du Sens : « Ce n’est pas la technologie qui est intéressante mais les gens qui sont derrière ».
Cathy a quatre passions : le journalisme, les nouvelles technologies, l’Europe et l’humain. Ce qu’elle fait m’a sensibilisé, avec ses collaborateurs Karolin Mulhaupt (en Allemagne), Claire Ulrich (en Italie), Laurent Delpit (Royaume-Uni) et Louis Baudry (en Espagne).
La générosité de ce projet est simple : relier les bloggers européens. C’est aussi une façon de construire notre Union Européenne et de créer du lien entre tous les citoyens.
Wikio : Fondé par Pierre Chappaz, Wikio est le 1er portail européen de blogs, implanté dans 5 pays d’Europe de l’ouest, connu des blogueurs grâce à son classement des blogs, le TOP BLOGS mis à jour tous les mois dans chaque pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni). Ce classement des blogs calcule le nombre de “backlinks” c’est à dire de liens qui relient les blogs entre eux. C’est la « force du réseau social » de chaque blog, la valeur des liens, que Wikio calcule.Avec E-Blogs ce ne sont plus les blogs les plus “liés” qui sont explorés, mais les plus “liants” d’un pays à l’autre. C’est la valeur des mots qui intéresse ici, au delà de la valeur des liens…

Chaque jour, les éditeurs sélectionnent des billets sur des blogs présents dans les 5 pays où Wikio est implanté : France Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni. Ensuite, les éditeurs traduisent le post dans les 4 autres langues (par des traducteurs professionnels).

L’objectif d’E-Blogs ?

Faire circuler les contenus de la blogosphère au delà des frontières et des barrières linguistiques, leur donner une dimension européenne. Comment franchir les frontières linguistiques ? Comment “lire” la blogosphère européenne ? Cette exploration s’appelle E-Blogs (blogs européens). E-Blogs est un laboratoire qui scrute la parole des blogueurs. E-Blogs se veut le reflet de la société civile européenne . Dès lors, ce regard est forcément subjectif et vivant. Cette revue de blogs évoluera au fil des semaines en fonction des retours… pour trouver, un sens commun, un lien commun entre tous les blogueurs européens. En sélectionnant les billets à traduire, l’objectif est de construire une revue européenne des blogs. Les contenus de la blogosphère vont circuler dans l’Europe !

Qui sont les blogueurs traduits ? ou Comment fonctionne la sélection des billets destinés à la traduction ?

La sélection des billets traduits se fait sur une dizaine de critères comme : quel est l’intérêt du sujet traité par le blogueur pour les internautes des autres pays ? Quelle est la valeur ajoutée du blogueur ? Son regard est-il différent d’un article de presse ou d’un communiqué ? De quoi parlent les blogueurs aujourd’hui en Italie, en Espagne, en France… ? Les blogs sélectionnés doivent aussi être classés dans le TOP 1000 Wikio de chaque pays.

Bon courage et longue vie à E-Blogs Wikio !

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TF1 : erreur de montage ou manipulation valontaire ?

TF1 : erreur de montage ou manipulation valontaire ?


A vous de juger. En tout cas, cette séquence du journal de 20h de TF1, présenté par Claire Chazal, m’a bien fait rire.

Jean-Claude Van Damme va très bien !

Après avoir lu les fausses informations véhiculées par Jean-Marc Morandini (qui est un multi-récidiviste des fausses nouvelles comme par exemple l’annonce de la fausse mort de Pascal Sevran ou le faux direct de Los Angeles pour les funérailles de Michael Jackson), Libération ou encore le site Twitchfilm, voici un communiqué publié au journal Le Point afin de rétablir la vérité. J’ai eu JCVD au téléphone et il va très bien.
Cependant, je trouve inadmissible le fait de diffuser, sans vérifier, de fausses informations concernant la santé d’une personnalité. Tout cela manque vraiment de professionnalisme et de rigueur. Avec internet, les informations vont à une vitesse folle et démentir derrière est très difficile. Lorsque l’information est légère, il n’y a pas d’impact. Mais lorsque l’information concerne la santé, il y a une victime personnelle et des victimes par ricochet (famille, amis,…).
Journal Le Point :
Que les fans se rassurent, Jean-Claude Van Damme est au meilleur de sa forme, et son coeur est intact. Une rumeur, lancée sur Internet, prétendait en effet mercredi que la star bruxelloise avait été victime d’une « attaque cardiaque mineure » sur le tournage du film Weapon à la Nouvelles-Orléans (Louisiane, sud des États-Unis) et qu’il avait été brièvement hospitalisé. Arash Derambarsh, son éditeur au Cherche Midi, qui prépare la publication de ses mémoires pour février 2011, a aussitôt « démenti formellement le malaise cardiaque et la présence de Jean-Claude Van Damme à la Nouvelle-Orléans dimanche dernier » : « Jean-Claude va très bien. En effet, nous avons fêté ses 50 ans ensemble à Paris », déclare le communiqué.

Quelques heures plus tard, depuis son profil Facebook, l’acteur demandait lui-même à ses fans de ne pas croire aux « rumeurs » et assurait être « en forme à 100 % ». « Ne croyez pas s’il vous plaît aux rumeurs véhiculées par des sites non officiels consacrés à JCVD », écrit en anglais l’acteur belge connu pour ses gros muscles et ses films d’action. « Jean-Claude Van Damme est en forme à 100 %, s’entraînant bien pour engager le combat et envoyant de l’amour à ses fans et ses amis », était-il écrit mercredi sur sa page du réseau social. Sur l’un de ses sites internet, l’acteur a posté un message comparable, précisant qu’il n’a « jamais été aussi en forme » et qu’il n’a pas été victime d’une attaque cardiaque.

jcvd.jpgAntoine Henriquet (producteur), Jérôme Fouqueray (Directeur Général Fun Radio – RTL 2), Jean-Claude Van Damme, Frédéric de Vincelles (Directeur Général W9), Arash Derambarsh (éditions du cherche midi) – Paris le jeudi 14 octobre 2010 à Fun Radio (Groupe RTL)

Publiez un livre : trucs et astuces

Je reçois près de 400 projets par mois.

Malheureusement, il y a beaucoup de refus. Et souvent parce que les auteurs n’ont ni les codes ni les astuces pour séduire l’éditeur.

C’est pourquoi, voici quelques clefs, trucs et astuces.

1) Quels sont les raisons principales qui poussent à refuser un manuscrit ?

Je pense que la première chose qui pousse à refuser un texte est la présentation que l’auteur fait de lui-même ou oublie justement de faire. La deuxième est la qualité du texte qui laisse à désirer dans la plupart des cas et la troisième chose qui me tient le plus à coeur est la présentation du texte. Car présenter un manuscrit à un éditeur fait appel à des codes stricts et le manquement à une présentation impeccable est pour moi rédhibitoire.

2) Qu’est ce qui séduit dans un projet littéraire ?

Je crois que chaque projet littéraire doit correspondre à un sens profond du texte accompagnée d’une portée littéraire et d’un message fort. Donner du Sens à un ouvrage, à une création doit être le but ultime.

3) Conseil avant d’envoyer un manuscrit à un éditeur 



D’une part, sur le plan de la forme, je ne dirais jamais assez d’aérer vos textes et de les rendre lisibles. Il est fortement conseillé de ne pas envoyer un texte manuscrit mais tapé à la machine, ou plutôt à l’ordinateur. Choisissez une police simple (Times, Arial, Book Antiqua), évitez toutes les polices fantaisies ! Préférez une taille de police de 12, éventuellement 14, jamais plus gros. La taille 10 peut-être tolérée dans le cas de longs ouvrages.

Choisissez un format A4, un interlignage de 1,5 afin d’aérer le texte et de permettre d’éventuelles notations. De même laissez des marges assez importantes, 2,5 cm en haut et en extérieur, 3cm en bas et 3cm en marge intérieure (pour la reliure). Pensez à numéroter vos pages : le numéro en bas, centré ou extérieur.

Plus votre manuscrit sera agréable à lire, plus il a de chance d’être accepté (lorsque l’éditeur ou le comité de lecture ouvre le manuscrit, il doit avoir envie de le lire, et ne doit surtout pas être découragé). Un manuscrit ne sera pas forcément refusé parce qu’il est mal présenté, mais convaincre l’éditeur sera un peu plus aisé.

D’autre part, concernant votre texte et donc sur le fond. Il ne faut jamais prendre par la main le lecteur et lui imposer une lecture. Je m’explique. Un auteur ne doit pas abuser des points d’exclamation dans une description. Au contraire, c’est par la description, par la narration et la mise en forme de l’histoire que le lecteur pourra être guidé. Ainsi, l’auteur doit se faire le plus discret possible.

Une astuce : Faites comme Jules Vallès pour son roman « l’Enfant ». Celui-ci utilisa son personnage principal, « Jacques Vintgras » (usage du même initial) pour conter sa propre vie.

Autre conseil : ne pas mettre de mots en gras ou avec une police différente uniquement pour attirer l’attention du lecteur.

Par ailleurs, un texte doit réunir environs 1500 à 2000 signes par feuillet (page).

Ensuite, il faut relier le manuscrit par agrafage, baguette de serrage ou ressort. Il faut savoir que la plupart des éditeurs traditionnels ne lisent pas sur internet mais sur papier.

Enfin, l’auteur doit accompagner obligatoirement son projet d’une lettre de présentation et même d’un CV s’il le faut. Il faut bien comprendre que l’éditeur ne vous connait pas…en général. De plus, n’oubliez pas d’y joindre un synopsis ou un plan détaillé afin de faciliter le travail de l’éditeur.

livre.jpgCe post a été traduit en 5 langues sur E-Blogs WikioCopyright

Pourquoi nous publions le livre « Omerta dans la police » ?

Depuis plusieurs semaines, je reçois de nombreux appels de hautes personnalités politiques, de fonctionnaires de police et de journalistes concernant le livre de Sihem Souid (« Omerta dans la police » – Abus de pouvoir, homophobie, racisme, sexisme).

Homophobie, racisme, course aux chiffres, sexisme, bavures, abus de pouvoir et pressions : voici le quotidien de certains fonctionnaires de police, garants de l’ordre public et défenseurs des libertés publiques. Sihem Souid, publie un rare réquisitoire dénonçant « omerta » et « discriminations » à la police aux frontières (PAF) service de pointe dans le contrôle de l’immigration, notamment aux aéroports de Charles de Gaulle et Orly.

Française d’origine tunisienne, aujourd’hui adjointe administrative à la préfecture de police de Paris, Sihem Souid, 29 ans, explique avoir subi et vu tellement de choses graves qu’elle ne peut plus se taire. Sortie major de sa promotion, elle croyait que la police nationale était au service du public et des citoyens, mais elle s’aperçoit progressivement que l’institution républicaine n’est plus la garante des valeurs qu’elle est censée défendre.

Elle est allée, accompagnée de plusieurs collègues, jusqu’à saisir la justice pénale pour dénoncer ces comportements. Ces risques, elle les a pris au détriment de sa carrière mais aussi de sa vie personnelle. Chantages, pressions, menaces, sa plainte la poursuit jusque dans sa vie de citoyenne.

Le cherche midi éditeur a décidé de publier son récit et je vais expliquer pourquoi.

En tout premier lieu, le cherche midi a toujours défendu les institutions de la République en matière de justice. Je rappelle que nous avons publié et rendu hommage à l’histoire de la gendarmerie nationale, au GIGN (récit de Jean-Luc Calyel), au métier de Négociateur au RAID (remerciement à Monsieur Amaury de Hauteclocque et à Christophe Caupenne), des magistrats comme Philippe Bilger ou encore prochainement avec le vice-batônnier de Paris, Maître Jean-Yves Leborgne.

Par ailleurs, nous soutenons les valeurs de la République qui proclament que chaque citoyen a des droits, des devoirs et des obligations. La société Française souffre de ses divisions, de sa désorganisation et de ses doutes sur son avenir, voire de son destin. Nous devons réagir et pointer du doigt les incohérences de ce sytème. C’est de notre fonction et de notre obligation d’éditeur que de faire bouger les lignes de la République.

Enfin, nous ne pointons pas du doigt une responsabilité collective. Les forces de l’ordre sont, dans la très grande majorité, des femmes et des hommes que nous admirons pour leur dévouement au service des français. Et c’est justement pour cette raison que nous souhaitions publier le récit de cette jeune fonctionnaire de police. En effet, cette femme aime la police, elle veut se mettre au service de l’intérêt général. Mais le système est devenu une usine à gaz. Ce système ne marche plus. Mais ce système, ce n’est pas le système de Nicolas Sarkozy ou d’autres politiques. C’est un tout qui a été bâti de longues dates. Dire que ce système est de la responsabilité d’un seul homme ou d’une seule femme est démagogique, politicien et n’a pas de sens. C’est de notre responsabilité à tous. Nous avons chacun à nous remettre en cause dans notre comportement.

Aimons-nous si peu la France pour la voir glisser peu à peu ? Non, c’est pour cette raison que nous voulons aider la République. Car cette République, c’est la nôtre. Il faut la préserver.

Nous voulons une police républicaine afin qu’elle soit légitime pour sanctionner et verbaliser les contraventions, les délits et les crimes. Aujourd’hui, il y a de la défiance, de la méfiance et de la crainte. Ce n’est pas admissible et ce n’est pas ce que nous voulons pour notre République Française.

Sihem Souid débute son ouvrage par la phrase suivante : « cet ouvrage n’est pas un pamphlet. Il s’agit d’un vécu de l’intérieur de l’institution policière. Tous les faits énoncés le sont sur la base de témoignages, de documents, procès-verbaux, comptes-rendus officiels, rapports et notes de service. Avec ce livre, il est possible que je perde mon emploi mais si la vérité est à ce prix, je n’aurai aucun regret ».

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« Omerta dans la police » : Débat Henri Guaino – Sihem Souid
envoyé par editions-Derambarsh.

La Légion d’Honneur n’est pas un cadeau !

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Ce qui était une décoration au-dessus de tout soupçon  est devenu aujourd’hui sujet à débat.


En effet, pas un jour sans son lot de polémique et de suspicion concernant la décernation de cette médaille. Il y a bien sûr l’affaire controversée « Patrice de Maistre – Eric Worth », le procureur Jean-Claude Marin qui a été critiqué par Dominique de Villepin pour avoir enquêté à charge contre lui dans le dossier Clearstream, le refus des journalistes Marie-Eve Malouines (France Info – Radio France) et Françoise Fressoz (journal Le Monde), la décoration de nombreux peoples comme Daniela Lumbroso ou encore l’économiste Alain Minc. Mais cela ne date pas de la présidence de Nicolas Sarkozy. Ainsi, au début, mais vraiment au tout début, la Légion d’honneur voulue par Bonaparte répondait à une demande bien réelle de la population française, privée par la Révolution des ordres royaux. Et notamment de l’ordre de Saint-Louis, créé par Louis XIV, qui ouvrait la voie de l’anoblissement à ses membres au bout de trois générations et dont le Premier consul s’inspirera à la fois pour la couleur (le rouge) et certains grades (chevalier, commandeur, grand-croix) lorsqu’il instaurera son équivalent républicain.

La raison d’être du tout nouvel Ordre était, officiellement, de récompenser les militaires ou les civils ayant rendu d’éminents services au pays. Dans la première remise de 1804, pensée et servie par le général Bonaparte, devenu l’empereur Napoléon Ier, on trouve successivement une série de soldats méritants, mais aussi des savants, Monge, Chaptal et Jussieu, ainsi que David et Houdin. Autant dire, que des éminentes personnalités.

Curieusement, la Restauration puis le régime de Louis-Philippe conservèrent, à quelques modifications près, noblesse oblige, cette Légion imaginée par Napoléon, emprisonné à Sainte-Hélène. Signalons que c’est le Président Louis Napoléon Bonaparte, un an avant de devenir Napoléon III (dit « le petit »), qui permit aux dames et demoiselles de s’accrocher le ruban sur le sein.

La République installée, le ruban rouge va connaître son heure de gloire. Les gouvernements qui se succèdent en font un usage débridé. Chaque notable, si insignifiant soit-il, veut l’avoir sur son costume du dimanche. Un président de la République, Jules Grévy, doit même démissionner en 1887 juste après sa réélection à cause de son gendre, un nommé Wilson. Ce dernier s’était établi vendeur de décorations en association avec un général du ministère de la Guerre, ce qui rapportait beaucoup mais faisait mauvais effet.

François Mitterrand en a lui-même épinglé plus de 1 500.

Cette phase de grande distribution, moralisée un moment par la guerre de 14-18, reprend après Vichy. Puis le Général de Gaulle tente de limiter l’inflation en imposant des quotas : pas plus de 125 000 distingués vivants au total dans les cinquante années à venir. On est loin du compte à l’époque, puisque près de 300 000 Français et Françaises sur pied arborent la Légion d’honneur, malgré l’instauration d’un autre ordre national, le Mérite, censé consoler les impétrants privés de ruban rouge.

Avec des hauts et des bas, les restrictions gaulliennes vont tout de même finir par s’imposer : on en est aujourd’hui à plus 113 000 membres vivants de l’Ordre, tous grades confondus, et les militaires supplantant très légèrement les civils.

Chacun sait que les listes de nommés et de promus sont publiées trois fois par an au Journal officiel : le 1er janvier, le dimanche de Pâques et le 14 juillet. Mais beaucoup de gens ignorent que cette énumération ne constitue qu’un préliminaire. Encore faut-il arriver jusqu’à la remise de la médaille désirée par une notabilité quelconque, l’idéal restant bien sûr le chef de l’Etat lui-même, grand maître de l’Ordre.

Il arrive que le Conseil de la grande chancellerie, à qui appartient la décision finale, en accord avec le président de la République, ne décerne pas la Légion d’Honneur. En effet, il a deux sortes de « bannis » du ruban rouge : les rebelles et les individus qui ont des problèmes avec la justice.

Les premiers sont les personnalités qui ont échappé, par miracle, aux «enquêteurs» de l’Ordre chargés de vérifier par lettre ou par téléphone si elles acceptent la distinction proposée par un autre légionnaire, comme le veut l’usage. En général, les réticents sont détectés avant même leur inscription au JO : Catherine Deneuve, Simone Signoret et Yves Montand, Raspail, Lamennais, Gérard de Nerval, Littré, Barbey d’Aurevilly, Gustave Courbet, Béranger, Maupassant, Pierre et Marie Curie, Degas, Ravel, Gide et Sartre ont, entre autres, refusé de figurer sur les «listes rouges». Ceux qui passent entre les mailles du filet protecteur et découvrent leur nom dans un journal sont très rares : Brigitte Bardot, Claude Lelouch et Coco Chanel, qui trouvait qu’«un ruban rouge ça vous fout en l’air un tailleur», appartiennent à cette catégorie.

Dans les autres cas, il y a eu des controverses judiciaires comme le cas Papon. En effet, au départ, aucune réaction de la grande chancellerie ni de son grand maître après l’inculpation de Papon pour complicité de crimes contre l’humanité. Rien non plus lors de son renvoi devant les assises. Et silence total lors de sa condamnation, le 2 avril 1998. Mais à la suite de sa condamnation, Michèle Alliot-Marie déclara qu’à la suite de la décision de justice, la République a décidé de retirer la croix de commandeur de la légion d’honneur à celui-ci.

Le problème est donc simple, il s’agit de redonner de la crédibilité à cette décoration.Une initiative est donc à saluer. C’est celle de Rodolphe Oppenheimer, petit-fils d’Edgar Faure. Celui-ci a créé l’Association des décorés des Arts et des Lettres afin de prolonger la pensée d’André Malraux qui avait fondé l’Ordre des Arts et des Lettres en l’imaginant, patrimoine national, « respecté et envié des artistes, des écrivains, des créateurs ». Notre République doit redevenir une émulation afin de tirer tous les Français vers le haut. Et cela passe forcément par ce genre d’initiative.

Will.I.Am – It’s a New Day – Victoire de BARACK OBAMA !

Will.I.Am – It’s A New Day – Victoire de Barack Obama !

Will.I.Am – It’s a New Day – Victoire de BARACK OBAMA !

Barack Obama, né le 4 août 1961 à Honolulu, dans l’État d’Hawaï, est le 44e et actuel président des États-Unis.

Fils d’un Kényan noir et d’une Américaine blanche du Kansas, il est le premier Afro-Américain ayant accédé à la présidence des États-Unis. Son parcours a suscité chez les électeurs comme dans les médias du monde entier un grand intérêt.

Après avoir été travailleur social, plus spécifiquement « organisateur de communauté » (community organizer en anglais), dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie d’Harvard, il enseigne le droit constitutionnel à l’Université de Chicago de 1992 à 2004.

Barack Obama entre en politique en 1996 : il est élu au Sénat de l’Illinois où il effectue trois mandats, de 1997 à 2004. Il connaît l’échec lors de sa candidature à l’investiture du Parti démocrate pour la chambre des représentants en 2000 mais l’obtient en mars 2004 pour le Sénat des États-Unis. Barack Obama se distingue notamment par son opposition précoce à la guerre lancée par George W. Bush en Irak et par le discours qu’il prononce en juillet 2004 lors de la convention démocrate qui désigne John Kerry comme candidat à la présidence, prestation remarquée qui le fait connaître pour la première fois au plan national.

Élu sénateur en novembre 2004, il déclare sa candidature à l’investiture démocrate pour la présidence des États-Unis le 10 février 2007 à Springfield. Il remporte les primaires face à Hillary Clinton et est officiellement désigné candidat lors de la convention de son parti à Denver, le 27 août 2008.

Après avoir remporté avec 52,9 % des voix et 365 grands électeurs, le 4 novembre 2008, l’élection présidentielle contre le républicain John McCain, Barack Obama entre en fonction le 20 janvier 2009.

Le 9 octobre 2009, il reçoit le prix Nobel de la paix.

U2 – Sunday bloody sunday – democracy in Iran (Paris 2010)

Concert de U2 au Stade de France à Paris (France) le samedi 18 septembre 2010.

U2 soutient la démocratie et les droits de l’Homme en Iran sur fond de « Sunday Bloody Sunday ». Bravo!

Ambiance extraordinaire !

U2 – Sunday bloody sunday – democracy in Iran (Paris 2010)
envoyé par cherche-midi-derambarsh.

Concert U2 à Paris ! La légende continue !

Le plus grand groupe de pop rock au monde est à Paris le 18 septembre 2010 pour un concert unique au Stade de France.

U2 est un groupe irlandais de rock formé en 1976 à Dublin. Il est composé de Bono (Paul Hewson) au chant, The Edge (David Evans) à la guitare, au piano et au chant, Adam Clayton à la basse et Larry Mullen Junior à la batterie.

Depuis les années 1980, U2 s’est imposé sur la scène mondiale comme l’un des plus grands groupes de rock. On lui doit notamment les albums War, The Joshua Tree, Achtung Baby et All That You Can’t Leave Behind.

Sunday Bloody Sunday, New Year’s Day, Pride (In the Name of Love), With Or Without You, I still haven’t found what I’m looking for, Where The Streets Have No Name, Desire, One, Beautiful Day ou Vertigo sont quelques exemples de succès planétaires du groupe.

U2 a vendu 170 millions d’albums (juin 2009) et a également remporté 22 Grammy Awards. U2 est classé numéro 22 dans la liste des 100 plus grands artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone.

Depuis le milieu des années 1980, le groupe défend la cause des Droits de l’homme et Bono a été en lice pour le Prix Nobel de la paix en 2003 et en 2005. Il a aussi fait la promotion d’Amnesty International lors de ses concerts. Les membres du groupe deviennent d’ailleurs « ambassadeurs de conscience » de l’organisation en 2005. En décembre 2005, Bono est nommé « Personnalité de l’année 2005 » par le Time Magazine pour son combat en faveur de l’Afrique.

Le dernier album studio de U2, publié en février 2009, se nomme No Line On The Horizon.

5940_230936290054_585995054_7670538_6189Stade de France (Paris – France) – samedi 11 juillet 2009

Photo-011.jpgStade de France (Paris – France) – samedi 11 juillet 2009

y1pYjck6oTihUJdeKwEuFEGUj9cqfzVUAOzs_ayqJ’ai eu la chance de rencontrer Bono et de discuter avec lui, notamment sur les problèmes de l’endettement du continent Africain. C’est un homme passionné, généreux et qui fait de la vraie Politique. Un grand Monsieur. 

Emission « culture vive » sur RFI pour le livre « carton rouge ! Les pensées du football »

J’ai été l’invité de l’émission « Culture vive » sur RFI pour le livre « Carton rouge ! Les pensées du foot », publié aux éditions du Cherche-Midi (07:51)

par Pascal Paradou (journaliste à RFI), le vendredi 9 juillet 2010

Pays-Bas – Espagne, ce sera donc, ce dimanche 11 juillet, la finale de la Coupe du Monde. Excitations pour les uns, soulagement pour les autres. D’ici là nous avons encore le temps de nous pencher sur le petit livre d’Arash Derambarsh. Le cherche midi (avec Arnaud Hofmarcher et Marie Misandeau) vient de publier Carton rouge !

Les pensées du foot dans la Collection « Le Sens de l’humour » aux éditions du Cherche-Midi. Un bêtisier pour les amateurs et les allergiques au football. Un recueil de maximes du genre « On a perdu parce qu’on n’a pas gagné », « Ça m’est égal de perdre tous les matchs si on est champion à la fin » et d’autres perles et paroles d’humoristes, de joueurs, d’entraîneurs, de commentateurs et même de Jean-Luc Godard : « La révolution en France devient plus facile. Vous supprimez le football à la télé et les gens descendent dans la rue ». Un échange philosophique sur le terrain de foot ? Le football provoque-t-il de la pensée ou plutôt des brèves de comptoir ? Réponse avec l’éditeur Arash Derambarsh, invité de l’émission Culture vive sur RFI.

Les pensées, blagues et anecdotes réunies dans cet ouvrage, toutes plus désopilantes les unes que les autres, ne laissent aucun doute : le rire et le foot font très souvent bon ménage.

Que l’humour soit volontaire ou non, cruel ou moqueur, il est en tout cas bien présent, sur le terrain comme dans les vestiaires. Paroles d’humoristes, de joueurs, d’entraîneurs, de commentateurs, c’est à un véritable festival que nous vous invitons ici, qui ne laissera personne sur la touche !
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Pour la petite histoire, j’avais pronostiqué en direct la victoire de l’Espagne 1 – 0 !

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Salon du livre d’Ouessant : un salon humain et efficace

salon-du-livre-ouessant.jpgUn jour aux éditions du cherche midi, Olivier de Kersauson et moi avions discuté à propos du salon international du livre insulaire d’Ouessant. Il me disait que ce salon est humain, efficace et que c’est un moment de bonheur. Il ne croyait pas si bien dire.
En effet, lorsque j’ai eu le plaisir d’être contacté par Jean-Lou Bourgeon, un amoureux du livre, de la Bretagne et d’internet, j’ai été enthousiaste pour venir. Cependant, ce salon tombait en plein milieu de ma prépa d’avocat. J’ai finalement accepté et je n’ai pas été déçu.
L’île d’Ouessant (Enez Eus en breton, Ushant Island en anglais) est une commune insulaire du département du Finistère, dans la région de Bretagne, en France. Le bourg d’Ouessant s’appelle Lampaul et ses habitants sont appelés Ouessantin et Ouessantines. Il y a 857 habitants vivant sur cette ile.
Depuis 1999 se tient tous les ans à Ouessant un Salon du livre insulaire au mois d’août. Je tiens donc à saluer Isabelle Le Bal pour sa générosité et son travail formidable depuis douze ans.
Ainsi, ce 12e salon international a eu lieu du mercredi 18 au dimanche 22 août.
J’ai eu un vrai moment de bonheur durant ce salon. J’ai rencontré des gens passionnés par la vie, par les autres, qui ont un amour invétéré pour la nature et une fierté d’être breton. J’ai eu la chance de voir le phare du Nividic (élevé à une hauteur de 35 m), le phare du Stiff (construit en 1695 par Vauban et inscrit au titre des monuments historiques depuis le 1er juin 2006), le phare de la Jument (47 m. de hauteur) ou encore le phare de Kéréon (48 m. de hauteur). Mais ce qui m’a le plus marqué est le nombre incroyablement élevé de moutons. Certains locaux m’ont même affirmé qu’il y en avait autant que le nombre d’habitants…
Ce salon est un grand moment humain. L’inauguration a été faite de façon très « bretonne » avec kilt, cornemuse et costumes traditionnels. J’y ai rencontré des personnes dont j’en garderai un grand souvenir. Je pense notamment à Jean-Yves Cozan (ancien député et actuel conseiller général), Denis Palluel (maire d’Ouessant), Henry Le Bal, François Bon, Thierry et Isabelle Crouzet, Michèle Dreschler, Bruno Rives, Yal Ayerdhal, Gwen Català, Clément Monjou, Lorenzo Soccavo, Louis Tirilly, Sophie Deniel, Sara Doke, Lise Hascoët, Alexis Jaillet, Joachim Bon, Michèle Dujardin, Mathyeu Le Bal, Joëlle Lalbin, Joël Richard, Françoise, Jean-Yves, Jean-Pierre, Alain, Hiette, Martine, Christiane, Annie, Marc, Vincent, Sophie, Maxime, Quentin, Pierre, Luc, Corine, Nolwen, Gurwan, Dupond, Jean, Adelaïde et à tous les bénévoles. Merci à eux.
Enfin et surtout, dans « salon du livre d’Ouessant », il y a « salon du livre ». Et ce salon est terriblement efficace. Cette année, le jury a été composé par Anne Queffélec, Danièle Auffray, Gwen Catala, Gilbert David, Nivoelisoa Galibert, Catherine Domain et Gérard Le Gouic. Le prix du livre insulaire récompense chaque année des nouveautés parues dans l’année. L’objectif est de mettre en valeur des écrivains et des livres de la matière insulaire pour des ouvrages récents.
L’insularité s’entend soit par l’insularité des auteurs (auteurs nés, vivants, travaillant sur une île, et qui proposent dans leurs ouvrages une inspiration marquée par l’insularité) ou l’insularité des ouvrages (livres écrits par des auteurs extérieurs au milieu insulaire, mais dont l’inspiration est nourrie par les îles réelles ou imaginaires).
La particularité de ce salon est le développement du « Numér’île », mise en place par Jean-Lou Bourgeon. Il consiste à débattre, avec de nombreux intervenants, à propos du problème que pose le livre numérique. Le débat a été vif, franc et direct. Je suis un grand partisan du livre numérique (Kindle, Ipad, Reader).J’ai donc défendu ma position. De nombreux points de vue ont été échangés et c’est tant mieux ainsi. Le débat doit permettre de faire avancer le monde. Pour citer mon ami Thierry Crouzet, « nous devons tout embrasser. Au cours d’une époque de transition, nous n’avons pas d’autres choix. Les spécialités de demain n’existent pas et nous devons les inventer. Tandis que les spécialités d’hier n’existent déjà plus ». Effectivement, il faut avancer et refuser le conservatisme que j’ai tant critiqué. Il ne faut pas avoir peur de l’avenir. Débattre, c’est organiser notre destin.
Chateaubriand dit d’Ouessant la chose suivante (« Mémoires d’outre-tombe » Volume 1): « Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; celui qui voit Groix, voit sa joie ; celui qui voit Ouessant, voit son sang ». Je partage pleinement cet avis.
Ainsi, venir dans ce salon qui rassemble des auteurs venus des îles des quatre coins du monde, c’est faire honneur à ce dicton breton. J’y reviendrai forcément.

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Ne pas crier victoire trop vite !

J’ai été amusé par le post de Nicolas Bordas (Président de TBWA/France), intitulé « Et s’il ne fallait pas vendre la peau de l’ours ? » . J’ai eu envie de le faire partager sur mon blog. Bravo pour la trouvaille.

Vidéos à voir impérativement !

Voici l’extraordinaire penalty qui va donner longtemps quelques regrets au gardien de but de Rabat, qui est passé en quelques secondes du statut de héros à celui de zéro, son équipe étant finalement battue par Fes, 7 buts à 6.

Voici également l’incroyable dernière seconde du match de basket entre le Partizan Belgrade et le Cibona Zagreb.

Comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué !

Le député UMP Eric Ciotti ne connaît pas la loi !

Dans l’ombre du Ministre Christian Estrosi, le député niçois Eric Ciotti s’est fait un nom avec des propositions de loi controversées.

En effet, le secrétaire national de l’UMP en charge de la Sécurité prépare un texte sur la responsabilité pénale des parents des mineurs délinquants.  Ainsi, il propose deux ans de prison ferme quand ceux-ci n’auront pas fait respecter les obligations auxquelles seront soumises leurs enfants condamnés.

« La phrase exacte de la proposition de loi sera: « ‘Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis' ».

Il est lassant de rappeler la loi à un député, censé être un législateur.

Je rappelle donc à Eric Ciotti que conformément à l’article 121-1 du code pénal :  » Nul n’est responsable pénalement que de son propre fait ». En France, nous appliquons le principe de la responsabilité pénale personnelle.

Ce principe qui avait déjà acquis une valeur législative avec le code pénal de 1994 a, depuis la décision du Conseil constitutionnel du 16/06/1999, acquis une valeur constitutionnelle.

Par ailleurs, la juridiction doit constater dans sa décision la participation personnelle à l’infraction de chaque mis en cause qu’elle entend condamner. Ce principe de la responsabilité pénale personnelle trouve son prolongement dans le principe de la personnalisation de la sanction.

Dès lors, ce principe prohibe toute notion de responsabilité collective, de responsabilité pénale du fait d’autrui ou les présomptions irréfragables de responsabilité et de culpabilité.

Par conséquent, cette proposition démagogique et populiste du député Eric Ciotti est inapplicable.

543818_sans-titre.jpgEric Ciotti, à côté du Président de la République Nicolas Sarkozy et du ministre chargé de l’Industrie Christian Estrosi 

Le roman  » Birmane  » : la générosité de Christophe Ono-dit-Biot

Cet été, durant la préparation de mon concours d’avocat, j’ai lu l’ouvrage de Christophe Ono-dit-Biot : « Birmane » (éditions Plon).

Ce roman a reçu le Prix Interallié en 2007. Un Prix prestigieux au côté du Prix Goncourt et du Prix Renaudot .

Et pour cause, il rend hommage à la Birmanie, à son peuple et à son histoire. D’ailleurs, je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée affectueuse pour la Birmane Aung San Suu Kyi, femme politique placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir.

A travers ce roman, à mi-chemin entre une aventure, une fantasmagorie pleine d’imagination et une carte postale, il y a avant tout une histoire humaine : celle de César et de Julie.

Dès lors, peux-t-on parler d’une auto-fiction ? Je pense que oui. D’ailleurs, un roman sans une touche personnelle n’existe pas. Christophe est un vrai romancier et ce roman est simple à lire. 

Humainement, Christophe Ono-dit-Biot est un garçon simple, curieux et terriblement cultivé. Fan de football et de l’écriture, il aime les voyages puisqu’il a été grand reporter au journal Le Point.

Il représente le renouvellement de la littérature française.

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