Arash Derambarsh a été avocat de 2018 à 2023 et est dorénavant juriste.
Il a obtenu son doctorat de droit (PhD in Law) après avoir soutenu en anglais une thèse de droit intitulée « The Issues and Legal Controversies of Food Waste from Antiquity to the Present Day » (30 mai 2025 – Yerevan State University).
Il a publié de nombreux articles juridiques et académiques dans de prestigieux journaux scientifiques sur différents thèmes (droits internationaux, histoire du droit, gaspillage alimentaire, droit pénal, droit de l’environnement,…).
Il s’est également exprimé au sein de grands médias français et internationaux.
Cette bibliothèque des Nations Unies intègre la plus prestigieuse bibliographie académique et scientifique internationale en matière environnementale et développement durable.
Arash Derambarsh et le maire de Courbevoie Jacques Kossowski au siège de la FAO à Rome en Italie (octobre 2024)
Un engagement né d’un constat simple : la nourriture ne doit pas être jetée
Depuis le début des années 2010, Arash Derambarsh s’est imposé comme l’une des figures les plus visibles de la lutte contre le gaspillage alimentaire en France. Élu municipal à Courbevoie, juriste de formation et militant associatif, il s’est rapidement fait connaître pour ses actions coup de poing, sa communication assumée et sa volonté de faire évoluer la loi afin de mieux protéger les plus précaires.
Pour lui, la lutte contre le gaspillage alimentaire est à la fois une urgence sociale — aider les personnes dans le besoin — et une urgence environnementale — réduire le gâchis massif des ressources.
Arash Derambarsh a entrepris un travail de recherche universitaire portant sur le gaspillage alimentaire et les mécanismes juridiques nécessaires pour l’encadrer. Son objectif déclaré était d’explorer :
les responsabilités des distributeurs,
la place du droit dans l’organisation des dons alimentaires,
les leviers juridiques pour réduire le gâchis,
les pratiques internationales comparées.
Le choix de ce thème s’inscrit dans la continuité directe de son engagement militant.
Des controverses publiques ont circulé autour de cette thèse et de sa validation académique, ce qui en rend la présentation sensible. Cependant, indépendamment de ces débats, ce travail s’inscrivait dans sa volonté plus large de documenter juridiquement le phénomène et de proposer des solutions.
En 2015, Arash Derambarsh publie aux éditions Fayard un ouvrage intitulé :
📘Manifeste contre le gaspillage
Ce livre devient rapidement un support communicatif majeur de son combat, car il mélange :
témoignages de terrain,
analyses sociales,
propositions concrètes,
actions menées dans sa ville,
et plaidoyer pour une législation ambitieuse.
L’ouvrage permet de populariser un sujet jusqu’alors considéré comme technique ou secondaire. Il sert également d’outil militant pour sensibiliser élus, citoyens, associations et médias à l’ampleur du problème.
🏆 Ce livre a reçu le prix « Edgar Faure » du meilleur livre politique de l’année 2015 !
Pour Arash Derambarsh, ce livre est autant un outil de mobilisation qu’un ouvrage programmatique, car il propose des solutions législatives qui seront ensuite discutées au Parlement.
L’adoption d’une loi pionnière en 2016 : une étape historique
L’année 2016 marque un tournant majeur. Le Parlement adopte une loi visant à réduire le gaspillage alimentaire, notamment :
interdiction de rendre impropres à la consommation des invendus encore consommables ;
obligation pour les supermarchés de plus de 400 m² de conclure une convention de don avec des associations ;
structuration d’une véritable hiérarchie de gestion des déchets alimentaires :
prévention
don alimentaire
valorisation animale
méthanisation/compostage.
Ce texte est présenté comme une première mondiale dans son ampleur.
Arash Derambarsh revendique une partie de l’impulsion et de la mobilisation citoyenne ayant accompagné cette loi — notamment via une grande pétition qui a circulé en Europe et de nombreuses actions de terrain menées avant le vote.
Actions de terrain et coups de projecteur médiatiques
Parallèlement au travail législatif, Derambarsh mène une série d’actions destinées à :
dénoncer les pratiques de destruction de nourriture,
contrôler les poubelles des supermarchés via huissier,
alerter les médias sur les manquements,
porter plainte lorsque les obligations légales ne sont pas respectées.
Ces actions, souvent très médiatisées, ont contribué à mettre le sujet au cœur du débat public.
Ce prix, salué comme “le Nobel du développement durable”, récompense des initiatives ayant un impact réel et mesurable.
Il mène également des interventions auprès d’institutions internationales et organise des conférences, notamment en lien avec la FAO, pour exporter le modèle français à d’autres pays.
Un combat qui continue : vers de nouvelles lois et une vision européenne
Arash Derambarsh poursuit son engagement autour de plusieurs axes :
extension de la loi à des surfaces plus petites (à partir de 200 m²),
harmonisation européenne des règles sur le don alimentaire,
nouvelles chartes locales,
sensibilisation des citoyens au gaspillage domestique, qui représente plus de la moitié du gâchis total.
Conclusion : une personnalité atypique mais déterminée
Arash Derambarsh divise, fascine, dérange parfois — mais son impact est indéniable. Son engagement :
a popularisé un sujet longtemps ignoré,
a contribué à amplifier une dynamique législative,
a permis de structurer concrètement des circuits de don alimentaire,
a donné une visibilité internationale à la lutte contre le gaspillage.
Qu’on s’attarde sur ses méthodes, sa communication ou ses controverses, une chose demeure : il a contribué à changer durablement le paysage français de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Le 30 mai 2025 à l’University State de Yerevan (Arménie), Arash Derambarsh a soutenu en anglais une thèse de droit intitulée « The Issues and Legal Controversies of Food Waste from Antiquity to the Present Day » (« Les enjeux et controverses juridiques du gaspillage alimentaire de l’Antiquité à nos jours »).
Vous pouvez consulter et lire la thèse d’Arash Derambarsh ici sur le site de HAL sciences qui est une plateforme pluridisciplinaire nationale pour le dépôt et la consultation des écrits, travaux et résultats de recherches scientifiques des chercheurs et enseignant-chercheurs : https://hal.science/tel-05232809v1.
Par ailleurs, il a publié de nombreux articles juridiques et académiques dans de prestigieux journaux scientifiques. Il s’est également exprimé au sein de grands médias français et internationaux.
Voici ses différentes publications juridiques et scientifiques sur différents thèmes (droits internationaux, histoire du droit, gaspillage alimentaire, droit pénal, droit de l’environnement,…).
« Households on every continent wasted more than a billion meals a day in 2022, while 783 million people were affected by hunger and a third of humanity faced food insecurity. Food waste continues to harm the global economy and fuel climate change and pollution as well as the degradation of nature. These are the main findings of a report by the United Nations Environment Programme (UNEP) released today, ahead of the International Zero Waste Day. 1 Food waste is a global tragedy. Indeed, millions of people are going hungry today because food is wasted around the world. Our research therefore touches on a current problem and concrete answers will provide solutions that have not been thought of and implemented. This thesis examines the issue of food waste from antiquity to the present. The analysis is based on legal and historical standpoint. More specifically, it seeks to identify correlation between the rise of poverty and an outmoded and unregulated agri-food system. The objective is to examine and define the nature of food waste. As well, to address its various issues and consequences. To underscore the dysfunctions, particularly in large-scale distribution. Also, to catalog the extensive legislative and regulatory measures regarding the waste management and prevention. The differences between these various projects and states from across the world will also be compared in this study. Our results highlight many options that can improved regulation. These options include: field work with various political, social, legal, and agri-food industry players. As well as analyzing various diagrams and scientific and legal data. ln order to lessen hunger occurring from the supply chain constitutes of producers, distributors, and consumers. As a result, we are proposing a more ethical paradigm for the global food chain. Hunger remains a global crisis, with staggering statistics highlighting the paradoxical coexistence of food waste and food insecurity. Despite advancements in food production, distribution, and preservation, a significant portion of the world’s population still suffers from hunger and malnutrition ».
Arash Derambarsh a organisé pour la huitième année consécutive une distribution de cartables pour des familles de Courbevoie. Des livres ont remplacé des fournitures, ce mercredi.
Affiche distribution cartables 2023
La distribution débutait à midi mais certaines familles ont fait la queue depuis 9h30, ce mercredi, devant le centre événementiel de Courbevoie pour récupérer les 2 000 cartables offerts dans le cadre de l’opération « Rentrée pour tous ».
Le succès de ce dispositif, initié pour la huitième édition par Arash Derambarsh, adjoint au maire et avocat, ne se dément pas. « C’est cohérent d’organiser la distribution le jour de la fête de la musique, cela permet de renforcer la visibilité et la dimension festive de la journée », souligne l’élu.
La gamme de sacs, plus large que les années passées, a séduit enfants et parents. « Je suis contente », sourit Tia, qui fera sa rentrée en CM1 et est repartie avec son sac rouge déjà sur le dos.
Autre nouveauté : au lieu des fournitures habituelles, chaque sac contenait un livre, grâce au partenariat mis en place avec le festival « Les mots libres ». Certains parents se sont réjouis de ce changement. « Le livre, c’est très bien, ça va l’aider à dormir et c’est plus cher que les stylos », approuvait ainsi Imen, 41 ans, mère d’un petit garçon de six ans.
Soucieux des difficultés rencontrées par les habitants de Courbevoie les plus fragiles, surtout depuis la crise sanitaire du Covid, Arash Derambarsh fait en sorte, avec ses partenaires, d’augmenter chaque année le nombre de cartables. Ce mercredi, il y en avait 500 de plus que l’an passé.
Ceux qui en profitent apprécient. Telle Marisa, 40 ans. « C’est très bien, ça nous aide financièrement car c’est un réel budget, les fournitures », remarque cette mère de deux enfants.
L’événement est financé entièrement par des fonds privés, grâce aux partenariats de Carrefour, Franprix et Dentsu. Arash Derambarsh refuse toutes subventions. « Je ne veux pas utiliser l’argent du contribuable que je juge réservé au bon fonctionnement des actions régaliennes », argue l’adjoint au maire.
L’international Cameron Woki à la distribution
Cette idée, il la partage avec les membres des entreprises auxquelles il fait appel. « C’est une contribution pour nos clients de tous les jours, qui sont aussi des habitants de la ville et des citoyens », approuve Malek Allek, directeur du Carrefour du quartier de Bécon.
La distribution, qui a duré quatre heures, demande six mois d’organisation en amont, pour établir les partenariats, acquérir les stocks et organiser les effectifs. Une trentaine de bénévoles aident au bon déroulement de la journée, notamment du Rugby club de Courbevoie.
20 enfants et adolescents du conseil municipal des jeunes (CMJ) ont aussi participé activement à la distribution, ce mercredi. La ville a également fait appel à trois rugbymen professionnels. Ainsi, les enfants ont-ils pu discuter avec Ryan Chapuis, Hassane Kolingar et Cameron Woki. À moins d’un mois de la Coupe du monde de rugby pour laquelle il se prépare, celui-ci a trouvé le temps de distribuer des cartables
Voyage au cœur d’un système français : l’agroalimentaire.
Un puissant système qui crée du gaspillage alimentaire, de la surproduction, de la malnutrition et de la pollution. En 2017, l’agriculture française est entre les mains des lobbies (Lactalis, Bigard, Monsanto, Bayer).
Conséquences : une utilisation intensive de pesticides, des pratiques choquantes dans la grande distribution, des organisations syndicales et coopératives qui enfoncent un peu plus les paysans dans la misère. L’agriculture française est prête à exploser !
Ce livre est un plaidoyer et une enquête qui dénonce et apporte des solutions.
Préface de Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214.
Arash Derambarsh, né à Paris en 1979, est éditeur, docteur en droit et futur avocat. Conseiller municipal Les Républicains à Courbevoie, il est à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l’unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l’a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l’auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du livre politique 2015.
Journaliste au Figaro depuis près de dix-huit ans, Éric de La Chesnais y est responsable de la rubrique Agriculture, une activité qu’il connaît bien puisqu’il la pratique dans une ferme de l’Ouest après avoir été diplômé de l’École supérieure d’agriculture d’Angers (ESA) en 2007.
Le Livre « Le mieux est l’ami du bien » est un ouvrage de réflexion personnelle de Frédéric Lefebvre, qui est nourri d’anecdotes, d’analyses, d’hommes politiques, d’écrivains, de journalistes ou d’homme de la rue, ainsi que d’explications techniques, que Frédéric Lefebvre cite et dont il donne les sources explicitement. Sur les 500 pages du livre, quelques références n’ont pas été intégrées. Ces références seront bien évidemment réintégrées lors de la réimpression du livre.
Je suis éditeur depuis dix ans. J’aime mon métier. Et j’ai la chance de rencontrer des gens si différents. Ainsi, en 2001, je rencontre Frédéric Lefebvre à Neuilly-sur-Seine. J’ai alors 21 ans et je suis éditeur aux éditions JM Laffont. Ce jour-là, il était avec Nicolas Sarkozy, député-maire de Neuilly (Hauts-de-Seine), et avec Franck Louvrier, son éternel conseiller en communication. J’ai connu très jeune Nicolas Sarkozy en jouant au football à l’Olympique de Neuilly, mais je ne connaissais pas son entourage. Pourtant, je me suis toujours intéressé aux hommes de l’ombre, aux entourages et ceux qui entourent un animal politique. Mon père me disait toujours qu’un puissant est justement puissant au regard de son entourage. Dis-moi qui t’entoure et je dirais qui tu es. Avec Frédéric Lefebvre et Franck Louvrier, Nicolas Sarkozy s’est entouré de fidèles et de vrais professionnels. Cette fameuse journée, je me dirige donc vers Frédéric. Il me donne son numéro de portable et sa collaboratrice me donne un rendez-vous peu de temps après. Ce numéro de portable, Frédéric ne le changera pas. C’est toujours le même. C’est ce côté authentique que j’ai aimé chez lui. Depuis tout ce temps, je lui ai proposé de faire un livre. Depuis dix ans. Il a toujours refusé. Chez Laffont, puis aux éditions Ramsay et enfin aux éditions du cherche midi. Mais ma persévérance a payé, il a finalement accepté. Je tiens également à dire que Frédéric a accepté par fidélité à mon égard. En effet, lorsqu’il a décidé d’écrire, il a refusé les offres des autres éditeurs qui voulaient le publier. D’homme de l’ombre, il est passé à la lumière en 2007, après l’élection présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ecarté de la très fameuse réception controversée du Fouquet’s, ce fameux soir de la victoire, j’ai pensé à Frédéric. Lui qui ouvrait systématiquement le chemin du candidat Sarkozy à chaque meeting durant la campagne électorale de 2007, lui qui a fait un travail considérable pour Nicolas Sarkozy, il n’a pas été invité à fêter la victoire. J’ai trouvé ça triste et injuste. Il s’en expliquera un jour en détail. Je l’ai interrogé très régulièrement sur cette période et il m’a toujours répondu de la même façon : pas de rancœur, pas de mauvais sentiment, pas de haine. Et surtout, pas de trahison. Cela prouve que c’est un homme de conviction et un homme loyal. C’est rare. Alors, bien sûr, je ne partage pas toutes ses idées, toutes ses positions et ses points de vue. Mais le rôle d’un éditeur n’est pas de prendre fait et cause pour un auteur mais de le laisser s’exprimer. Libre ensuite aux Français d’en juger. Ma conception de la démocratie est la défense de la liberté totale d’expression défendue notamment par Voltaire. Cette vision est illustrée par l’apocryphe « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire. » et qui trouve en réalité sa source dans « J’aimais l’auteur du livre de l’Esprit Helvétius. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. » (Questions sur l’Encyclopédie, article « Homme »). Ce livre, je tiens à le souligner, fait 522 pages. Plus de 800000 signes. C’est considérable. Il l’a écrit seul. Par ailleurs, il a des idées. Contestables ou pas, il les développe. Sur le travail, la santé, la culture, le logement, la sécurité, les questions de société, l’écologie, l’immigration, l’économie et les finances publiques. Ces idées feront échos pour la prochaine élection présidentielle de 2012. Il dévoile son projet et il propose d’en débattre. J’ai connu beaucoup de politiques qui venaient me voir et qui me disaient « tiens, je veux faire un livre pour faire des médias, donnez-moi svp un plan intéressant pour mon livre car les élections approchent ». Quelle honte pour la Politique Française et quelle piètre idée de la Politique. Au moins, Frédéric Lefebvre a des idées, et il a des convictions. Cela change. Enfin, par l’écriture, il souhaite balayer la caricature si souvent faite de lui. Pour connaitre le vrai Frédéric Lefebvre, je peux affirmer qu’il n’a rien à voir avec l’image qui est véhiculé par-ci et par-là. Qu’importe après tout. Par ce livre, j’ai voulu que Frédéric puisse s’exprimer le plus lisiblement possible. Sans parasitage, sans caricature et sans passion autour de sa personne. Aujourd’hui, quoi qu’on en dise, la voix de Frédéric compte dans le débat public et il existe dans la vie politique nationale. Craint par beaucoup, respecté par les uns, ironisé et moqué par les autres. Il n’a jamais refusé un débat et n’a pas de tabous. Ce livre s’intitule « Le mieux est l’ami du bien« . Il dira pourquoi. C’est son choix et son livre. Il s’est battu pour tous ses détails dont la couverture. Il s’en expliquera également si l’occasion lui est donnée. J’ai voulu que ce livre soit authentique et qu’il illustre le vrai Frédéric Lefebvre. A vous d’en juger maintenant. Pour commander son livre sur Amazon
Voici un résumé du livre : « Il y a des moments privilégiés dans la vie, des moments que l’on n’a pas nécessairement choisis, des moments qui vous permettent de vous adresser à ceux pour qui vous vous êtes engagés depuis votre plus tendre jeunesse : c’est un de ces moments rares, précieux, que la vie a mis sur ma route. Un moment qui m’a permis d’écrire ce livre pour les français. J’ai choisi de leur dévoiler ce qui me fait avancer dans ce monde politique dont je n’apprécie pas toujours les codes. Comme eux ! Je prends du plaisir à en donner aux autres. J’ai depuis toujours le désir ardent de participer à changer la vie des français. Dans l’ombre de Nicolas Sarkozy, puis comme parlementaire, j’ai pu agir pour améliorer leur vie quotidienne. Le ministère de la parole, je veux dire « la parole de ma formation politique » a été, pour moi, un honneur. J’ai même parfois pris du bonheur à riposter aux malveillants. Mais cela a participé de ma propre caricature ; les français m’ont perçu comme le mousquetaire du Président de la République sans toujours percevoir mon engagement profond pour une société plus juste, pour une société du mieux être ou la qualité prime sur la quantité. C’est en revenant sur certains épisodes de ma vie, sur mon action politique que je m’efforce de dessiner des réformes qui me semblent indispensables pour préparer notre pays à une mutation d’envergure. Plutôt que la critique, j’ai choisi la proposition. Voici un livre sur le travail, la santé, l’éducation, la création, le logement, la sécurité, le pouvoir d’achat, la dépense publique, la laïcité mais aussi, la vie et la mort, la mondialisation et l’identité de la France. Voici mes idées pour changer la vie quotidienne des français. Je les dévoile sans tabou et sans provocation ».
Merci Jean-Claude ! Je rassure les fans. Le livre de Jean-Claude Van Damme sera distribué à l’international et sera traduit en anglais, en arabe, en espagnol, en japonais, en chinois, en indien, en russe, etc
Voici les tops et les flops des différents essais politiques. Trois précisions préalables qui n’engagent que moi. Tout d’abord, j’ai inséré les ouvrages qui ont été publiés en 2009. En effet, un essai politique peut raisonnablement s’analyser et être digéré au bout de deux années. Mais au niveau des ventes, dans la très grande majorité des cas, nous savons assez rapidement si le livre va marcher ou pas. Par ailleurs, certains auteurs ne sont pas des « politiques » mais leur ouvrage est considéré comme un essai politique car traitant de la société et de la chose publique. Enfin, même si certains ouvrages font un chiffre de vente médiocre, la publication d’un essai politique est toujours indispensable dans une société démocratique car le débat est important et enrichissant lorsqu’il s’agit de parler du fond. Il existe pourtant quelques techniques afin d’améliorer les ventes d’un ouvrage car un éditeur doit aussi faire des affaires afin de rentabiliser son investissement. Ainsi, un ouvrage politique doit réunir trois promesses : l’auteur (notoriété, charisme, mandat, fonction, expérience, vécu,…), le sujet du livre (fait de société, pamphlet, document, révélations, témoignage, polémique,…) et un plan média conséquent. Les trois promesses doivent obligatoirement être réunies en même temps. Ajouton enfin que nous parlons de « best seller » dans le langage d’éditeur lorsque l’essai politique dépasse largement les 10000 ventes. Entre 5000 et 10000 ventes, il s’agit d’un score raisonnable. En dessous, c’est un échec. Les Best-sellers :
Top du top, l’ouvrage de Jacques Chirac, avec « chaque pas doit être un but » aux éditions du Nil, a dépassé les 300000 ventes. Les mémoires de l’ancien chef d’Etat prouvent que les français l’aiment toujours. Autre énorme best-seller de l’année 2010, Eric Zemmour a publié « Mélancolie Française » aux éditions Fayard. L’ouvrage s’est vendu a plus de 100000 exemplaires. Cela signifie que le débat sur l’identité nationale est un sujet fort qui préoccupe les français et ce thème fera encore écho pour la prochaine élection présidentielle de 2012. N’en déplaise à la « pensée unique »…
Dans la catégorie, « plus je tape fort sur le Président de la République et meilleur sera ma promotion », François Bayrou avec « Abus De Pouvoir » (Plon publié en 2009) a vendu plus de 65000 exemplaires de son livre. un véritable best-seller.
Dans la même catégorie, Dominique de Villepin avec « De L’esprit De Cour – La Malédiction Française » (chez Perrin publié en 2010) a vendu 12000 exemplaires. Cela signifie que Dominique de Villepin et François Bayrou ont un écho dans la population française.
Plus mitigé la publication de « Lettre à La Jeunesse » de Rama Yade (Grasset Et Fasquelle en 2010) mais qui vend tout de même 7000 exemplaires de son ouvrage. Honorable donc.
Avec « Des Idées Et Des Rêves » (très bon titre par ailleurs), Arnaud Montebourg a dépassé les 5500 ventes de son ouvrage publié chez Flammarion en novembre 2010. Une étoile montante de la gauche.
L’infatigable Ségolène Royal a eu un beau succès avec « Femme Debout » (Entretiens Avec Françoise Degois chez Denoel en 2009) avec 18000 ventes.
Le nouveau patron de l’UMP, Jean-François Copé, avec « Un député, ça Compte énormément ! » (Albin Michel en 2009) a dépassé les 7000 ventes. Il doit donc encore travailler afin d’être mieux écouté, lu et pas seulement entendu. Eva Joly avec »Des Héros Ordinaires ; Itinéraires D’hommes Remarquables » (Les Arènes en 2009) a dépassé les 10000 ventes. Ce qui est un bon score et un point de départ intéressant en vue de sa candidature aux prochaines élections présidentielles. On constate qu’il vaut mieux être hors du gouvernement pour être dans les meilleures ventes. Paru fin septembre 2010, le livre de Martin Hirsch (« pour en finir avec les confits d’intérêts » chez Stock) affiche plus de 11000 exemplaires vendus. Parus une semaine plus tard, le livre de Jean-Luc Mélenchon (« Qu’ils s’en aillent tous » chez Flammarion) est une vraie réussite avec plus de 22000 ventes.
L’ancien Premier Ministre de François Mitterrand, Michel Rocard, affiche une belle réussite avec près de 12000 ventes pour le livre « si ça vous amuse » (Flammarion). Enfin, Abd Al Malik. S’il n’est évidemment pas un homme politique mais un brillant artiste et un bon écrivain, il fait de la Politique à sa façon. Son ouvrage que j’ai eu l’honneur de publier a remporté le Prix Edgar Faure 2010 qui récompense le meilleur livre politique de l’année. L’ouvrage, publié au cherche midi éditeur, a dépassé les 25000 exemplaires.
Les échecs :
Les échecs sont nombreux. A commencer par « Tu Viens ? » de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) qui n’a vendu qu’un très faible 4200 livres aux éditions Gallimard en 2009. NKM que j’avais publié aux éditions Ramsay avec Jérôme Peyrat pour « les petits matins » (en 2002 déjà…) doit porter un message sans langue de bois. Elle est trop lisse et les libraires s’en aperçoivent très vite.
Les flops touchent de gros poissons dans le gouvernement ou dans l’opposition. Par exemple, Cécile Duflot, qui publiait en 2010 son premier livre (« Apartés », entretiens avec Guy Sitbon aux éditions Les Petits Matins), n’a vendu que 850 exemplaires de son ouvrage. Je lui conseille de prendre de la hauteur et de faire plus de signatures afin de vendre plus efficacement son prochain livre. Autres échec à gauche, « Si j’étais Président… » de Jean-Louis Bianco (Albin Michel), paru en septembre 2010 chez Albin Michel, culmine à 1 500 ventes environ. Ex de gauche et parfois trop à droite de la droite, le livre d’Eric Besson censé introduire le débat sur l’identité nationale (« Pour la nation », Grasset en 2010) est un bide total (1700 exemplaires). Concernant la publication de deux ministres du gouvernement en 2010 (Valérie Pécresse et Chantal Jouanno), c’est également une déception. En effet, « Et si on parlait de vous » ? », le livre de Valérie Pécresse paru en janvier à L’Archipel, n’a pas dépassé les 600 ventes.
Quant à Chantal Jouanno (« Sans tabou », La Martinière), paru fin septembre 2010, elle n’a pas trouvé plus de 350 lecteurs.
Autre énorme flop, Flammarion, qui aura publié des best-sellers de personnalités politiques, figure aussi en queue de classement. Notamment avec l’ouvrage signé par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, qui ne compte que 300 ventes. Enfin, deux autres échecs concernant deux bloggers que je trouve talentueux et intelligent mais qui doivent encore améliorer leur approche avec le livre grand public. On ne s’adresse pas à la France comme on s’adresse à une caste ou à des initiés. Le premier est Nicolas Vanbremeersch (alias Versac ou Meilcour) pour la publication de son ouvrage « De La Démocratie Numérique » aux éditions du Seuil (2009) avec un petit 360 ventes. Je lui ai expliqué que son livre était intelligent et intéressant mais trop élitiste et incompréhensible pour la population française. Le titre est trop universitaire et la couverture est moche. Enfin, si le sujet est intéressant, le plan média fut absent et il n’y a pas eu de débat. Ce qui est dommage. Le problème est que la démarche pédagogique doit se faire dans l’humilité afin que les profanes comprennent les enjeux du numérique. La prochaine fois certainement.
Le second est Vincent Ducrey avec « Le Guide De L’influence » publié en 2010 aux éditions Eyrolles. Cet ouvrage n’a pas dépassé les 1950 ventes. Cet échec est pourtant simple : encore une fois, la couverture n’est pas belle et le titre est beaucoup trop universitaire. Est-ce un guide ? Est-ce un essai ? Est-ce un témoignage ? Le titre est intéressant mais l’auteur n’a pas de vécu et aucune expérience. Les libraires n’ont donc pas été convaincus par le projet. De même, le lecteur n’est pas venu acheter l’ouvrage car le sujet n’a pas été suffisamment bien expliqué. Encore une fois, le plan média n’a pas été au rendez-vous et l’auteur n’a pas convaincu. Le livre est tout de même bien écrit.
C’est l’histoire de sa vie et il vient de la vendre. À Cannes pour promouvoir son dernier long métrage The eagle path, Jean-Claude Van Damme en a profité pour vendre ses mémoires aux éditions Cherche Midi. La parution est prévue pour janvier 2011. Une période judicieusement choisie puisqu’elle coïncide avec son retour sur le ring, qui aura lieu à Las Vegas. On ne pouvait rêver meilleur lancement pour la maison d’édition française qui prévoie un tirage initial à 50.000 exemplaires. Audacieux.
Mais JCVD, comme on le surnomme, c’est une « figure », « un personnage hors norme ». Raconter son histoire « c’est rendre intelligible son message et montrer que ce n’est qu’avec le travail qu’on touche au rêve », assure Arash Derambarsh, en charge de la politique et du people aux éditions du Cherche Midi. Dans ces mémoires, écrites de la plume de l’acteur sans « langue de bois », on apprendra ainsi comment le jeune Belge, parti de son pays natal avec deux mille euros en poche et sans savoir parler anglais, a réussi en 1982 à séduire l’Amérique et le monde avec ses films de combat, dont le plus célèbre Kickboxer (1989). On suivra également ses problèmes de drogue et les dessous des tournages.
De cette « fable », le Cherche Midi est convaincu de faire un best-seller. Et ce, malgré les critiques déjà nombreuses du triangle d’or parisien. « Les mauvaise langues disent de JCVD qu’il est has been. » Sans compter sur ses débats philosophiques et ses citations quelque peu « mystiques » qui ont, il faut le dire, contribué à tarir son image. Mais l’éditeur n’en a cure. Pour sûr, la maison a déjà négocié la distribution avec toutes les « areas » mondiales, et pas des moindres : l’Espagne, les États-Unis, la Chine, le Japon ou encore le Canada. De quoi donner un rayonnement international à la maison d’édition française. En France, quelques jours seulement après la signature du contrat entre Cherche Midi et la star américaine, plus d’une quinzaine de librairies ont déjà assuré vouloir vendre le livre. Cerise sur le gâteau : une adaptation cinématographique des mémoires de JCVD est prévue par le producteur Antoine Henriquet. Il peut donc être « serein » Arash Derambarsh.
Son histoire est celle de milliers de jeunes filles en Ocident. Une fille fière d’être musulmane mais qui rejette avec courage et admiration l’intégrisme islamiste.
Née au Pakistan, Sabatina James a quitté son pays natal à l’âge de 10 ans pour s’installer en Autriche avec sa famille.
En Europe commence une nouvelle vie pour elle : Sabatina se retrouve dans une école mixte, fréquente des jeunes Autrichiens et finie par adopter leur mode de vie.
Seulement son comportement déplaît à sa famille. Sabatina sera battue par sa mère qui lui rappellera qu’elle doit se comporter « à la Pakistanaise» et qu’elle est promise à son cousin à Lahore.
Pour Sabatina c’est le début du cauchemar…
Renvoyée au Pakistan par sa famille, elle sera battue jusqu’au sang par sa mère puis violée par son cousin.
Elle finira par retourner en Autriche pour fuir les siens à tout jamais…
Depuis huit ans, Sabatina n’a pas vu sa famille et défend les victimes de mariages forcés comme elle le fut elle-même.
En effet, Malgré le dynamisme de ce secteur, le nombre de ventes d’ouvrages tentent à stagner, voir à baisser, alors même que le nombre annuel de nouveaux titres ne fait que croître. Les ventes de livres en France ont même reculé depuis 2005. Certes, le livre reste un produit accessible à toutes les bourses, avec un prix moyen à 11 euros en 2008, mais il y a lieu d’influer un nouveau souffle. Plus grave, selon un sondage TNS-SOFRES (« Les Français et la lecture ») en date du 2 mars 2009, deux tiers des français lisent peu ou pas. Enfin, l’accès aux métiers de l’édition reste encore élitiste. En effet, il n’y a pas de formation claire et simple pour devenir éditeur, directeur de collection ou encore rédacteur. Il n’y a aucune relation directe entre les français et les éditeurs. Nous devons nous faire mieux connaître d’eux et pas qu’à travers la publication des livres seulement. Nous avons un problème en matière de production et de distribution, un problème concernant la lecture et un problème concernant la formation et le renouvellement des générations dans l’édition.
En matière de production et de distribution, nous sommes dans un tournant historique. En effet, le livre électronique arrive en France après un énorme succès aux USA. Il s’agit pour les éditeurs et les libraires de s’adapter face à Amazon (Kindle), à Apple ou à Google. Il faudra défendre les intérêts des auteurs en protégeant les droits d’auteur. Il s’agira également de sauvegarder les points de vente. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d’immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c’est tout le secteur de la distribution qu’il va falloir réformer et adapter. De plus, Il faudra développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu’a connu le monde du disque. On oublie trop souvent que les droits d’auteur, qui font partie des droits de l’Homme hérités du Siècle des Lumières, rémunèrent le travail des auteurs et de leurs éditeurs. La propriété littéraire et artistique doit être protégée. Cette réforme est vitale pour l’économie de l’édition française. Si cette révolution est une chance, elle pourra être fatale pour tous ceux qui ne la feront pas. En matière d’amour pour le livre, je ne crois pas au désintérêt du livre, notamment au détriment d’internet ou de la télévision. La preuve, Harry Potter. Le succès sans précédent de la saga a montré qu’enfants et adolescents n’étaient pas réfractaires à la lecture. L’intérêt pour la lecture est un enjeu de civilisation. L’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI) révèle dans sa dernière enquête « Information et vie quotidienne » que plus de 3,1 millions de personnes en France sont en situation d’illettrisme. Près de 12% de la population active est ainsi concernée. Plus grave, Une enquête de la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) auprès de 1500 entreprises souligne la méconnaissance du sujet de la part des employeurs : 92% d’entre eux affirment ne pas employer d’illettrés, car ils ignorent le phénomène. Les fautes d’orthographes deviennent monnaie courante du plus bas niveau de la société au plus élevé, je pense notamment à certains politiques. Il s’agit donc de revenir aux bases de la lecture dès le plus jeune âge et avoir une ambition simple : une obligation de résultat de réussite pour les jeunes qui sortent de la CM2. Chacun doit avoir les bases de la lecture à 10 ans. Pour rappel, 150000 enfants sortent d’une classe d’âge sans diplôme. 80000 ne savent pas lire, écrire et compter correctement à leur entrée en 6ème. C’est de loin le sujet le plus préoccupant. Monsieur le Ministre de l’Education nationale Luc Chatel et le gouvernement souhaitent une réforme de l’éducation. Il faut la faire et sur l’illettrisme en priorité. Le Président de la République Nicolas Sarkozy doit donner une vision à la France.
Enfin, il y a à l’évidence un problème de génération et de diversité dans l’édition française. En effet, elle n’est pas représentative de la population française. Il n’y a que très peu de jeunes et pas suffisamment de responsables issus des banlieues, des campagnes et de tous horizons. C’est regrettable car la créativité, les idées et les compétences sont riches. La formation est ici à dénoncer. Il n’y a pas de véritable formation pour devenir éditeur ou directeur de collection. J’ai moi-même appris en pratiquant. En effet, on m’a donné ma chance car on cru en moi mais je ne connaissais rien à ce métier au départ. Celui-ci ne doit pas être réservé à une élite. C’est pourquoi, il s’agit de rapprocher les français des éditeurs. Il faut multiplier les rencontres notamment afin de créer des passerelles et des vocations. Si les rencontres sont multiples entres les auteurs, elles sont quasiment inexistantes avec les éditeurs, hormis durant le salon du livre organisé par le syndicat national des éditeurs (SNE) et REED Expositions. Il faut donc que l’édition soit mieux organisée, qu’elle travaille plus efficacement avec tous ses partenaires, et que le SNE porte plus solennellement la parole de tous les acteurs de livre. Il faut que l’édition jouisse de davantage de liberté pour s’organiser, recruter, publier et vendre.
Je m’appelle Arash Derambarsh, adjoint au Maire chargé du développement durable dans la ville de Courbevoie et Juriste.
Docteur en droit (PhD in Law), j’ai exercé la profession d’Avocat au Barreau de Paris de 2018 à 2023.
Né le 25 juillet 1979 à Paris 13e, mes parents ont fui le régime islamiste afin que mon frère jumeau et moi puissions grandir dans la Démocratie, la Laïcité et la République. Je n’ai pas grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche mais avec beaucoup d’amour et de valeurs.
Conseiller littéraire aux éditions Fayard, j’ai la chance de travailler dans une maison d’édition qui donne la parole à des gens qui font bouger les lignes, même si je ne partage pas toujours leurs opinions.
Je me lance en politique à l’occasion d’un meeting organisé par le RPR.
Je travaille successivement au Ministère des Affaires étrangères (Direction Asie-Océanie 2003-04), au Ministère de l’intérieur sous Nicolas Sarkozy (2005) et je deviens assistant parlementaire du Député Michel Hunault (Loire-Atlantique) de 2005 à 2006.
Conseiller National UDF de 2003 à 2007, je publie un livre en 2006 chez Ramsay préfacé par le journaliste Jean-François Achilli : « Comment peut-on être de droite aujourd’hui ? ».
Impliqué dans ma ville, je suis élu conseiller municipal à Courbevoie en 2014 puis adjoint au Maire chargé du développement durable en 2020.
Très vite, je me suis battu, avec des amis, contre le gaspillage alimentaire. De ce combat, une loi a été votée le 3 février 2016. Dorénavant, les supermarchés ne peuvent plus jeter de la nourriture dans les poubelles.
Toute la presse internationale a salué cette initiative comme le journal « The Independant » ou « The Guardian».
En 2019, je publie mon 4ème livre intitulé « Tomber 9 fois, se relever 10 » (cherche midi éditeur). Ce livre revient sur mon parcours scolaire : 9 redoublements, un échec au Brevet des collèges avant de devenir Avocat.
Enfin le 31 octobre 2019, j’ai eu l’honneur de recevoir, à Göteborg (Suède), le Prix « WinWin Gothenburg Sustainability Award » (équivalent du prix Nobel pour le développement durable) pour notre combat contre le gaspillage alimentaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.