Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie et Docteur en Droit (PhD in Law)

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Tribune de Arash Derambarsh dans le journal Libération : « L’humour, nécessité républicaine »

Tribune de Arash Derambarsh dans le journal Libération : « L’humour, nécessité républicaine »
Par Arash Derambarsh, juriste et homme politique.
Depuis mon enfance, dans ma ville de Courbevoie, mes parents m’ont éduqué en se préoccupant de valeurs républicaines, comme le vivre-ensemble. Or, ce pacte républicain semble se fissurer dans notre pays.
«Je vois le monde comme je suis, je ne le vois pas comme il l’est». Cette citation de René Char prend toute sa dimension à notre époque. En effet, chacun s’amuse, au point de rire, selon son point de vue, son vécu, son expérience, ses croyances et selon son éducation. Nous ne rions pas de la même chose au premier abord.
Mais pendant longtemps, chacun faisait un effort de tolérance, de compréhension et d’ouverture d’esprit. Chacun faisait un pas en avant pour comprendre l’humour de l’autre. Il est vrai que ce travail sur le rire est plus difficile que sur la tristesse. En effet, quoi de plus consensuel que la tristesse ?
Nous pleurons pour les mêmes raisons : la mort, une maladie, un incident, un échec ou une séparation. Mais si nous pleurons pour les mêmes raisons, nous ne rions pas pour les mêmes choses. Le rire est clivant. Tout dépend où se situent l’arroseur et l’arrosé. «On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui» affirmait Pierre Desproges.
Contre les crispations, accepter la dérision
Notre époque confirme cette crispation. Les caricaturistes, les humoristes, les saltimbanques et les troubadours marchent sur de la porcelaine. Un procès en diffamation, en injure publique ou pire, en discrimination raciale n’est jamais loin. Or, n’ont-ils pas vocation à tout remettre en cause ? Le sacré (la mort, le crime, la religion et Dieu) ne peut-il pas être égratigné voire critiqué par un pamphlet ou une satire ?
Une civilisation qui ne peut rire du sacré glisse dangereusement vers un chemin d’intolérance et de haine. Il faut savoir prendre le recul nécessaire pour accepter les nuances. Et la nuance la plus pertinente ne peut prendre la forme que de l’humour. Cela exige une certaine culture, un certain savoir et accepter la dérision.
La vie est si courte qu’elle mérite de ne pas être prise au sérieux. Cela signifie qu’on peut être sérieux sans se prendre au sérieux. Toutefois, l’humour ne doit pas blesser ni heurter car il n’a pas vocation à se moquer méchamment. Toute la difficulté consiste donc à réveiller, choquer, provoquer sans jamais heurter ni blesser.
Ce bras de fer est et demeurera éternel.

Courbevoie 3.0 – Arash Derambarsh : salle comble pour le débat sur les séniors à Bécon les Bruyères

senior5.jpg copyright : Cyrus Atory 
A-001.jpg copyright : Aymeric Gobert
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C’est une centaine de personne qui s’est rendue à la quatrième édition du Club « Courbevoie – ville 3.0« .
La réunion-débat s’est déroulée le jeudi 28 mars 2013 au restaurant Don Luigi à Courbevoie, dans le quartier de Bécon les Bruyères. Au menu de ce rendez-vous mensuel : Les seniors, atouts de la jeunesse.
Avant d’échanger avec les différents intervenants, le président du club, Arash Derambarsh, rappelle les enjeux de ce club : « Courbevoie 3.0 est un club apolitique. Nous organisons une fois par mois dans les quatre coins de la ville de Courbevoie une réunion avec des intervenants qui ont une légitimité pour parler de sujets de société. Nous permettons aux gens de discuter et de converser, l’échange manquant cruellement aujourd’hui. Nous débattrons pendant trois-quarts d’heure sur les seniors. Cette thématique est une question majeure, la pierre angulaire même de notre société. L’intergénérationnel est essentiel. »
Le premier invité à prendre la parole est Philippe Nahon. Ce chef d’entreprise est investi de longue date dans la vie de la cité et dans la vie associative locale : « Je suis courbevoisien depuis plus de trente-cinq ans. Le problème des seniors est traité dans notre ville de différentes manières : sur le plan institutionnel, sur le plan municipal, et beaucoup sur le plan associatif. En France, le pays aux 400 000 normes, on a souvent tendance à vouloir légiférer. Je crains toujours que l’on normalise les seniors d’une manière ou d’une autre, une petite crainte qui s’est estompée ces dernières années. J’avais fait, en 2006, une étude pour un parti politique sur la fracture numérique intergénérationnelle. Je ne voyais pas bien comment elle allait se résorber ; au contraire, je la voyais probablement s’agrandir. Je dois dire, au fond, que les événements m’ont détrompé. Je sens que cette fracture numérique intergénérationnelle a tendance à décroître. »
Olivier Coredo, qui anime le débat, se tourne vers Olivier Cimelière : « Cette rupture numérique s’estompe-t-elle de plus en plus ? » Le président-fondateur de la société Heuristik Communication répond par l’affirmative : « Pendant longtemps à perdurer le mythe de seniors complétement à la rue en matière d’Internet et de réseaux sociaux. C’était un  truc de geeks, de jeunes, d’ados, de bidouilleurs informaticiens… Bref, c’était réservé à des gens agiles d’esprit et les seniors en étaient exclus. Cela a été vrai pendant un temps parce que l’adoption des réseaux sociaux et d’Internet a été un peu plus long.
Aujourd’hui, on bat complétement en brèche cette image, c’est terminé. Les seniors sont une catégorie de la population très active et les dernières études que j’ai pu relever sur le sujet, tant aux États-Unis qu’en Europe ou en France, montrent que c’est la catégorie qui enregistre la plus grande progression. Il y a bien sûr un effet de rattrapage, mais si on creuse un peu plus loin, on s’aperçoit que non seulement ils sont présents mais aussi actifs.
Voici quelques chiffres pour mesurer ce rattrapage : en 2009, les 50-64 ans représentaient en gros 14 % des utilisateurs et les plus de 65 ans 2 %. Trois ans plus tard, les 50-64 ans étaient à 22 % et les plus de 65 ans à 7 %. C’est donc une très belle progression et en France on note que plus d’un internaute sur trois a plus de cinquante ans. »
Olivier Cimelière précise par ailleurs que 80 % des seniors se connectent tous les jours. Leur motivation principale, pour 80 % d’entre eux, est de conserver une vie sociale, afin de rester au contact de la vie de la cité et de la famille. Pour 37 %, Internet est également une source d’information, en rapport avec leur tranche d’âge : finances (pour ceux qui ont des placements), santé et loisirs (voyages, activités, hobbies). Cette information a une forte dominante sociale. Ce n’est pas de l’information pour soi, on recherche du contact avec d’autres homologues seniors partageant les mêmes centres d’intérêt.
Olivier Coredo donne ensuite la parole à Najwa El Haïté, proche conseillère de Manuel Valls à Évry et actuelle directrice des affaires publiques du groupe de protection sociale Klésia: « Je voudrais vous faire réagir, Najwa, par rapport à votre expérience sur Évry. Quelles initiatives ont été mises en place dans votre ville ? »
Avant de répondre à la question, Najwa El Haïté indique qu’elle vient d’assister à un colloque, à la Caisse des dépôts et consignations, sur la thématique de l’emploi des seniors et rappelle que dans certaines entreprises, un salarié est désormais considéré comme senior à partir de 35 ans, alors que jusqu’à présent les DRH admettaient communément qu’on était senior à partir de 45 ans. On est toujours le senior de quelqu’un…
« Comme vous l’avez rappelé, j’ai été directrice de cabinet adjointe en charge – entre autres – des seniors et de l’action sociale à Évry. Dans cette ville, les seniors ont toujours été considérés comme un véritable atout. Nous avons notamment conclu une convention avec une association très dynamique de personnes retraitées qui s’engagent dans le domaine culturel en sensibilisant les plus jeunes, notamment issus de familles qui éprouvent des difficultés sociales.
Quand on parle de retraités, on pense tout de suite en France – et c’est particulièrement français – aux retraités inactifs et improductifs. À Évry, j’ai vu des retraités particulièrement dynamiques qui ne demandaient qu’à être utiles à leur ville et qui s’engagent au quotidien auprès des jeunes et des moins jeunes sur le plan culturel et économique. »
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copyright : Aymeric Gobert

Thierry Solère, député de Boulogne-Billancourt, prend à son tour la parole : « Arash, qui est un grand ami, m’a demandé de parler avec les uns les autres de ce sujet des seniors. Je reviens sur ce que vous venez de dire à l’instant. J’ai moi-même 41 ans et quand je suis arrivé à l’Assemblée nationale, je me suis rendu compte que nous étions cinq-six députés UMP dans les Hauts-de-Seine et que le plus jeune – à part moi – avait 65 ans. Et croyez-moi, quand vous avez 41 ans à l’Assemblée nationale, vous vous sentez super-gamin.
Au fond, qu’est-ce qu’un senior aujourd’hui ? Cela dépend vraiment de l’environnement dans lequel vous vous trouvez. En trente ou quarante ans, qu’est-ce qui s’est passé ? En matière d’emploi, lorsque vous regardez les spécificités de la France par rapport à l’Allemagne ou à l’Angleterre, à peine 50 %  de nos 55-60 ans travaillent. Ce qui est incroyable ! Quand vous allez dans les autres pays européens, dans la même catégorie d’âges, vous avez un taux d’emploi de 70-75 %. »
Selon le député des Hauts-de-Seine, cela s’explique par le fait que les politiques publiques ont incité pendant des décennies aux pré-retraites et aux départs volontaires. Thierry Solère analyse la situation actuelle : « Je connais quelqu’un, cadre supérieur, qui est parti à 52 ans en pré-retraite. Il va très bien, il a 65 ans, cela fait déjà treize ans qu’il est en retraite, il a une espérance de vie de vingt ans devant lui.
Autre élément important, l’espérance de vie dans les pays développés a été bouleversée en quarante ou cinquante ans. Avoir 65 ou 70 ans aujourd’hui, cela n’a rien à voir avec 70 ans dans les années 60. Quand vous partiez en retraite vers 65 ans, vous aviez cinq ou six ans d’espérance de vie après votre retraite. Et encore, tout dépendait du déterminisme social. Dans les catégories les plus populaires, la durée de vie après la retraite, c’était souvent deux ou trois ans. Aujourd’hui, cela n’a plus rien à voir. »
Il rappelle qu’il y a un siècle, les enfants vivaient avec les parents. Le lien social était fondamentalement structuré autour de la famille. Les grands-parents apprenaient des choses aux petits-enfants et tout le monde habitait dans la même région. Aujourd’hui, on vit très longtemps et souvent en très bonne santé, mais éloigné de la famille. Thierry Solère croit beaucoup à la sphère associative. À Boulogne-Billancourt, les membres – avant tout masculins – d’une association apprennent les travaux manuels à de jeunes enfants. Ces personnes remplacent le grand-père qui, souvent, n’habite pas en Île-de-France. Cela permet un lien social.
Pour conclure son propos, il signale que le monde de la santé a beaucoup évolué, notamment en mettant en relation des personnes âgées et des jeunes. Dans le département des Hauts-de-Seine, une crèche a par exemple été installée à côté d’une maison de retraite : les personnes âges se retrouvent dans un environnement beaucoup plus gai et les enfants peuvent échanger avec elles. Rassembler tout le monde est une nécessité.
Relançant le débat sur le numérique, Philippe Nahon indique qu’il existe à Courbevoie une association de seniors (des informaticiens à la retraite) qui donnent des cours d’informatique à d’autres seniors, afin de réduire la fracture numérique. Olivier Cimelière en profite pour rappeler que Google est une fenêtre de savoirs pour tout le monde et que les seniors n’y échappent pas. Toutefois, il constate que, depuis deux-trois ans, de nombreuses initiatives se créent également dans le domaine des réseaux sociaux, qui sont de deux types : communautaires (entre seniors actifs ayant des hobbies et des activités en commun) ou d’entraide.
La discussion prend ensuite un ton plus grave lorsque Philippe Nahon présente l’association pour le droit de mourir dans la dignité, dans laquelle il exerce des responsabilités : « L’ADMD regroupe actuellement 50000 adhérents en France. Elle mène un combat politique et pédagogique, de manière à ce que le cadre législatif français, découlant de la loi Leonetti de 2005, s’adapte et évolue dans un sens qui aille plus dans la possibilité de donner aux gens le choix de mourir lorsqu’ils le souhaitent. L’ADMD regroupe une trentaine de délégations départementales et celle des Hauts-de-Seine est la plus grande avec 2000 adhérents.
Pourquoi l’ADMD est-elle présente à ce débat ? Parce qu’au fond on peut considérer que les seniors et les juniors sont dans un même combat face à la mort. La fin de vie n’est pas simplement une perspective lorsqu’on a 80 ou 90 ans, la fin de vie est une perspective à 30, 40 ou 50 ans parce qu’il y a des accidents de la vie, des accidents de la route, toutes les maladies incurables. Tout ce qui fait que la fin de vie nous attend tous un jour ou l’autre, à un moment où on ne s’y attend pas.
Pour les seniors, le problème est un peu plus complexe car à un moment donné de leur existence, ils ne sont plus en mesure d’émettre leurs souhaits ultimes. Et c’est là-dessus que l’ADMD a entrepris depuis plus de trente ans un long travail pédagogique. »
Thierry Solère complète le propos en précisant que ce sont des débats éminemment complexes. Nous vivons de plus en plus vieux, mais cela finit toujours un jour. C’est un sujet de préoccupation très complexe, avec des passions, des problèmes religieux, etc. Mais il ne faut pas faire l’autruche.
Olivier Coredo interroge ensuite Olivier Cimelière sur les avancées de la télémédecine. Le président de la société Heuristik Communication se montre enthousiaste sur le sujet tout en soulignant le retard français : « Le numérique, effectivement, est un vecteur extraordinairement important pour la santé. Ce n’est pas nouveau, cela fait déjà un certain nombre d’années que l’on parle de télémédecine. Tous les outils technologiques fonctionnent et beaucoup d’opérateurs proposent déjà des choses.
Le souci auquel on se heurte en France et dans d’autres pays, c’est d’abord un problème d’infrastructures. Pour faire fonctionner ces outils, cela nécessite de la fibre (notamment pour avoir des débits importants) et du haut débit mobile. Or, on voit bien que l’on n’est pas complétement au top. Il y a des pays beaucoup plus avancés comme la Suède. Même quelqu’un au fin fond d’un fjord pourra être suivi à distance par son médecin, parce que justement il y a des infrastructures extrêmement performantes qui autorisent ce genre de pratiques.
En France, on n’est pas encore totalement au point. Cela marche bien dans les grandes villes parce que les opérateurs y concentrent leurs efforts et leurs investissements, c’est plus rentable. Du coup, il existe une vraie fracture numérique avec les zones rurales qui sont un peu plus délaissées. On sait qu’en zone rurale, là aussi, il y a beaucoup de seniors. Vous allez en Creuse par exemple, il y a essentiellement des seniors qui aimeraient bien restés chez eux et ne pas devoir se déplacer à chaque fois pour faire quelque chose et pas seulement des soins. »
Najwa El Haïté renchérit : « Il faut absolument lutter contre l’éloignement des personnes âgées. À Évry, l’une des réponses, c’est notamment l’habitat. On a lancé dernièrement ce qu’on appelle les Maisons de Marianne, qui offrent à des personnes âgées en perte d’autonomie des services en matière de santé ou de petits travaux. Mais ces résidences ne sont pas uniquement réservées aux seniors, elles sont également ouvertes à de jeunes actifs éligibles au logement social. Cela permet par conséquent une mixité intergénérationnelle et c’est plutôt une réussite.
Cette dernière intervention clôt le débat entre invités. S’ouvre alors le traditionnel « questions-réponses » entre la centaine de personnes présentes dans la salle et les quatre orateurs.
La question qui a retenu l’attention de toute la salle a été lorsqu’un membre de la salle a posé une question à Thierry Solère (député UMP et vice-président du Conseil Général des Hauts-de-Seine) : « Qu’est ce qui vous motive à soutenir le Club « Courbevoie 3.0 », ainsi que son Président Arash Derambarsh ? ». Le député a répondu : « Arash Derambarsh est un ami, nous avons les mêmes valeurs humaines et politiques, et j’aime son dynamisme. Ce Club rassemble et j’y adhère ».
A noter également le soutien de nombreuses personnalités présentes dans la salle dont le groupe des « Nèg Marrons » (Ben J et Jacky Brown), de Doc Gyneco, de Jonas Haddad (Secrétaire national UMP en charge de l’Entrepreneuriat des jeunes), de Michael Migueres (UMP Paris 16e) et de la section UMP de Boulogne Billancourt (Mathieu Barbot, Julien Binet, Benoit Paris ou encore Antoine de Jerphanion). Merci !
Texte de Jean-Philippe Elie.
Prochaine réunion le lundi 13 mai !
senior1.jpg Présence et soutien du groupe des « Nèg Marrons » (Ben J et Jacky Brown) et de Doc Gyneco. copyright : Benoit Paris 

A-069.jpg Présence et soutien de Jonas Haddad (Secrétaire national UMP en charge de l’Entrepreneuriat des jeunes) et de Michael Migueres (UMP Paris 16e). copyright : Aymeric Gobert
A-107.jpg Présence et soutien de la section UMP de Boulogne Billancourt (Mathieu Barbot, Julien Binet, Benoit Paris ou encore Antoine de Jerphanion). copyright : Aymeric Gobert

A lire : « Digital Citizen » par David Lacombled !

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« Digital Citizen – Manifeste pour une citoyenneté numérique par David Lacombled (Editions Plon – En librairie le 28 mars 2013)
Le numérique : enfer ou paradis ?
Entre ceux qui pensent que le numérique c’est le diable et ceux pour qui Internet est un nouveau paradis, où est la vérité ? Incontestablement, la révolution numérique que nous vivons depuis vingt ans accouche d’un nouveau monde. Notre vie se transforme radicalement: l’information, la culture, la politique, les relations sociales, l’économie, l’amour aussi sont entrés dans une nouvelle ère. Plus rien ne sera pareil. La grande messe du 20 heures est-elle supplantée par un tweet de 140 caractères ? Amazon va-t-elle devenir la première librairie de France ? Le numérique va-t-il faire tomber toutes les dictatures ? Google est-il aujourd’hui plus puissant que le président des Etats-Unis ? Comment empêcher certains cyber-criminels de pénétrer au cœur des systèmes de différents Etats ?
Nous ne reviendrons pas en arrière. Il y a urgence pour qu’une nouvelle citoyenneté numérique responsable émerge pour faire valoir son esprit de liberté et de civisme face aux dérives de certaines grandes marques du net. Internet et le numérique sont désormais dans notre vie. Plus que jamais, l’homme doit retrouver ses marques dans ce nouveau monde. C’est le message de ce manifeste.
Biographie de l’auteur
Journaliste de formation, David Lacombled est directeur délégué à la stratégie des contenus d’Orange. Il est également président du think-tank La villa numeris.
Sur Twitter : @david_lacombled

Sommaire
– Culture, vers de nouveaux paradigmes
– Relations internationales : les nouvelles frontières
– Etats et conglomérats numériques : les liaisons dangereuses
– Ville : quand la Cité devient smart city
– Information et médias : une nouvelle géopolitique
– Nouvelle économie : l’ère des disruptions
– Société : le code a changé, les femmes prennent le pouvoir
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courbevoie30.jpg David Lacombled (au centre) lors du débat « Courbevoie 3.0 » 

Réunion « Courbevoie 3.0 » le jeudi 28 mars : « SENIORS : atouts de la jeunesse ! »

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« SENIORS : atouts de la jeunesse ! »
La réunion-débat se déroulera le jeudi 28 mars 2013 de 19h15 à 21h30 chez Don Luigi Restaurant (44, Rue Edith Cavell, 92400 Courbevoie)

Proche de la place de Belgique à Bécon les Bruyères

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44, rue Edith Cavell,
92400 Courbevoie
(proche de la Place de Belgique à Bécon les Bruyères) Parking à disposition (Place de Belgique)
Transport le plus proche
Gare de Courbevoie – Bécon les Bruyères
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Ferrés (Métro, RER, Tramway)    Pont de Levallois – Bécon Ligne 3 1034 mètres

Bus – ligne 275 bus.png

Autolib’

Espace Autolib’ Autolibs 6 place herold 712 mètres

Velibs FRANCE (LEVALLOIS) Velibs 157 anatole france – 924 mètres
Nos Invités :
Thierry Solère
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Thierry Solère est, depuis juin 2012, Député (UMP) de Boulogne-Billancourt.  
41 ans, il est marié et père de quatre enfants. Chevalier dans l’Ordre National du Mérite
Carrière professionnelle Après avoir dirigé les affaires publiques d’un éco-organisme leader du recyclage des pneumatiques usagés en France, Thierry Solère est consultant dans un grand cabinet de recrutement. 
Carrière politique Elu de Boulogne-Billancourt de 2001 à 2012 Depuis 2004 : membre du conseil général des Hauts-de-Seine, vice-président en charge du développement économique et du très haut débit Depuis juin 2012 : député UMP de Boulogne-Billancourt (9ème circonscription des Hauts-de-Seine)  – Membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire Spécialiste des nouvelles technologies, en 2007, Thierry Solère a dirigé la campagne Internet de Nicolas Sarkozy, candidat à l’élection présidentielle.
Mandats locaux

  • depuis 2001 : Membre du conseil municipal de Boulogne-Billancourt
  • depuis 2004 : Membre du conseil général des Hauts-de-Seine, vice-président en charge du développement économique et du très haut débit

Au titre de ses mandats, il est administrateur :

  • de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris ;
  • de la SAEM Val de Seine Aménagement ;
  • de l’hôpital Ambroise Paré ;
  • de la maison de retraite des Abondances ;
  • des collèges Dupanloup, Bartholdi, Landowski et Rambam ;
  • du syndicat mixte du Val de Seine ;
  • de la prison de Nanterre ;
  • de la Sem 92.

Najwa El Haïté

najwa.png Najwa El Haïté est une proche conseillère de Manuel Valls. Elle est, aujourd’hui, directrice des affaires publiques du groupe de protection sociale Klésia.
   Formation :
Maîtrise de droit des affaires à l’université Paris I Panthéon Sorbonne; DEA Droit des affaires Université Paris XII; Mastère 2 Administration du Politique Paris I Panthéon Sorbonne. Expériences professionnelles : Chargée mission cabinet du Président du Conseil général de Seine-Maritime (2005-2011) Chargée de communication Mairie d’Evry (2011-2012) Directrice de cabinet adj en charge des questions de santé et des séniors et Directrice de la communication Mairie d’Evry (2012-2013) Directrice des affaires publiques du groupe de protection sociale Klésia (actuellement). Mandat électif : Conseillère municipale Ville du Havre (actuellement jusqu’en 2014).

Philippe Nahon
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Philippe Nahon est Courbevoisien depuis 35 ans.

Chef d’entreprise, il s’est investi de longue date dans la vie de la Cité et dans la vie associative locale.

Il a dirigé et animé le GRC (groupe de réflexion de Courbevoie) en 2009 et 2010. Par ailleurs, il est un animateur actif, depuis 2011, du Parti Radical à Courbevoie. C’est un membre de longue date de la Commission de révision de la fiscalité locale. Enfin, Philippe Nahon est Délégué pour les 11 communes du Nord des Hauts-de-Seine de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir Dignement). Association présidée par Jean-Luc Romero, elle regroupe plus de 50.000 adhérents. Dans le contexte plus que jamais actuel de l’indispensable solidarité inter générationnelle, l’ADMD œuvre activement pour que la législation relative à la fin de vie évolue dans le sens désormais souhaité par la majorité de nos concitoyens.  
Olivier Cimelière
cimeliere.jpgOlivier Cimelière est Président fondateur de la société « Heuristik communication ». Après avoir été reporter en presse écrite (La République du Centre) et en radio (RMC, Radio France Landes et Radio France Drôme) à la sortie de son école de journalisme (CELSA), Olivier s’est orienté vers la communication d’entreprise au sein de grandes entreprises internationales dans successivement le secteur pharmaceutique (Bœhringer Ingelheim), le secteur alimentaire (Nestlé Waters), le secteur high-tech et télécoms (Ericsson & Google) et celui des études marketing et d’opinion (Ipsos).
Olivier compte plus de 20 ans d’expérience professionnelle en communication corporate, réputation d’entreprise, relations presse et réseaux sociaux. Il anime un blog sur la communication, l’information, la réputation, la perception et la distorsion d’image : www.leblogducommunicant2-0.com . Il est également chroniqueur associé au Plus du Nouvel Observateur où il décrypte des sujets d’actualité à travers son regard de communicant et d’ancien journaliste. Il est l’auteur d’un essai intitulé « Journalistes, nous avons besoin de vous ! » paru en novembre 2011 et intervenant dans diverses conférences et écoles (CELSA, EDHEC et ESJ Paris). Olivier est aujourd’hui Président fondateur d’Heuristik Communication, cabinet de conseil spécialisé en stratégies de communication, de réputation et d’influence on et off-line.

Courbevoie 3.0 – Santé avec Arash Derambarsh : Comment améliorer l’offre et l’accès aux soins ?

Comment améliorer l’offre et l’accès aux soins à Courbevoie ?
A-061.jpg copyright : Aymeric Gobert
La troisième édition du club du Courbevoie 3.0 s’est déroulée le jeudi 28 février 2013 au restaurant AFFINITHE de Courbevoie. Au menu de ce rendez-vous mensuel, créé par Arash Derambarsh, la santé et l’accès aux soins.
Avant d’échanger avec les différents intervenants, le président du club, Arash Derambarsh, remercie les invités de leurs présences. Et rappelle les enjeux de ce club : « Échanger sur des thèmes précis comme la santé ce soir. Le but est de créer une interactivité avec vous avec des intervenants de qualité ».
L’actualité est tout de suite abordée avec les récents faits divers survenus comme la mort d’un nourrisson par manque de places à Port-Royal ou cette femme enceinte décédée durant son transport à l’hôpital. Ces événements relancent le débat sur la qualité des soins en France et la question des « déserts médicaux ».
« En France, quand on évoque la santé, on veut tout de suite faire peur. Il faut arrêter avec cela, on nous matraque avec la viande de cheval, mais on ne parle pas de la grippe », analyse le médecin généraliste Thierry Calvo avant de poursuivre : « Il faut arrêter de faire peur aux gens, comme l’a prouvé l’épisode du vaccin contre la grippe H1N1 .Quant à cette question de désert médical, 50 km pour trouver un médecin ou un hôpital dans certaines régions, cela reste une distance raisonnable. »
C’est au tour de l’ex-ministre Marie-Anne Montchamp de prendre la parole et d’exprimer sa joie d’être présente à ce débat. « Il est facile de faire un consensus sur des questions de vie ou de mort. La vraie question est de savoir quels sont les besoins en santé des Français. On connaît un déficit de l’assurance-maladie important. » Et de signaler : « Notre population vieillit. Notre système doit faire face à un nouveau modèle car de nouvelles pathologies spécifiques vont se développer. C’est surtout, à mon avis, une question de bien vivre. Ce qui m’intéresse, c’est comment inverser le discours : poser les bonnes questions aux Français car cela coûte cher ! » . « Le temps de la maladie est un temps long, qui n’est pas limité à l’échange avec le médecin », ajoute la présidente de Doctissimo Valérie Brouchoud, avant d’expliquer le succès de ce site : « Les gens attendent une réponse sur le mieux vivre. En France, nous avons des associations de patients qui connaissent et aident davantage le malade que le médecin. Le patient va donc s’inscrire dans un parcours plus global que la simple relation avec son médecin. »
Sur la notion de « désert médical », Marie-Anne Montchamp se veut prudente : « C’est une fiction, cela dépend de l’urgence, il ne faut pas mettre ces idées dans la tête des Français ». Elle cite l’exemple de maternités de proximité de mauvaise qualité avant de reprendre : « Ça n’est pas facile quand on est politique. Nous devons dire la vérité aux Français, mais il faut qu’ils expriment leurs attentes. » Elle milite pour de vrais services de proximité, notamment dans le domaine de la psychiatrie.
Ces tragiques événements sont-ils évoqués sur Doctissimo par exemple ? « Les problèmes médiatiques ne sont pas abordés, répond Valérie Brochaud. Les gens parlent essentiellement de leurs problèmes. »
C’est au tour de Céline Touati de prendre la parole pour parler de son métier de naturopathe. « Nous sommes non conventionnés. La naturopathie est une médecine de prévention : il n y a pas de notions d’urgences ; pour cela, on se tourne vers la médecine conventionnelle. Je travaille en alliance avec les médecins. Les gens viennent me voir en complément pour divers problèmes comme le diabète ou le cancer. »
Thierry Calvo tient à souligner que « la France possède la meilleure médecine au monde et le meilleur accès aux soins. C’est totalement différent aux Etats-Unis, c’est une médecine plus business ». Et il rappelle le rôle du politique : « Pourquoi n’explique-t-on pas aux Français comment fonctionne la sécurité sociale ? Ils cotisent pour cela, pour que chacun puisse y aller quand il le souhaite. »
Ce qui pousse Marie-Anne Montchamp à réagir : « Il y a une évolution de la santé. Ce qu’on a connu avant peut être bouleversé. La vérité est que notre système est généreux : ça créer un déséquilibre des comptes, on oublie que les besoins évoluent. La population vieillit, et il faut sortir de l’urgence. Il faut suggérer un dialogue et un parcours de soins adapté aux patients. En France, nous avons chaque année 2 millions d’hospitalisations qui ne servent à rien. Ce sont beaucoup de personnes âgées, qui sont dans l’isolement, et il n’y a pas d’accompagnement. Il faut une réponse sociale et sanitaire adaptée. »
Sortir de l’urgence et accorder plus de place à la prévention. C’est en quelque sorte le rôle de Doctissimo, comme le précise sa présidente : « Nous sommes un média, on parle aux Français, nous avons une partie éditoriale. La médecine, ça n’est pas que des soins. Nous accordons une grande part à la prévention. »
Céline Touati regrette le peu de temps accordé aux patients durant les consultations : « 12 minutes, ce n’est pas assez ! Chez nous, ça dure 1h30. Les médecins nous envoient leurs patients pour parler car ils ne peuvent plus le faire. » Thierry Calvo rétorque : « Hélas, on ne peut pas tout faire ! Je rappelle que l’accès aux soins est libre et qu’on peut très bien aller voir trois généralistes différents ! »
« C’est quoi le bien-vivre ? Et pourquoi ne valorise-t-on pas assez le sport en France, qui est un élément moteur de la santé ? » questionne Arash Derambarsh. « L’important est d’avoir une bonne alimentation et une activité physique régulière », répond Céline Touati.
Thiery Calvo soulève un problème, celui dela CMU : « Certaines personnes s’en trouvent privées dès lors qu’elles gagnent un tout petit plus que le minimum requis. » Ce médecin généraliste préconise de revoir l’AME (aide médicale d’État) pour élargir le droit à la CMU et éviter ainsi de laisser certains Français sans soins. « L’Aide médicale d’Etat, est accordée aux personnes en situation irrégulière, qui ont accès à 100 % des soins », répond l’ancienne ministre. Et de préciser le rôle de cette aide : « De nombreux problèmes existent dans les flux migratoires. La France a donc décidé d’aider ces populations. J’ajoute que c’est une ligne budgétaire de l’Etat, avec environ 650 millions d’euros. »
Faut-il supprimer ou alléger cette aide, comme le suggère Thierry Calvo ? Marie-Anne Montchamp se veut prudente : « On ne peut faire de la tuyauterie budgétaire comme ça. C’est un long débat au sein de mon parti, où je suis pas mal isolée. Il faut bien comprendre à qui cette aide s’adresse. Ce sont des gens dans le besoin, et c’est dans la tradition républicaine de la France de leur venir en aide. » Mais ellemet en garde sur le fait que cette aide ne doit pas servir à financer des réseaux de travail clandestin, qui profitent de la détresse de ces personnes.
« Nous sommes dans un système discontinu »
Marie-Anne Montchamp soulève un autre problème : « Nous rencontrons un déséquilibre de l’accès aux soins. Nous sommes dans un système discontinu. Notre population vieillit, bientôt nous aurons plus d’inactifs que d’actifs, cela va créer un trou… Si vous ajoutez le chômage, ça fait un déséquilibre ». Valérie Brouchoud précise que ce n’est pas en supprimant l’AME que l’on comblera le trou de la Sécurité sociale.
Le débat se poursuit. Arash Derambarsh revient sur cette question du bien-être et demande à ses interlocuteurs comment se sentir en bonne santé. « Il faut simplement faire attention à ce que l’on mange », rétorqueCéline Touati. Le président du club en profite pour mettre en avant le rôle de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) et la fameuse devise : manger cinq fruits et légumes par jour.
Pour Céline Touati, « tout cela est beaucoup trop global. On a tendance à penser que tout le monde a besoin de la même chose. Or, c’est individuel, nous avons des besoins différents ». Cette naturopathe intervient dans les écoles de Courbevoie pour sensibiliser les enfants sur le bien-manger.
Dans l’auditoire, des membres de « Médecin direct » sont cités en exemple. Ils ont mis en place une plateforme médicale de conseils, de consultations et un service de chat en ligne qui permet de consulter, dialoguer en direct et poser des questions à un médecin inscrit ou à des spécialistes.
Thierry Calvo rappelle l’importance d’un site comme Doctissimo, car, pour ce praticien, il n’est pas toujours facile d’expliquer tout le processus d’une pathologie à un patient, surtout quand le temps manque : « Je suis content que Doctisismo existe, cela permet aux malades de mieux comprendre leur pathologie sans obligatoirement passer par nous ».
Dans la salle, Jean-Luc Plavis prend la parole. Ce chargé de mission du Collectif interassociatif sur la santé en Ile-de-France (CISS IDF), atteint de la maladie de Crohnraconte son expérience: « Ca a été pour moi un vrai parcours du combattant,car tout n’est pas abordé à l’hôpital. Quand j’ai quitté l’hôpital, de nombreux médecins ne connaissaient pas ma maladie, et c’est moi qui en faisais le constat ! » Et de reparler de sa ville : « À Suresnes, pour un quartier de 7 000 habitants, nous n’avons qu’un seul médecin ! » Face à ce constat, il a décidé avec d’autres patients de mettre en place à Suresnes une maison de santé, dont l’ouverture est prévue en 2014 : « Ce sera un lieu de rencontres, d’écoute et de conseils. Nous aborderons aussi la question du droit des patients. Une manière de penser la santé », explique-t-il.
Les Courbevoisiens présents ont ensuite pu poser leurs questions aux différents invités. « Que pensez-vous de l’apport d’internet dans la prévention ? », questionne Aymeric Gobert, photographe et salarié de l’industrie pharmaceutique. « Internet est un élément incontournable de nos jours, et c’est tant mieux », répond le docteur Thierry Calvo. Valérie Brouchoud en profite pour signaler l’importance du médecin traitant : « Il est le chef d’orchestre, celui qui doit orienter et guider le patient ».
« Le bon médecin est celui qui parle complètement à son patient », ajoute Marie-Anne Montchamp, avant de poursuivre : « Tout seul, on ne peut pas guérir ; à deux, c’est mieux ! » Une habitante prend à son tour la parole pour dresser un constat : « 50 kms, cela peut être énorme pour certaines personnes âgées. Il y a une forte disproportion selon les régions. Sans compter que les gens ont de moins en moins de mutuelles. Cela devient difficile de se faire soigner, même en ville, surtout avec les dépassements d’honoraires ! »
Apporter des alternatives
Sur ce constat alarmiste l’ancienne ministre se veut pragmatique : « Nous avons des besoins nouveaux en matière de santé, il faut refondre notre système et apporter des alternatives. Si on se tourne toujours vers la Sécurité sociale, on ne pourra bientôt plus y répondre »
Thierry Calvo explique que, sur 12 minutes de consultations, 8 sont consacrées au « social ». Il suggère, pour combler le défit de praticiens dans certaines zones, « une exonération de leurs charges ». Mais « comment financer cela ? », lui répond Marie-Anne Montchamp.
Un autre habitant demande ce que pensent les intervenants du Dossier médical personnalisé (DMP). Le praticien répond qu’il faut « arrêter cette hémorragie financière. La carte Vitale a coûté suffisamment cher, et cela a entraîné une augmentation des soins. Quand il s’agit de lourdes pathologies, si j’ai besoin d’un compte-rendu, mon patient l’a… » De plus, cela pose clairement un problème de confidentialité. En revanche, « pourquoi pas en ce qui concerne les questions de grossesse ? », réagit Marie-Anne Montchamp.
Une personne dans la salle (Bruno Azria) suggère que l’on installe des médecins étrangers dans ces zones pour combler le manque. Si l’idée peut paraître intéressante, Marie Anne Montchamprappelle que « c’est un sujet sensible, car nous avons une obligation de résultats et d’exigences. Ces flux peuvent apporter une réponse mais c’est à tous les étages qu’il faut poser la question : cela concerne également tout le personnel soignant. »
« N’oublions que ces personnes viennent surtout ici pour se former », ajoute Thierry Calvo. Et de mettre en garde : »Si on impose aux médecins de s’installer dans certaines zones, ils risquent de partir travailler à l’étranger ! »
C’est Marie-Anne Montchamp qui conclut les débats en lançant des pistes à explorer : « Notre système doit bouger, les Français aspirent à être en bonne santé. Il faut donc renforcer l’accès à l’information, au partage des données. La simple confrontation ne suffit plus. Le patient a besoin de parler, de définir son parcours de soins. Nous avons entrepris ce soir une autre approche de la santé, nous pouvons aller vers une médecine plus humaine. »
Le président du club remercie le public, venu encore en nombre pour ce débat, et en profite saluer la présence de Jean-Philippe Blanc qui, suite à un accident, s’est retrouvé dans le coma puis a rédigé un livre où il raconte son parcours (« Revivre à tout prix »).

Remerciement à Jérémy Kreins et Affinithé.

sante-2.jpg copyright : Cyrus Atory  sante-3.jpg copyright : Cyrus Atory

Arash Derambarsh (Président du Club « Courbevoie – ville 3.0 ») sur I>Télé

Invités :

Arash DERAMBARSH – Président Club Courbevoie 3.0
Geoffroy DIDIER – Secrétaire national de l’UMP
Benoît THIEULIN – Directeur de l’agence Netscouade
Charlotte BRUN – Secrétaire nationale à la petite enfance, aux personnes âgées et au handicap – PS

Débat Arash Derambarsh (Courbevoie 3… par Arash_Derambarsh

Arash Derambarsh – « Courbevoie – Ville 3.0 ». Débat sur la Santé à Courbevoie

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« SANTE : Comment améliorer l’offre et l’accès aux soins ? »
La réunion-débat se déroulera le jeudi 28 février 2013 de 19h15 à 21h30 chez AFFINITHE (8, Rue Adam Ledoux, 92400 Courbevoie – proche de la Gare) logoaffinithe.png
affinithé.gif 8, Rue Adam Ledoux,
92400 Courbevoie
(proche de la Gare) 01 41 16 09 01 – www.affinithe.fr Twitter : @Affinithe  Parking à disposition

La rue Adam Ledoux relie l’avenue du Château du Loir (qui longe la gare de Courbevoie) et la rue de l’Alma. - Bus RATP Alma-Baudin ou Hérold (275, 278), Mairie de Courbevoie (175, 275, 278), Place Charras (176)
- SNCF gare de Courbevoie (ligne Saint Lazare – La Défense – Saint Cloud).


Nos Invités :
Marie-Anne MONTCHAMP mam.jpg Ancien ministre, présidente de l’Agence Entreprises et Handicap.
Marie-Anne MONTCHAMP a exercé des fonctions de DRH dans de grandes entreprises de l’assurance puis de la distribution pharmaceutique avant de créer son cabinet de conseil en organisation en 1993. Parallèlement, elle s’engage en politique : elle est adjointe au maire de Nogent-sur-Marne à partir de 2001 puis conseiller régional d’Île-de-France de 2004 à 2008 et députée entre 2002 et 2010. Elle est secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées de 2004 à 2005 puis secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale entre 2010 et 2012. Elle est également Déléguée Générale de l’UMP en charge de la Formation.
Valérie Brouchoud Photo-Valérie-Brouchoud-noir-et-blanc.j Présidente de Doctissimo et Directrice générale adjointe Numérique de Lagardère Active. Elle a été successivement chargée de la communication externe puis Responsable du Marketing de Médecins Sans Frontières et Directrice de l’Association de soutien au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. De juin 2000 à novembre 2007, elle a pris la direction éditoriale et rédactionnelle de Doctissimo puis fut promue Directrice Générale de Doctissimo, chargée des nouveaux projets, de la publicité et de la stratégie du groupe. Journaliste, diplômée de l’IEP Grenoble, Valérie Brouchoud est également titulaire d’un DESS en Communication.  Site : doctissimo.fr   
Docteur Thierry Calvo
calvo.jpgMédecin généraliste à Courbevoie – la Défense. 
Marié, trois enfants, Docteur Calvo est installé depuis plus de dix ans à Courbevoie la Défense – Faubourg de l’Arche.
Docteur Calvo est issu d’une famille de médecin. Ainsi, la médecine a été rapidement pour lui une vocation.
Après des études au lycée Henry IV à Paris, il s’inscrit à la faculté de médecine Bichat, où il y obtient le titre de lauréat avec médaille de bronze.
Depuis, il a su, grâce à la transmission et à l’enseignement de son père également médecin généraliste, recréer une vraie médecine générale de famille.

Céline Touati 
XLA_7585.jpg Naturopathe et nutrithérapeute à Courbevoie (92).

Affiliée à la FENHAMAN (Fédération de Naturopathie), membre de l’OMNES (Organisation des Médecines Naturelles et de l’Education de Santé) et de l’Alliance pour la Santé (Association européenne réunissant médecins et professionnels de santé), elle partage son aptitude en naturopathie, nutrition et bien être à son cabinet mais également par le biais de conférences, d’ouvrages et d’émissions de radio remplies d’astuces culinaires et plaisir.
Site : naturopathe-courbevoie.com

Courbevoie – Ville 3.0 : « L’entrepreneuriat, mode d’emploi »

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L’entrepreneuriat, mode d’emploi (par Sofien Murat)

Mardi 29 janvier, au restaurant La Scène à Courbevoie, avait lieu la deuxième édition du club « Courbevoie – Ville 3.0 » fondé par Arash Derambarsh.
Pour mémoire, rappelons que « Courbevoie – Ville 3.0 » est un club regroupant des Courbevoisiens de toutes générations. Il a pour vocation de porter une « voix » originale, indépendante et responsable au sein de la ville afin de partager et d’explorer des idées nouvelles. Ce club réunit chaque mois des personnalités de tous horizons (société civile, entrepreneurs, journalistes, blogueurs, politiques, experts, dirigeants…) afin de débattre de sujets divers (civisme, sport, numérique, vivre-ensemble, santé, environnement, transports, politique, social, travail, emploi, sécurité…)
Cette deuxième réunion, à laquelle les habitants de la ville avaient été invités, avait pour thème « L’entrepreneuriat : comment concrétiser votre rêve ? ».
Plus de 75 personnes s’étaient déplacés, un mardi soir dans le froid, pour cette soirée à laquelle participaient Alexandre Malsch (fondateur de www.Melty.fr), Céline Lazorthes (fondatrice de www.Leetchi.com), Natacha Quester-Séméon (co-fondatrice de I-marginal et de www.youarhere.fr), Aziz Senni (fondateur de Business Angel des Cités et PDG fondateur d’ATA France, Ronan Le Moal (directeur général du groupe Crédit Mutuel Arkéa), Samuel Paccoud (fondateur de RondBleu.com) et…l’artiste Doc Gynéco.
C’est le président du club qui a ouvert les débats : « Étant bientôt avocat, je n’avais pas les codes et les notions pour entreprendre. Le but de ces soirées, c’est de vous donner les codes pour mieux comprendre », a expliqué Arash Derambarsh. Et de rappeler son objectif : « Nous avons fondé ce club avec les habitants, ce soir nous avons la chance d’avoir des invités prestigieux qui vont nous parler de leurs expériences ».
Après une rapide présentation des invités, Aziz Senni commence par exprimer sa joie d’être présent ce soir. C’est l’occasion pour les habitants de découvrir le parcours de l’homme. « Je suis né au Maroc, je suis arrivé à l’âge de deux mois au Val Fourré, au sein d’une famille de six enfants ». Et de revenir sur son désir d’entreprendre : « Issu d’une famille pauvre, pour moi l’entrepreneuriat, c’était la liberté, de statut et de vie, dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat de ma famille ».
Pour Ronan Le Moal, directeur général du groupe Crédit Mutuel Arkéa, la notion d’audace est fondamentale. Pour lui, il est important que les banques accélèrent leur présence auprès des entreprises. « Il faut faire venir les individus vers les banques, la banque doit retrouver un rôle primordial dans la création de crédit de consommation », avance-t-il.
Néanmoins est-ce facile d’entreprendre ? Existe-t-il des barrières ? Pour Aziz Senni, celles-ci sont sociales mais aussi mentales. Il a écrit un ouvrage (« L’ascenseur social est en panne, j’ai pris l’escalier ») où il retrace son parcours de jeune entrepreneur. « Avec tous les clichés sur les banlieues, c’est avant tout une question de confiance en soi », ajoute-t-il en retraçant son parcours.
Pour Alexandre Malsch, fondateur de Melty, il ne faut pas avoir peur de se lancer et ne pas craindre l’échec. Il raconte comment, il y a deux ans, son entreprise a perdu beaucoup d’argent. Seule la passion en son projet et le soutien des personnes associées ont permis de surmonter les difficultés. « Il faut apprendre de ses erreurs », avoue-t-il, avant de citer Eleanor Roosevelt : « Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. »
La fondatrice de Leetchy, Céline Lazorthes, conseille de bien s’entourer et de rencontrer d’autres entrepreneurs afin de partager ensemble les craintes communes. Un constat partagé par Natacha Quester Séméon, qui reconnaît la difficulté des débuts : « C’est un peu l’aventure, on se découvre un peu soi-même, mais il faut apprendre de ses échecs. On reçoit beaucoup d’investisseuses lors des réunions Girls Power. Cela permet de créer des énergies positives pour chacune, il ne faut surtout pas s’isoler ». Avant de conclure : « Il faut trouver des gens avec qui on peut créer des synergies ».
Avec le contexte actuel de crise économique et de morosité ambiante qui règne en France, est-il propice de se lancer dans une telle aventure ? Pour Céline Lazorthes, c’est possible si on laisse les entrepreneurs pouvoir se lancer dans de tels projets, car la tentation de partir est forte. Elle-même reçoit de nombreuses sollicitations de l’étranger, notamment de Londres.
Le fondateur de Melty va plus loin : selon lui, la stabilité, c’est bien, mais les périodes de crises sont propices à toutes formes d’innovations, il ne faut donc pas savoir peur de créer une entreprise dans de tels moments.
Constat un peu différend pour Aziz Senni : « Il ne faut pas jeter la pierre aux entrepreneurs et les laisser entreprendre ». Créer sa société était pour lui un véritable « rêve américain ». Et de citer un célèbre philosophe grec : « L’important est de se connaître soi même ».Il ne faut surtout pas laisser s’installer le doute ou le pessimisme. Ne pas avoir peur des démarches lourdes administratives et ne pas craindre l’échec. Tout en précisant : « Votre premier atout, c’est la santé ! »
Le président du club, Arash Derambarsh, prend à son tour la parole : « La France est un pays merveilleux où il y a une liberté d’entreprendre. Rien ne tombe du ciel, il faut aller chercher les gens et ne pas avoir peur ».
Mais concrètement alors comment monter son projet, son rêve ?
Ronan Le Moal donne ses conseils : cela passe par les réseaux, il faut prendre des risques. Les banques aussi doivent être là pour apporter un soutien. Il y a une certaine frilosité de leur part, alors qu’elles devraient renouer avec leur rôle initial : récolter et prêter de l’argent. Il en profite pour livrer quelques clés pour réussir : bien préparer son sujet, accepter la contradiction, être bien entouré, installer une relation de confiance avec les investisseurs. Et de conclure : « Un bon investisseur est quelqu’un qui aime les entrepreneurs ! ».
Pour Samuel Paccoud, il faut croire en son projet et en soi.
Le débat s’est poursuivi ensuite avec la présentation d’un ouvrage de Benoit Galy, « Bien s’associer pour mieux entreprendre », qui vise à aider et accompagner les jeunes entrepreneurs.
Ensuite, les Courbevoisiens présent dans la salle ont pu poser des questions aux différents interlocuteurs. « Avez-vous eu la pression du retour de gain ? », questionne un habitant. « Oui : quand on vous prête de l’argent, les banques attendent un retour cinq voire dix fois plus important, il y a donc une pression », rétorque Céline Lazorthes.
Arash Derambarsh profite de ces échanges pour saluer un entrepreneur de Courbevoie atteint de handicap, qui a monté sa propre entreprise dans le vin. Comme quoi, avec la volonté, tout peut arriver…
« Comment être sûr que notre idée est la bonne et surtout éviter les fuites ? », demande un autre habitant. « C’est votre idée à 99.99 %. Bien au contraire, c’est bénéfique d’en parler autour de vous, il ne faut pas avoir peur et cela permet d’enrichir les idées en les confrontant », répond Alexandre Malsch.
Le président du club, Arash Derambarsh, conclut les débats en parlant de son expérience dans le domaine de l’édition avec de jeunes auteurs. Il insiste sur le fait que personne n’est le meilleur ambassadeur que soi-même, et qu’il faut surtout croire en son projet. Ne pas hésiter à s’informer sur les différents modes de financement privés ou publics.
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Le Parisien
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Réunion Courbevoie 3.0 (mardi 29 janvier) – « L’Entrepreneuriat : Comment concrétiser votre rêve ? »

Réunion Courbevoie 3.0 (mardi 29 janvier 19h15) - "L’Entrepreneuriat : Comment concrétiser votre rêve ?"

J’ai le plaisir de vous informer de la prochaine réunion du Club « Courbevoie 3.0« .
Date :  le mardi 29 janvier (19h15 – 21h30)
Thème : Débat sur « L’Entrepreneuriat : Comment concrétiser votre rêve ? »
Lieu : A Courbevoie (à la Scène, 13 Bld Aristide Briand – près du Stade Municipal).

Les invités :
1) Ronan Le Moal (DG du groupe Crédit Mutuel Arkéa)
2) Alexandre Malsch (Vice-Président du Conseil national du numérique et CEO de MeltyNetwork)
3) Aziz Senni (PDG et fondateur www.AtaFrance.com – membre fondateur de l’UDI)
4) Céline Lazorthes (CEO et fondatrice www.Leetchi.com)
5) Samuel Paccoud (CEO et fondateur www.Rondbleu.com)
6) Natacha Quester-Séméon (CEO et co-fondatrice youARhere/i-marginal www.youarhere.fr)

Bonne année ! 2013 ensemble !

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Bonne année ! 2013 ensemble !
謹賀新年 !
Happy new year !
سنة جديدة سعيدة !
Feliz Año Nuevo !
سال نو مبارک !
新年快乐 !
С НОВЫМ ГОДОМ S NOVYM GODOM !
ευτυχισμένο το νέο έτος
ef̱tychisméno to néo étos !
Buon anno !
שנה אזרחית טובה !

Fier d’avoir publié le livre de Marc Machin : coulisses d’un fiasco judiciaire

Jeudi 20 décembre 2012, la cour d’assises de Paris vient d’acquitter Marc Machin. 
Elle disposait depuis le départ d’une certitude absolue : Marc Machin est innocent puisqu’un autre homme, David Sagno, a été depuis reconnu coupable de ce meurtre et condamné, aveux et preuves ADN à l’appui.
Marc Machin est la huitième personne en France depuis la Seconde Guerre mondiale à être acquittée d’un crime à l’issue d’une procédure de révision.
Mais pourquoi toute cette confusion et tout ce gâchis ?
Marc Machin a été condamné en 2004 à 18 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot le 1er décembre 2001 au pont de Neuilly. Cette peine avait été confirmée en 2005 en appel et assortie de 12 ans de sûreté par la cour d’assises des Yvelines.
Après avoir avoué le meurtre durant sa garde à vue, Marc Machin s’était immédiatement rétracté et a ensuite toujours nié les faits.
Début mars 2008, un autre homme, David Sagno, s’est accusé de ce meurtre ainsi que de celui d’une autre femme, Maria-Judith Araujo, toujours au pont de Neuilly, le 22 mai 2002. De plus, ses traces ADN ont été retrouvées sur des vêtements et sous un des ongles de la première victime.
Dès lors, Marc Machin a été remis en liberté et il a attendu la révision de son procès.
Je l’ai rencontré par le biais de son père. C’est un garçon calme et attachant. Condamné injustement, il a vu six années de sa jeunesse partir en fumée pour un crime qu’il a n’a jamais commis…
Lorsque Marc Machin sort de prison, je rencontre un garçon adorable. Il manque d’affection et réclame de l’aide. Mais il y a aussi en lui beaucoup de colère, de pulsion et de fragilité.
Il n’aura ni aide psychiatrique, ni aide psychologique, ni formation scolaire, professionnelle et civique. Il n’a pas de logement stable et n’a pas d’argent. En effet, il a dépensé son à-valoir en très peu de temps.
J’ai donc deux objectifs : publier son récit. Le faire parler dans son livre car il avait un réel besoin de s’exprimer. Et par ailleurs, l’aider humblement dans sa réinsertion. Il fallait lui apporter une aide et un soutien concernant sa réhabilitation.
En France, pays des Lumières, de la République et de la Justice, chaque citoyen a des droits, des devoirs et des obligations. Nul ne doit payer pour un acte qu’il n’a jamais commis.
L’objectif de cet ouvrage était pour moi de faire bouger les lignes de la société française en matière pénale.
Ainsi, cet ouvrage, « Seul contre Tous ! » avait comme but de relancer le débat fondamental sur la réforme urgente de la justice concernant la prise en charge de la victime, la fonction de l’avocat, le principe de l’enquête et le rôle du juge d’instruction, qui doit instruire à charge et à décharge. Surtout, je voulais qu’il mette en lumière le problème grave du vide juridique concernant le statut des victimes d’erreurs judiciaires comme le cas de Marc Machin.
Nous l’avons déjà constaté avec l’affaire d’Outreau.
Mais la justice est lente, trop lente. Et Marc Machin n’aura rien obtenu. J’ai alerté tout le monde : les juges d’instruction Emmanuelle Robinson et Charlotte Bilger, qui sont remarquables et compétentes, beaucoup de politiques et les médias. Mais rien n’a bougé et Marc Machin a été rattrapé par ses pulsions.
Je condamne fermement ses actes ultérieurs évidemment. Mes pensées les plus sincères vont évidemment à l’égard de ces jeunes filles. Néanmoins, il nous faut clairement dénoncer l’immobilisme dans ce pays, dénoncer ceux qui n’ont pas l’ambition de faire bouger les lignes. Je pense notamment à Christophe Ingrain, conseiller justice à l’Elysée (sous Nicolas Sarkozy) qui n’a pas souhaité recevoir Marc Machin. Je pense également à Rachida Dati qui ne l’a pas reçu, préférant les défilés de mode au dysfonctionnement judiciaire. On m’a proposé un conseiller de la Garde des Sceaux… c’est dire l’intérêt que l’on a porté à ce dossier.
Dès lors, je décide de le faire recevoir par un proche du Président de la République Nicolas Sarkozy.
Je rend hommage à Dominique Paillé, conseiller du Président de la République et porte-parole adjoint de l’UMP qui l’a reçu et qui l’a écouté. C’est le rôle du politique d’être à l’écoute et d’avoir la volonté de faire évoluer la société sans porter de jugement et faire ingérence à la séparation des pouvoirs.
Il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Le manichéisme n’est pas un schéma de pensée juste pour l’être humain qui est complexe, sensible et fragile.
Lorsqu’on relâche quelqu’un en liberté sans imposer un suivi psychiatrique et psychologique, il ne faut pas s’étonner ensuite des conséquences.
Aujourd’hui, justice est faite pour Marc Machin. Je suis heureux pour lui. Une nouvelle vie commence pour lui, la vraie…
A méditer afin qu’il n’y ait plus ce genre de cas car c’est un échec pour tout le monde…

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Lancement du Club « Courbevoie ma ville 3.0 »

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J’ai le plaisir d’annoncer le lancement du Club « Courbevoie, ma ville 3.0« .
Le club « Courbevoie – Ma ville 3.0 » est un club regroupant des Courbevoisiens de toute génération.
Ce club a la volonté de porter une « voix » originale, indépendante et responsable à Courbevoie. Ce club réunit chaque mois plusieurs personnalités de tous horizons (société civile, entrepreneurs, journalistes, bloggers, politiques, experts, dirigeants,…) afin de débattre de sujets divers (civisme, sport, numérique, vivre-ensemble, santé, environnement, transports, politique, social, travail, emploi, sécurité,…).
L’objectif est de :
– Valoriser le défi du vivre-ensemble
– Encourager l’engagement civique
– Accompagner les projets (stages, emplois et formations)
– susciter les contacts entre les courbevoisiens
– Former l’ouverture d’esprit
– Organiser des événements (concerts, forums, débats, dîners,…)
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Discours historique de Barack Obama

Faut-il croire aux Expériences de Mort Imminente ?

Faut-il croire aux Expériences de Mort Imminente ? Faut-il croire à la vie après la mort ?

L’expérience de mort imminente (EMI) désigne un ensemble de «sensations» vécues par certains individus pendant un coma avancé ou une mort clinique avant qu’ils soient réanimés et dont ils témoignent souvent comme d’une possibilité que la conscience survive à la mort. 330px-Near-Death-Experience_Illustration
D’autres expressions sont parfois utilisées, comme «expérience aux frontières de la mort», «expérience de mort approchée» (EMA), «expérience de mort-retour», «near-death experience» (NDE).
Les neurosciences expliquent ce phénomène par une altération de la conscience cérébrale dont les mécanismes physiologiques ont largement été étudiés.
Croire ou ne pas y croire ?
Voici un documentaire fort intéressant sur les expériences de morts imminentes, voyez par vous même et donnez-moi votre avis.

Coup de coeur livre : « Pas ce soir » de Charline Quarré

Un gros coup de cœur pour la romancière Charline Quarré. Une personnalité humaine unique et chaleureuse.
Née à Paris d’un père normalien et d’une mère fantaisiste, Charline grandit avec une aversion héréditaire pour l’école. Lectrice compulsive, elle commence à écrire à l’âge de 7 ans. Après son premier roman (« À contre-jour »), elle vient de publier, à 29 ans, son second roman (« Pas ce soir ») aux éditions Baudelaire.

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Synopsis :

C’est une soirée mondaine parisienne.
Un petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des dérapages incontrôlés.
Où les faiblesses des uns font la gloire des autres.
C’est une soirée qui réveille les souvenirs endormis d’Eugénie, jeune femme odieuse et misanthrope.
C’est l’histoire de ce que l’on découvre derrière le plus efficace des cache-misère, l’arrogance. Son style incisif ne ménage rien ni personne. Elle manie le tragique avec légèreté, fait passer du rire aux larmes avec désinvolture.
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