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Le Franc a été la première monnaie désignée en France.
Celui-ci a été, au tout début, le franc à cheval, frappé en 1360. En effet, elle a été une pièce d’or émise pour payer la rançon du roi de France Jean II le Bon, fait prisonnier par les Anglais à la bataille de Poitiers.
La monnaie, pour un Etat et une Nation, représente un symbole régalien éminemment fort.
D’ailleurs, le faux-monnayage est classé dans le code pénal français au chapitre des crimes et délits contre la nation, l’État et la paix publique et c’est lourdement condamné à trente ans de réclusion criminelle et de 450000 euros d’amende conformément à l’article 442-1 du code pénal.
Depuis la création du Franc au 14ème siècle, aucune monnaie n’a illustré une fresque étrangère. Elles ont toutes illustré, et c’est compréhensible, un symbole important de l’histoire de France.
Aucune monnaie, sauf celle du billet de 200 francs, représentant Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, plus connu sous le nom de Montesquieu.
Ainsi, du côté verso du billet, il est représenté le portrait de Montesquieu à l’identique sur un fond de « style persan« , avec en médaillon, à droite d’un ovale blanc laissant apparaître le filigrane, une évocation des « Lettres Persanes » (1721), juste au-dessus du Château de la Brède (Gironde) où il est né.
Les « Lettres persanes » est un roman épistolaire de Montesquieu rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et leurs amis respectifs restés en Perse.

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Cette illustration est donc un beau symbole et constitue une passerelle culturelle entre la culture persane, l’Iran, et la France.
Fiche technique du billet de 200 francs
Couleur : Polychrome, dominante vert-jaune.
Recto : Portrait de Montesquieu (Charles de Secondat, baron de la Brède), écrivain français né au Château de la Brède, près de Bordeaux, en 1689, mort à Paris en 1755, avec à droite ses armoiries et à gauche, une allégorie symbolisant la Loi et un écusson symbolisant son œuvre magistrale de « l’Esprit des Lois » en 1748.
Verso : Portrait de Montesquieu à l’identique sur un fond de « style persan », avec en médaillon, à droite d’un ovale blanc laissant apparaître le filigrane, une évocation des « Lettres Persanes » (1721). En dessous, le Château de la Brède (Gironde) où il est né.
Filigrane : Portrait de Montesquieu.