Durant le salon de l’agriculture, Arash DERAMBARSH (élu à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée en 2016) a confirmé qu’une nouvelle proposition de loi a été déposée le 20 janvier 2025.
Jusqu’à présent, tous les supermarchés de plus de 400m2 ont l’obligation de redonner leurs invendus alimentaires aux associations de leur choix. En cas de manquement, une amende de 10.000 euros était infligée.
Dorénavant et prochainement, ce seuil de 400m2 va descendre à 200m2. cela permettra de toucher 5000 nouveaux points de vente et permettre une augmentation du don alimentaire en France.
De plus, l’amende de 10.000 euros sera remplacée par une sanction de 0,1% à 0,5% du chiffre d’affaires annuel.
Arash Derambarsh, avocat au barreau de Paris à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire en 2016, est récompensé du prix Win Win, l’équivalent du Nobel pour le développement durable.
C’est un avocat français qui décroche le « Nobel » du développement durable en 2019. Le prestigieux « Win Win », lui a été, en effet, décerné, le jeudi 31 octobre, par la ville suédoise de Göteborg. Inscrit au barreau de Paris, Arash Derambarsh est récompensé pour « son travail constant et son engagement sans faille pour la cause alimentaire ».
C’est la première fois qu’un Français reçoit le prix, qui est l’équivalent du Nobel pour le développement durable. Des personnalités internationales de premier plan l’ont reçu par le passé : l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan en 2011, l’ancien vice-président des États-Unis Al Gore en 2007 ou encore le maire de Séoul, Park Wan-soon, en 2016.
Arash Derambarsh, qui a prêté serment à la Cour d’appel de Paris en 2018, est à l’initiative de la loi votée en 2016 contre le gaspillage alimentaire, une réussite qui a inspiré d’autres pays dans le monde. L’avocat au barreau de Paris, élu à Courbevoie, est aussi à l’origine de deux pétitions majeures, l’une française avec plus de200.000 signatures, l’autre, européenne avec plus de 1,6 million de soutiens. Il ambitionne aujourd’hui de transposer la loi à un niveau européen.
Cette loi permet de distribuer plus de 10 millions de repas chaque année aux associations et d’augmenter les dons alimentaires de 22 % en France.
Il est à l’initiative de la loi adoptée en 2016 en France contre le gaspillage alimentaire : le Français Arash Derambarsh a remporté mardi le prix du développement durable de la ville suédoise de Göteborg, pour « son travail constant et son engagement sans faille » pour la cause alimentaire.
« Il est parvenu à faire
adopter par le gouvernement français une loi interdisant aux supermarchés et
restaurants français de jeter des denrées alimentaires consommables », a fait
valoir le jury dans sa décision.
La loi française contre
le gaspillage alimentaire, votée le 3 février 2016, interdit aux grandes
surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs
invendus impropres à la consommation, sous peine d’amende.
Elle rend aussi
obligatoire le recours à une convention pour les dons réalisés entre un
distributeur de denrées alimentaires et une association caritative.
Arash Derambarsh est le
premier Français à recevoir la distinction. Il rejoint des noms comme ceux de
l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, lauréat en 2011 et de l’ex-vice-président
américain Al Gore, lauréat 2007.
« Il ne s’agit pas d’un prix récompensant ma personne mais de la concrétisation d’une loi passée en France -une première [du genre] dans le monde », a réagi à l’AFP Arash Derambarsh.
Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 3 février, une série de mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire. Le conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, initiateur et la loi et d’une pétition signée par plus 900.000 soutiens, était dans les tribunes.
Depuis un an, il travaille d’arrache-pied pour influer sur le sort des invendus des supermarchés.
Le 30 mai 2025 à l’University State de Yerevan (Arménie), Arash Derambarsh a soutenu en anglais une thèse de droit intitulée « The Issues and Legal Controversies of Food Waste from Antiquity to the Present Day » (« Les enjeux et controverses juridiques du gaspillage alimentaire de l’Antiquité à nos jours »).
Vous pouvez consulter et lire la thèse d’Arash Derambarsh ici sur le site de HAL sciences qui est une plateforme pluridisciplinaire nationale pour le dépôt et la consultation des écrits, travaux et résultats de recherches scientifiques des chercheurs et enseignant-chercheurs : https://hal.science/tel-05232809v1.
Par ailleurs, il a publié de nombreux articles juridiques et académiques dans de prestigieux journaux scientifiques. Il s’est également exprimé au sein de grands médias français et internationaux.
Voici ses différentes publications juridiques et scientifiques sur différents thèmes (droits internationaux, histoire du droit, gaspillage alimentaire, droit pénal, droit de l’environnement,…).
« Households on every continent wasted more than a billion meals a day in 2022, while 783 million people were affected by hunger and a third of humanity faced food insecurity. Food waste continues to harm the global economy and fuel climate change and pollution as well as the degradation of nature. These are the main findings of a report by the United Nations Environment Programme (UNEP) released today, ahead of the International Zero Waste Day. 1 Food waste is a global tragedy. Indeed, millions of people are going hungry today because food is wasted around the world. Our research therefore touches on a current problem and concrete answers will provide solutions that have not been thought of and implemented. This thesis examines the issue of food waste from antiquity to the present. The analysis is based on legal and historical standpoint. More specifically, it seeks to identify correlation between the rise of poverty and an outmoded and unregulated agri-food system. The objective is to examine and define the nature of food waste. As well, to address its various issues and consequences. To underscore the dysfunctions, particularly in large-scale distribution. Also, to catalog the extensive legislative and regulatory measures regarding the waste management and prevention. The differences between these various projects and states from across the world will also be compared in this study. Our results highlight many options that can improved regulation. These options include: field work with various political, social, legal, and agri-food industry players. As well as analyzing various diagrams and scientific and legal data. ln order to lessen hunger occurring from the supply chain constitutes of producers, distributors, and consumers. As a result, we are proposing a more ethical paradigm for the global food chain. Hunger remains a global crisis, with staggering statistics highlighting the paradoxical coexistence of food waste and food insecurity. Despite advancements in food production, distribution, and preservation, a significant portion of the world’s population still suffers from hunger and malnutrition ».
C’est grâce à la contribution d’Arash Derambarsh, adjoint au maire de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, que la loi antigaspillage alimentaire a vu le jour en 2016. Son objectif : faire en sorte que les invendus des grandes surfaces ne finissent pas à la poubelle. En Corse, commerces et associations déploient les moyens dont ils disposent pour que les denrées alimentaires non écoulées soient redistribuées aux personnes dans le besoin.
« Je me mobilise pour que les gens n’aient pas à fouiller dans les poubelles, ni à mendier pour manger ».
De passage en Corse en ce début du mois d’août, Arash Derambarsh, adjoint au maire de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, en a profité pour sensibiliser la population insulaire à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Une cause qu’il a placée au cœur de son engagement politique. « J’ai moi-même connu la faim lorsque j’étais étudiant, alors je milite maintenant pour que les invendus alimentaires soient donnés aux plus démunis », insiste-t-il.
Un combat qui lui tient à cœur, puisque ce dernier a joué un rôle important dans l’adoption de la loi du 11 février 2016, qui oblige les commerces de plus de 400 m2 à donner leurs invendus encore consommables à des associations caritatives.
L’homme politique ne s’arrête pas là, puisqu’il a contribué à la proposition de loi déposée en début d’année 2025 au Sénat, tendant à élargir le dispositif « antigaspillage » aux commerces d’une superficie de plus de 200 m2.
Magnifique 10ème édition de la « Rentrée pour Tous » qui a eu lieu le mercredi 25 juin 2025 à Courbevoie. Merci à tous les soutiens et partenaires (Intermarché, Dentsu, Les Mots Libres, R-Green, Patrimoine & Rénovation, le Niagara) et tous les bénévoles.
✅ 3000 familles présentes
✅ 3000 cartables et fournitures scolaires distribués
✅ 1000 livres distribués
✅ 300 personnes présentes pour la « dictée géante »
✅ coût total de cette opération plus de 80.000 euros (dons privés uniquement)
✅ merci à aux parrains Margot Dumont, Un Sourire Pour Camille, Mahyar Monshipour, Pascal Gentil, David Auclair.
💡 Depuis que Arash Derambarsh a créé cette opération en 2016 pour Toutes les familles de Courbevoie, c’est plus de 30.000 cartables et fournitures scolaires qui ont été distribués avec la participation de plusieurs centaines de partenaires et bénévoles.
1) Courbevoie 1ère ville
mondiale pour la lutte contre le gaspillage alimentaire avec 500.000 repas
sauvés depuis 2020.
2) Courbevoie devient la
1ère ville française à faire partie du réseaux « Green City FAO ».
3) La présidente de POLD,
Madame Joelle Ceccaldi Raynaud, a annoncé la ratification de la charte
courbevoisienne contre le gaspillage alimentaire pour toutes les communes de «
Paris Ouest La Défense » (POLD). POLD regroupe 11 communes : Courbevoie, Garches,
La Garenne-Colombes, Levallois-Perret, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Puteaux,
Rueil-Malmaison.
Le dépôt a été fait le 20
janvier 2025 et sera votée très prochainement. Ainsi, l’obligation de redonner
les invendus alimentaires aux supermarchés de plus de 400m2 sera baissée à
200m2. Ce qui permettra de toucher 5000 nouveaux points de vente. Cela donnera
ainsi plus de produits alimentaires aux Associations caritatives. Une première
mondiale.
5) Enfin, le Président de
MediaSchool, Monsieur Franck PAPAZIAN avec Arash Derambarsh ont annoncé la
création d’une Fondation internationale contre le gaspillage alimentaire. Les
invités de cette conférence internationale :
Roselyne Bachelot-Narquin (Ancienne
ministre)
Jean-Jacques Bouya (Ministre d’État
de l’aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux du
Congo-Brazzaville)
Divine Nganje Njie (Directeur
adjoint, département des systèmes agroalimentaires et de la sécurité
alimentaire à l’organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et
l’alimentation – FAO)
Joelle Ceccaldi-Raynaud (Présidente
POLD et Maire de Puteaux)
Karim Bouamrane (Maire de
Saint-Ouen-sur-Seine et Vice-président du conseil départemental de la
Seine-Saint-Denis)
Myriam Annette (Experte
internationale prévention et réduction des pertes et gaspillages
alimentaires à l’organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et
l’alimentation – FAO)
Franck Papazian (Directeur du groupe
de presse MediaSchool, coprésident du conseil de coordination des
organisations arméniennes de France)
Frédéric Simonin (Chef étoilé)
Manon Montessuit (Créatrice
culinaire)
Nabil Zemmouri (Chef cuisinier
anti-gaspi)
Reza Najib (FAO)
Maîtresse de cérémonie : Priscilla
WOLMER (journaliste)
Quelle législation mettre en place pour lutter contre le gaspillage alimentaire et favoriser les initiatives anti-gaspi ? C’est la question posée dans ce débat.
Arash Derambarsh, adjoint au maire de Courbevoie et Daniel Sauvaget, PDG d’Écomiam, nous proposent des solutions.
Ce jeudi, des représentants de la ville se sont rendus à Rome, en Italie, pour présenter leurs actions pour lutter contre le gaspillage alimentaire lors d’un sommet international. En 4 ans, la quantité de nourriture jetée à la poubelle a été divisée par trois à Courbevoie. Entre 4000 et 5000 euros par mois de marchandises sont sauvés du gaspillage alimentaire. Commerces, supermarchés, cantines scolaires…
Tous ces produits sont ensuite distribués à des associations comme le Secours populaire ou la Croix Rouge. Certains aboutissent dans les rayons de l’épicerie solidaire gérée à la fois par la Ville et la Croix Rouge. « Les produits sont collectés à Courbevoie et distribués à Courbevoie, au maximum un ou deux jours après », explique Sylvie Caux, responsable de l’activité de l’épicerie solidaire pour l’association caritative à Courbevoie. Près d’un tiers de l’approvisionnement provient du circuit anti-gaspillage alimentaire.
« Par rapport au circuit anti-gaspi, nous avons des ramassages tous les jours du mardi au vendredi dans un supermarché de Courbevoie. Donc les produits, qui sont mis de côté pour nous, sont des produits datant du jour ou J-1, -2 maximum, pour ce qui est des produits frais.
Et c’est ce qui nous permet justement de servir les bénéficiaires en produits frais. Parce que c’est ce qui nous fait le plus défaut. Il y a aussi un peu de produits secs. » Lorsque les familles sont contactées pour bénéficier de l’aide alimentaire, des rendez-vous leur sont proposés.
« Nous sommes une épicerie. Les gens viennent vraiment faire leurs courses. Ce sont eux qui choisissent ce qu’ils prennent. En fonction de la taille de la famille, ils ont une valeur de panier à dépenser et ils payent entre 2 et 10 % de la valeur de ce panier. Les passages se font tous les 15 jours et en général, les dossiers des droits d’accès sont ouverts pour 3 mois, renouvelables une fois », précise Sylvie Caux. Toutes ces initiatives autour de la lutte anti-gaspillage alimentaire à Courbevoie ont été récompensées dernièrement.
La ville des Hauts-de-Seine a obtenu en février dernier le label « ville verte » décernée par la FAO. Il s’agit d’une branche de l’ONU en charge de l’alimentation et l’agriculture. « C’est la première fois qu’une ville française reçoit cette distinction.
Courbevoie est officiellement la première ville mondiale sur la lutte contre le gaspillage alimentaire », souligne Arash Derambarsh. « C’est une immense fierté. C’est une reconnaissance pour notre travail. Cela légitime tout ce que nous avons effectué et tout le travail que nous avons encore à effectuer pour plus tard. »
Jeudi 24 octobre, une délégation composée entre autres du maire (LR) de la ville de Courbevoie, Jacques Kossowski, et d’Arash Derambarsh, adjoint au maire chargé du développement durable de Courbevoie (LR), s’est rendue au siège de la FAO à Rome en Italie pour y présenter leurs actions locales.
Des initiatives qui intéressent d’autres communes en Ile-de-France Depuis la loi anti-gaspillage de 2016, portée par Arash Derambarsh et obligeant les supermarchés à donner les denrées périmées mais encore consommables, des évolutions positives ont vu le jour. Mais il ne compte pas s’arrêter là pour sa ville.
En novembre prochain, il souhaite faire voter une charte pour les Ephad et les maisons de retraite, afin que ces structures s’engagent dans une démarche anti-gaspi. Des initiatives qui intéressent d’autres villes en Ile-de-France comme par exemple : « Puteaux, Villeneuve la Garennes, Rueil-Malmaison, Poissy… », note l’élu.
A Courbevoie, il entend aussi généraliser les tables de tri dans les écoles primaires. « C’est une forme de pédagogie pour les enfants. Nous faisons en sorte que la nouvelle génération puisse intégrer cette culture et cette instruction de la lutte contre le gaspillage alimentaire ». La région Ile-de-France est celle qui gaspille le plus en France.
Au 1er janvier 2024, « le gaspillage alimentaire est d’environ 3 million de tonne chaque année », souligne l’élu de Courbevoie.
Depuis l’adoption de la loi contre le gaspillage alimentaire, votée le 11 février 2016, les supermarchés ont l’obligation de reverser leurs invendus à des associations caritatives. Ainsi, cette loi a rapidement prouvé ses effets bénéfiques : plus de 10 millions de repas sont distribués chaque année en France. Cela représente une augmentation de 22 % des dons alimentaires destinés aux associations caritatives. De plus, nous veillons à la bonne application de la loi. Accompagné de lanceurs d’alerte et d’huissiers de justice, nous n’avons cessé d’inspecter les poubelles à côté des supermarchés pour constater les atteintes à la loi. Après avoir constaté que plusieurs magasins continuaient de jeter les invendus alimentaires à la poubelle, nous avons déposé de nombreuses plaintes à leur encontre. Les procédures fonctionnent et sont un moyen de dissuasion efficace. Sans compter les « Bad buzz » et la mauvaise réputation des magasins récalcitrants. Mais cela n’a pas suffi et il fallait donc aller plus loin. Ainsi qui mieux qu’une municipalité pour appliquer la loi contre le gaspillage alimentaire et devenir un laboratoire mondial ? La Ville de Courbevoie a reçu les agents de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) le 2 vendredi février 2024. Ils sont venus de Rome pour constater et valider l’officialisation d’un chiffre record : depuis 2020, plus de 450.000 repas ont été économisés et redistribués à des associations caritatives pour que les démunis puissent manger à leur faim. Cette situation sociale démontre d’ailleurs que même dans une ville d’apparence « riche », la pauvreté a de multiples facettes. La pauvreté augmente et la classe moyenne décline. Ainsi dans un rapport alarmant, le Secours Catholique a estimé que près de 10 % des Français ont recours à l’aide alimentaire. En effet, « entre 5 et 7 millions de personnes » ont eu recours à l’aide alimentaire en 2020 alerte le Secours Catholique dans son rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France publié sur la base des données de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS). La ville de Courbevoie a donc fait preuve d’inventivité dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire. Depuis 2020, avec son Maire Jacques Kossowski, nous avons lancé une campagne pour mettre fin au gaspillage alimentaire. En France, le mandat d’un élu municipal est de six ans. L’objectif était donc de faire de notre ville un laboratoire mondial. Cette loi a été applaudie dans le monde entier. Mais au niveau local, il y a encore des marges de manœuvres permettant de faire reculer ce fléau. En effet, cette loi exonère les deux tiers des supermarchés implantés à Courbevoie, car leur surface de vente est inférieure à 400 m². Il a donc été décidé qu’avec l’aide de plusieurs start-up et acteurs sociaux et économiques, une charte contre le gaspillage alimentaire serait votée chaque année dans toutes les sphères d’activité de la ville : 1) 2020 avec tous les supermarchés situés dans la ville sans délimitation de superficie 2) 2021 avec restauration hospitalière 3) 2022 avec restauration scolaire 4) 2023 auprès des commerces alimentaires (commerces de bouche, restaurants, boulangeries, marchés) 5) 2024 avec les maisons de retraite et les Ehpad. Ces chartes d’engagement, une première en France, ont un objectif multiple :
Créer des synergies pour que chacun puisse prendre part à ce combat et adapter ses pratiques
Participer à la sensibilisation du grand public à la lutte contre le gaspillage alimentaire
Contribuer à réduire l’impact économique de ces déchets
Mettre en place des partenariats de dons alimentaires en faveur des associations conformément à la loi
Promouvoir les partenariats avec les associations municipales
Organiser des promotions « anti-gaspi », notamment pour les produits proches de la date limite de consommation (DLC)
Proposer des ventes en gros ou à l’unité afin d’adapter les quantités achetées et réduire les emballages
Favoriser le développement des produits frais, et développer des opérations marketing de sensibilisation (opération « Fruits et Légumes Moches », etc.)
Mener une discussion avec les fournisseurs afin de définir une stratégie de contrôle contre le gaspillage alimentaire (chartes qualité des produits, etc.)
Agir pour valoriser les déchets.
Fort de tout ce travail, la FAO a désigné la ville de Courbevoie « Ville verte mondiale » en 2024, lui accordant ainsi une reconnaissance formelle.
Comme le rappellent les rapports du projet DrawDown (2020) et du GIEC (2022), la réduction du gaspillage alimentaire est l’une des trois principales solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. Car l’objectif final est triple : la lutte contre le gaspillage alimentaire, la lutte contre la faim et la lutte contre le réchauffement climatique.
Conférence d’Arash Derambarsh au CEMAS de Valencia en Espagne : food waste and food loss (gaspillage alimentaire et perte de nourriture)
Invité à la conférence internationale sur l’alimentation dans la ville de Valence (Espagne) organisée par la CEMAS et l’EUFIC, Arash Derambarsh a rappelé les actions de la ville de Courbevoie pour la lutte contre le gaspillage alimentaire : Plus de 450.000 repas sauvés depuis 2020. Un record mondial ! L’adjoint au maire de Courbevoie, également a l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire en France a également lancé un appel à ses homologues européens présents (Göteborg, Milan, Bergame, Varsovie, Dublin, Oslo, Barcelone ou encore Chalándri) de voter la même loi française de 2016 contre le gaspillage alimentaire (plus de 10 millions de repas sauvés chaque année et une augmentation des dons alimentaires aux associations caritatives de 22%).
Arash Derambarsh et Dentsu distribuent 2000 cartables aux enfants à Courbevoie – 2024
Le mercredi 26 juin 2024, Arash Derambarsh, l’Association « Courbevoie 3.0 », Dentsu France et les dizaines de bénévoles ont distribué pour la 9ème année consécutive 2000 cartables aux enfants de Courbevoie.
Cela représente plus de 20.000 cartables depuis 2016. Merci à Gaël Fickou, à Karl Toko-Ekambi, à Sefyu et à Camille pour leur présence.
Merci à tous nos partenaires et à nos formidables bénévoles (CMJ de Courbevoie notamment).
Arash Derambarsh a donné une Conférence sur le gaspillage alimentaire à l’école « Sainte Geneviève – Saint Pierre – Saint Paul » à Courbevoie devant une centaine d’élèves de CM2.
Ces élèves qui ont entre 8 à 12 ans représentent notre Avenir et changeront le monde de demain.
D’où la fameuse citation : « Libérez le potentiel de l’enfant et vous transformerez le monde avec lui » (Maria Montessori).
C’est aussi le rôle des élus de transmettre à cette jeune génération les valeurs de la nourriture et de la Fraternité.
Bravo à cette jeunesse qui n’a pas finit de nous surprendre !
À lire également – « Nobel du développement durable : l’avocat Arash Derambarsh récompensé »
Interview d’Arash Derambarsh et de Nicolas Chabanne sur France Info TV (canal 27) sur le gaspillage alimentaire.
Émission « Planète Info » sur France Info TV présentée et animée par Pauline Forgue, Lucie Chaumette et Marine Mulcey.
Arash Derambarsh explique la situation de la pauvreté dans le monde, en Europe et en France. Et il explique qu’en face de cette situation sociale et économique, de la nourriture continue d’être jetée (plus d’une nourriture sur trois sur la planète, ce qui signifie 913 millions de tonnes de nourriture jetée dans le monde, 60 millions de tonnes au sein de l’Union Européenne et 10 millions de tonnes en France). Une aberration.
Il s’exprime sur la création des applications et félicite le bon travail des start-up comme « Fullsoon », « Phenix », « Equosphere » ou encore « Linkee ». Et critique l’application « Too Good To Go » qui contourne la loi contre le gaspillage alimentaire afin de gagner de l’argent.
Enfin, Arash Derambarsh explique pourquoi que pour avoir plus d’invendus alimentaires, il convient de modifier la loi et d’abaisser le seuil des 400 m2 à 200 m2. Ça permettra de toucher 5000 nouveaux points de vente.
C’était le but de sa visite à l’Assemblée Nationale et au Sénat avec Sefyu et Mathieu Kassovitz.
L’acteur, le rappeur et l’élu de Courbevoie (Hauts-de-Seine), ont été reçus ce mercredi par la sénatrice Marie-Do Aeschlimann pour défendre le renforcement de la loi contre le gaspillage alimentaire.
Arash Derambarsh ne lâche rien. À la tête du mouvement le plus médiatisé de lutte contre le gaspillage alimentaire, l’adjoint au maire de Courbevoie (Hauts de Seine) s’est rendu ce mercredi au Sénat pour faire avancer cette cause.
Accompagné de l’acteur Mathieu Kassovitz et du rappeur Sefyu, ils ont rencontré la sénatrice Marie-Do Aeschlimann, sénatrice (LR) des Hauts-de-Seine. Objectif : faire encore avancer la loi du 11 février 2016, qui sanctionne d’une amende les supermarchés de plus de 400 m2 qui jettent leurs invendus alimentaires. Le souci, c’est que ces supermarchés ne représentent que un tiers de la grande distribution.
« J’ai souffert de la faim quand j’étais étudiant », rappelle celui qui est également avocat, « alors le gaspillage alimentaire est au cœur de mes préoccupations depuis que j’ai été élu conseiller municipal de Courbevoie en 2014. » C’est d’ailleurs à partir de cette date qu’il noue un lien avec le comédien devenu célèbre dans le film « La Haine ».
Contacté par nos soins, Arash Derambarsh nous dévoile que « la loi sera améliorée avant l’été. Avec trois nouveaux points. » Le trio souhaitait au plus vite rebondir sur l’appel des Restos du cœur et l’insuffisance de dons alimentaires.
Ainsi, la prochaine loi devrait permettre de sanctionner les supermarchés de plus de 200 m2 (au lieu de 400) qui jettent leurs invendus alimentaires, « soit l’équivalent de 5000 nouveaux points de vente ». L’amende passerait alors de 10 000 euros à 20 000 euros.
À la demande de Mathieu Kassovitz, un organe de contrôle du don alimentaire pourrait voir le jour.
Enfin, Sefyu se bat pour « faire anonymiser les noms des receveurs de dons ». Tant cela reste tabou pour beaucoup.
Le vendredi 2 février 2024 à Courbevoie, Arash DERAMBARSH et la ville de Courbevoie ont organisé la Conférence internationale contre le gaspillage alimentaire avec la FAO des Nations Unies.
Avec Jacques Kossowski, le Maire de Ville de Courbevoie et Arash DERAMBARSH ont reçu reçu Hervé Lévite & Robert van Otterdijk (Food & Agriculture Organization – FAO Green Cities) qui ont confirmé que la ville de Courbevoie est devenue la ville leader dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Courbevoie a sauvé plus de 400.000 repas depuis 2020 grâce aux différentes chartes contre le gaspillage alimentaire qui ont été votées pour les supermarchés, la restauration hospitalière, la restauration scolaire, les restaurants, les boulangeries, les hôtels,…
Ces repas ont été sauvés puis distribués aux associations caritatives afin que les démunis puissent manger.
Ce dispositif coûte 0 euro pour le contribuable
Merci également aux bénévoles, aux associations caritatives et aux différentes start-up qui appliquent ces chartes
Nous rappelons que selon les rapports « DrawDown » (2020) et du « GIEC » (4 avril 2022), réduire le gaspillage alimentaire est l’une des trois principales solutions pour lutter contre le réchauffement climatique.
Né en 1979 à Paris, Arash Derambarsh est Docteur en droit et avocat au Barreau de Paris.
Arash Derambarsh s'est engagé très tôt en politique. Conseiller municipal Les Républicains depuis mars 2014 à Courbevoie, il est à l'origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l'unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l'a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l'auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du meilleur livre politique de l'année 2015.
En 2017, Arash Derambarsh a publié aux éditions Plon "Agriculteurs, les raisons d'un désespoir" (co-écrit avec Eric de la Chesnais, chef du service "agriculture" au Figaro).
Enfin, il publie en 2019 aux éditions du cherche midi son livre "Tomber 9 fois, se relever 10" qui parle de son parcours scolaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.