Courbevoie est devenue un leader mondial dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
En seulement 4 années, plus de 400.000 repas ont été sauvés et distribués aux associations caritatives.
« Approximately 16% of people in France suffer from food insecurity (according to the 2022 survey conducted by CREDOC, the Research Centre for the Study and Observation of Living Conditions), and Courbevoie Town Council has therefore decided to address the issue with strength and conviction.
The local community is keen to come together to tackle food insecurity.
In 2023, it is inconceivable to waste food when so many people are suffering and dying of hunger.
In 2020, we took action to reduce food waste in our community and voted to introduce several commitment charters to encourage local supermarkets, hospitals and school canteens to join our endeavour.
The success of our relentless combined efforts, led by myself and my deputy, Arash Derambarsh, is reflected by the fact that in just two years (between 2021 and 2022), approximately 250,000 meals that would otherwise have been thrown away were distributed in Courbevoie.
We have gained the support of both charities and public and private businesses in our pioneering endeavour. I encourage each and every one of you to commit to this immense undertaking to reduce food waste in the interests of our community ».
C’est un avocat français qui va décrocher le « Nobel » du développement durable. Le prestigieux « Win Win », lui sera, en effet, décerné, jeudi 31 octobre, par la ville suédoise de Göteborg. Inscrit au barreau de Paris, Arash Derambarsh va être récompensé pour « son travail constant et son engagement sans faille pour la cause alimentaire » .
C’est la première fois qu’un Français va recevoir le prix, qui est l’équivalent du Nobel pour le développement durable, annonce Le Figaro. Des personnalités internationales de premier plan l’ont reçu par le passé : l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan en 2011, l’ancien vice-président des États-Unis Al-Gore en 2007 ou encore le maire de Séoul, Park Wan-soon, en 2016.
Arash Derambarsh, qui a prêté serment à la Cour d’appel de Paris en 2018, est à l’initiative de la loi votée en 2016 contre le gaspillage alimentaire, une réussite qui a inspiré d’autres pays dans le monde. L’avocat au barreau de Paris, élu à Courbevoie, est aussi à l’origine de deux pétitions majeures, l’une française avec plus de 200.000 signatures, l’autre, européenne avec plus de 1,6 million de soutiens. Il ambitionne aujourd’hui de transposer la loi à un niveau européen.
Cette loi permet de distribuer plus de 10 millions de repas chaque année aux associations et d’augmenter les dons alimentaires de 22 % en France.
L’avocat a été classé en 2016 parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde dans le classement du magazine américain Foreign Policy. Il vient par ailleurs de faire son entrée dans le Who’s Who, l’annuaire des personnalités françaises.
Ce 3 février 2021, nous fêtons le cinquième anniversaire de la
loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette loi prévoit
deux mesures principales : elle oblige les supermarchés de plus de 400m² à
créer un partenariat avec une association d’aide alimentaire pour faire don des
invendus consommables. Cette loi interdit également aux distributeurs, sous
peine d’une amende de 10.000 Euros, de rendre impropres à la consommation des
invendus encore consommables.
A cette occasion, la Ville de Courbevoie se donne pour objectif
de devenir une ville référence en Europe dans sa lutte contre le gaspillage
alimentaire.
Grâce au maire de Courbevoie, Monsieur Jacques Kossowski, une
charte contre le gaspillage alimentaire vient d’être votée dans notre ville. Le
maire de Courbevoie avait d’ailleurs déjà signé en 2015 notre pétition et
proposition de loi contre le gaspillage alimentaire lorsqu’il était député des
Hauts-de-Seine (https://www.change.org/p/mettons-fin-au-gaspillagealimentaire-en-europe-stopfoodwaste)
Objectif de cette charte : Que tous les supermarchés
courbevoisiens fassent un partenariat avec une association caritative et qu’ils
ne jettent plus les invendus alimentaires. Ainsi, cette charte va au-delà de la
loi de 2016 qui impose aux seuls supermarchés de plus de 400m2 de donner leurs
invendus à une association. La ville de Courbevoie implique donc tous les
supermarchés et c’est une première en Europe !
Cette charte sera applicable dès ce 3 février 2021 à Courbevoie.
C’est une première étape qui va impacter ensuite tous les secteurs d’activités
comme les boulangeries, la restauration scolaire, la restauration collective,
les hôpitaux ou encore les maisons de retraite.
Cette loi française a fait ses preuves. Et nous devons
l’appliquer tant au niveau local qu’au niveau international. Ainsi avec cette
crise sanitaire sans précédent provoquée par le « Coronavirus
Covid-19 », il est plus que nécessaire de développer la solidarité et la
fraternité en France et en Europe.
La Fraternité doit être un des piliers de la construction
européenne car c’est une valeur qui permet aux citoyens européens de se
rapprocher. Cela passe par une entraide alimentaire.
Une loi historique en France contre le « Food Waste »
Face à cette aberration, près de 10 millions de Français n’ont
plus d’argent sur leur compte en banque à la fin de chaque mois et plus de
100 millions d’Européens vivent dans une situation de pauvreté sur le continent
(sources : INSEE et Eurostat).
En France, grâce à la loi, plus de 5000 nouvelles associations
ont bénéficié des invendus alimentaires. Et plus de 10 millions de repas ont
été distribués à des démunis. C’est une hausse de 22% du don alimentaire
(chiffres confirmés par le programme alimentaire mondial des Nations Unies).
C’est une loi efficace qui a été immédiatement applicable et n’a
rien coûté à l’Etat ni aux contribuables.
Mais pour que la loi soit pleinement efficace, elle se doit
d’être européenne… et on ne peut pas se satisfaire de la situation dans
l’Union Européenne aujourd’hui.
Avec cette crise sanitaire, la pauvreté s’est accrue partout en
Europe. Et alors que beaucoup ont du mal à nourrir leurs familles et à
faire face à la crise (étudiants, classe moyenne et retraités notamment),
chaque supermarché, dans l’Union Européenne, continue de jeter plus de 40kg de
nourriture par soir ! Cela correspond à 500€ de nourriture
consommable.
Il faut donc montrer des signes importants et concrets. Ainsi,
que les chefs d’Etat de l’Union Européenne, comme le Président Emmanuel Macron,
demande à étendre la loi sur notre continent en obtenant une directive
européenne contre le gaspillage alimentaire.
L’impact sur le plan européen d’une telle directive permettrait
d’éradiquer une partie de la faim sur notre continent.
Cette directive, à l’image de la loi votée en France ou à
Herstal en Belgique (grâce à Frederic Daerden) est simple : elle obligerait
chaque supermarché à faire don de ses invendus à l’association de son choix.
Elle faciliterait la récupération des invendus consommables d’un supermarché
par des bénévoles. Ces derniers pourraient ensuite les
distribuer immédiatement aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF.
Cet encadrement légal Européen aurait trois conséquences :
1) Que chaque citoyen Européen puisse créer une association et
obtenir une habilitation auprès des autorités compétentes.
2) Que chaque citoyen Européen puisse ensuite s’adresser à
l’enseigne de son choix, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une
distribution le soir même.
3) Enfin, que si un supermarché refuse, il soit exposé à une
lourde amende. En France, cette amende est de 10.000 € aujourd’hui.
La pétition « Stop au gaspillage
alimentaire en Europe »
soutenue par le Programme Alimentaire Mondial de Nations Unies, La Croix rouge
et Action contre la faim) a déjà dépassé 1,6 millions de signatures. Nous
sommes confortés dans l’idée que les Français et les Européens attendent cette
loi.
Arash Derambarsh est adjoint du Maire dans la ville de Courbevoie et avocat au Barreau de Paris. À l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire en France, il a reçu le prix « Win Win » en 2019 (équivalent du prix Nobel pour le développement durable).
La loi française contre le gaspillage alimentaire, votée le 3 février 2016, interdit aux grandes surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation, sous peine d’amende.
Elle rend aussi obligatoire le recours à une convention pour les dons réalisés entre un distributeur de denrées alimentaires et une association caritative.
En France, la loi a permis d’augmenter de 22% par an le nombre de repas distribués par les associations caritatives aux personnes qui ont faim. Cela représente plus de 10 millions de repas.
Je m’appelle Arash Derambarsh, adjoint au Maire chargé du développement durable dans la ville de Courbevoie et Juriste.
Docteur en droit (PhD in Law), j’ai exercé la profession d’Avocat au Barreau de Paris de 2018 à 2023.
Né le 25 juillet 1979 à Paris 13e, mes parents ont fui le régime islamiste afin que mon frère jumeau et moi puissions grandir dans la Démocratie, la Laïcité et la République. Je n’ai pas grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche mais avec beaucoup d’amour et de valeurs.
Conseiller littéraire aux éditions Fayard, j’ai la chance de travailler dans une maison d’édition qui donne la parole à des gens qui font bouger les lignes, même si je ne partage pas toujours leurs opinions.
Je me lance en politique à l’occasion d’un meeting organisé par le RPR.
Je travaille successivement au Ministère des Affaires étrangères (Direction Asie-Océanie 2003-04), au Ministère de l’intérieur sous Nicolas Sarkozy (2005) et je deviens assistant parlementaire du Député Michel Hunault (Loire-Atlantique) de 2005 à 2006.
Conseiller National UDF de 2003 à 2007, je publie un livre en 2006 chez Ramsay préfacé par le journaliste Jean-François Achilli : « Comment peut-on être de droite aujourd’hui ? ».
Impliqué dans ma ville, je suis élu conseiller municipal à Courbevoie en 2014 puis adjoint au Maire chargé du développement durable en 2020.
Très vite, je me suis battu, avec des amis, contre le gaspillage alimentaire. De ce combat, une loi a été votée le 3 février 2016. Dorénavant, les supermarchés ne peuvent plus jeter de la nourriture dans les poubelles.
Toute la presse internationale a salué cette initiative comme le journal « The Independant » ou « The Guardian».
En 2019, je publie mon 4ème livre intitulé « Tomber 9 fois, se relever 10 » (cherche midi éditeur). Ce livre revient sur mon parcours scolaire : 9 redoublements, un échec au Brevet des collèges avant de devenir Avocat.
Enfin le 31 octobre 2019, j’ai eu l’honneur de recevoir, à Göteborg (Suède), le Prix « WinWin Gothenburg Sustainability Award » (équivalent du prix Nobel pour le développement durable) pour notre combat contre le gaspillage alimentaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.