Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

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Revue de presse Arash Derambarsh – gaspillage alimentaire

Voici la revue de presse à consulter pour la publication du livre « Manifeste contre le gaspillage » (éditions Fayard)

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Arash Derambarsh invité par la FAO et l’ONU pour parler de la lutte contre le gaspillage alimentaire



Arash Derambarsh était l’invité du sommet de la FAO aux Nations Unies. 
Réunion de travail entre Arash Derambarsh et Vytenis Andriukaitis (commissaire européen chargé de la sécurité alimentaire).
Nous aurons bientôt une législation contre le gaspillage alimentaire en Europe. Pour aider les millions de personnes qui ont faim sur notre continent !

Livre Arash Derambarsh : Agriculteurs – les raisons d’un désespoir

 
Voyage au cœur d’un système français : l’agroalimentaire.
 
Un puissant système qui crée du gaspillage alimentaire, de la surproduction, de la malnutrition et de la pollution. En 2017, l’agriculture française est entre les mains des lobbies (Lactalis, Bigard, Monsanto, Bayer).
 
Conséquences : une utilisation intensive de pesticides, des pratiques choquantes dans la grande distribution, des organisations syndicales et coopératives qui enfoncent un peu plus les paysans dans la misère. L’agriculture française est prête à exploser !
 
Ce livre est un plaidoyer et une enquête qui dénonce et apporte des solutions.
Préface de Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214.                                                                                                              
Arash Derambarsh, né à Paris en 1979, est éditeur, docteur en droit et futur avocat. Conseiller municipal Les Républicains à Courbevoie, il est à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l’unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l’a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l’auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du livre politique 2015.
 
Journaliste au Figaro depuis près de dix-huit ans, Éric de La Chesnais y est responsable de la rubrique Agriculture, une activité qu’il connaît bien puisqu’il la pratique dans une ferme de l’Ouest après avoir été diplômé de l’École supérieure d’agriculture d’Angers (ESA) en 2007.

Bonne année 2017 !

Arash Derambarsh - bonne année 2017

Arash Derambarsh – Bonne Année 2017

Avant de vous souhaiter tous mes vœux de Bonne Année, voici notre année 2016 en 20 photos.

En février dernier, nous avons fait plier la grande distribution grâce à la loi contre le gaspillage alimentaire qui permet, aujourd’hui, à plus de 10 millions de personnes de manger. Puis, nous avons voyagé dans plus de 20 pays pour promouvoir cette loi. Nous avons rencontré des visages inoubliables.

À Courbevoie, nous avons eu l’honneur de célébrer de nombreux mariages, et avons distribué des milliers de cartables et fournitures scolaires pour que nos jeunes étudient mieux.

Nous avons aussi aidé notre équipe de football afin qu’elle devienne plus performante.

Au final, la morale de toute cette action est que la France n’est forte que si elle envoie un message de Fraternité et de bienveillance.

Nous continuerons à agir en 2017 pour l’intérêt de tous, avec votre soutien.

Merci pour votre confiance.

Bonne année à toutes et tous !

Arash Derambarsh

Conseiller Municipal « Les Républicains » de Courbevoie

Arash Derambarsh exporte son combat contre le gaspillage alimentaire aux USA

French Morning – Arash Derambarsh exporte son combat contre le gaspillage alimentaire aux USA

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« We must combat food waste in order to fight hunger. Be a part of that dream ». Le conseiller municipal « Les Républicains » de Courbevoie, Arash Derambarsh, répète inlassablement son discours, ne masquant pas son accent français qui peut être un atout.

Durant une dizaine de minutes, il défendra son combat contre le gaspillage alimentaire devant plus de 3.000 personnes au Dolby Theatre à Los Angeles, à l’occasion d’une conférence TEDx, prévue le vendredi 2 et samedi 3 décembre.

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Arash Derambarsh, Frédéric Lefebvre, Amir Banifatemi, Xavier Niel

TEDx est une série internationale de conférences regroupant des chercheurs ou personnalités de renom qui font la promotion «d’idées qui méritent d’être répandues». A Los Angeles, deux Français monteront sur scène : Xavier Niel, le charismatique fondateur de Free, et l’élu municipal.

Originaire d’Iran – pays que sa famille a quitté pour fuir la révolution islamique – , Arash Derambarsh se souvient d’avoir été « atterré de voir les gens jeter la nourriture à la poubelle alors que je vivais avec 800 euros par mois » . Voulant agir, il décide de s’impliquer politiquement. Après deux tentatives électorales ratées, il est finalement élu conseiller municipal à Courbevoie (Hauts-de-Seine) en 2014.

Il convainc un supermarché de donner ses invendus à son association, Courbevoie 3.0, afin de les redistribuer « à la classe moyenne invisible et aux sans domicile fixe » . Les bénévoles et l’élu répètent l’opération trois fois par semaine durant deux mois, bien que pénalisés par le manque de cadre légal.

Après avoir mis en pratique son idée, Arash Derambarsh décide de viser plus haut et lance deux pétitions (une en France qui a récolté plus de 200.000 signatures, puis une européenne, avec 800.000 paraphes) avec l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz. Face à leur succès, une proposition de loi est déposée, votée à l’unanimité à l’Assemblée, et promulguée le 11 février 2016. Elle pénalise les supermarchés de plus de 400m2 qui ne concluent pas d’entente avec les associations humanitaires distribuant de la nourriture aux plus démunis. « C’est la première de ce type au niveau mondial. » Pour l’auteur du Manifeste contre le gaspillage – prix Edgar Faure du meilleur livre politique de l’année 2015- , c’est une victoire d’autant plus grande que « les supermarchés récupèrent la TVA sur les invendus » . « Un scandale responsable de la surabondance », fustige-t-il.

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Arash Derambarsh et Christophe Lemoine (Consul Général de France à Los Angeles)

Une lutte 2.0

La faim justifiant les moyens, Arash Derambarsh utilise son sens aigu de la communication pour exporter sa lutte, se targuant d’avoir fait l’objet de plusieurs centaines d’articles internationaux. Un combat 2.0, puisqu’il utilise savamment les réseaux sociaux pour donner de la visibilité à ses actions. Ses vidéos destinées à Barack Obama ou Justin Trudeau sont devenues virales.

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Suscitant l’intérêt de la presse partout où il se déplace, Arash Derambarsh a arpenté une trentaine de pays pour exporter ce modèle français, « répondant aux invitations des Etats » . Sur son téléphone, il conserve consciencieusement des photographies et vidéos immortalisant des rencontres avec une sénatrice mexicaine, un député roumain, ou des représentants turcs. « Je vais à la rencontre d’élus pour éveiller les consciences. Partout où je vais, la loi passe ».

L’élu de 37 ans s’attaque désormais aux Etats-Unis, avec un avantage : « l’information positive y est valorisée ». Mais, il ne veut pas dénaturer l’objectif de sa venue, claironnant « je ne suis pas venu ici pour faire du showbiz » . « Un Américain sur 6 n’a pas de quoi manger; 35 millions de tonnes de nourritures sont gâchées chaque année; et 4 Américains sur 10 sont obèses. Toute la chaine alimentaire est malade. Il faut exploser ce plafond de verre, le gaspillage alimentaire n’étant que la partie émergée de l’iceberg ».

Son périple à Los Angeles, qui lui a permis de rendre visite à son frère jumeau installé sur place, ne l’a pas détourné de son objectif. Après un match de basket, il est allé distribuer des tacos à des sans-abris, en profitant pour converser sur leur situation. Il a également rencontré le Consul de France.

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Après Los Angeles, Arash Derambarsh s’envolera vers Washington, où il sera du 11 au 13 décembre. « J’ai été invité par la Maison blanche. Je devrais rencontrer un proche de Donald Trump ou le président-élu en personne » . Il compte alors promouvoir cette loi française, et proposer de l’essayer dans deux Etats, celui de New York et la Californie, afin qu’ils deviennent des exemples pour le reste du pays. Contrairement à la France, il n’insistera pas sur l’aspect social mais économique. « Il faut utiliser les astuces législatives pour contourner le lobby agroalimentaire », précise-t-il. Entre amateurs de tweets, le courant pourrait passer.

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Arash Derambarsh au Mexique pour la loi contre le gaspillage alimentaire

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J’ai eu le plaisir de me rendre à Mexico (Mexique) à l’invitation du Député Adrian Rubalcava.

Plus de 60 millions de personnes souffrent de la faim au Mexique. La loi contre le gaspillage alimentaire va s’appliquer prochainement.

Le député Adrian Rubalcava, ainsi que la Sénatrice mexicaine Luisa Maria Calderon Hinojosa m’ont donné leur accord.

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Ici, un meeting à l’Assemblée Nationale Mexicaine. Devant 300 personnes et de nombreux journalistes.

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Arash Derambarsh au lycée Paul Lapie de Courbevoie

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Un plan de lutte contre le gaspillage dans les cantines scolaires sera lancé en 2017 – Le Figaro

«Doggy bag», choix des menus… Arash Derambarsh, conseiller municipal de Courbevoie, propose plusieurs pistes pour lutter contre le gaspillage dans les cantines scolaires. Il s’est rendu dans le lycée Paul Lapie de Courbevoie pour les présenter aux élèves. Reportage.

Choix des menus à l’avance grâce à une application sur smartphone, système de «doggy bag» pour emporter son dessert et le manger au goûter… Les idées d’Arash Derambarsh, élu de Courbevoie (LR), pour lutter contre le gaspillage alimentaire dans les cantines scolaires ne manquent pas. Le conseiller municipal s’est rendu vendredi au lycée Paul Lapie de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, afin de présenter aux professionnels de la restauration scolaire et aux élèves les pistes qu’il proposera ensuite à la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.

L’enjeu est énorme: on estime que 20 à 40% du budget denrée d’un établissement scolaire part à la poubelle. «Un lycée comme celui de Paul Lapie, qui compte 1400 élèves, génère environ 25 tonnes de déchets par an. En Ile-de-France, le gaspillage alimentaire coûte chaque année près de 19 millions d’euros à la région: il est plus que temps d’agir», déclare Arash Derambarsh, à l’origine d’une loi contre le gaspillage qui a été votée le 3 février 2016.

Différentes propositions pour répondre à une urgence

Arash Derambarsh avec Nicolas Duval et Victor Marostegan, fondateurs de la start-up Takeaways, et M. Le Cor (proviseur du lycée Paul Lapie)

«J’avais pensé à une application pour smartphone sur laquelle vous recevrez, une semaine avant, les menus proposés pour la semaine suivante», explique Arash Derambarsh aux élèves d’une classe de seconde. «Vous pourrez ensuite choisir le menu que vous préférez, ou signaler si vous êtes absents». L’objectif est double: empêcher de jeter à la poubelle des aliments non consommés, et permettre au chef de la restauration scolaire d’avoir une meilleure idée du nombre d’élèves qui déjeuneront à la cantine.

«J’avais aussi pensé à un système de «doggy bag» pour que vous puissiez emporter votre dessert et le manger lors du goûter», ajoute l’élu courbevoisien. «Des associations locales pourront également venir récupérer les restes de produits frais à chaque fin de service pour les redistribuer aux personnes qui ont faim.»

Associations et startups s’unissent contre le gaspillage alimentaire

Si les mesures proposées rencontrent un certain succès auprès des élèves, quelques objections surviennent: «Si vous nous proposez de choisir notre menu, on va toujours manger la même chose», réplique un élève de seconde. Les choix des élèves pourraient par ailleurs ne pas toujours être conformes aux normes GEMR-CN (Groupement d’Etude de Marchés en Restauration Collective et de Nutrition), qui visent à garantir la qualité nutritionnelle des repas servis. De même, le chef du restaurant scolaire trouve que le «doggy bag» est une bonne idée, mais que son fonctionnement reste à étudier: «Cela ne peut fonctionner que pour des produits secs, comme les fruits ou les gâteaux toujours emballés. En revanche, ce ne sera pas possible pour les produits frais, le risque sanitaire est immense.»

Le «doggy bag» à la française arrive dans nos restaurants

Quelle que soit la solution choisie, l’élu courbevoisien et les personnels de restauration insistent sur la nécessité de responsabiliser les élèves: «il faut qu’ils prennent conscience des quantités gaspillées». Car si les plats chauds servis à la cantine sont presque tous entièrement consommés, beaucoup d’aliments reviennent intacts ou à peine entamés. «Il y a avait du pain, alors j’en ai pris par habitude», admet un garçon. «J’ai commencé par le plat, du coup je n’avais plus faim pour l’entrée», ajoute un autre élève. Les élèves dénoncent également un manque de temps pour déjeuner: «il y a beaucoup de monde à la cantine et on n’avait plus le temps pour finir, alors on a laissé», expliquent-ils. Dans son combat contre le gaspillage, Arash Derambarsh a du pain sur la planche.

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Massimo Bottura soutient Arash Derambarsh pour une loi mondiale contre le gaspillage alimentaire

Pendant la conférence Yedi (Istanbul – Turquie), Massimo Bottura a apporté son soutien à Arash Derambarsh pour une loi mondiale contre le gaspillage alimentaire.

During Yedi Conference (Istanbul – Turkey), Massimo Bottura has provided support to Arash Derambarsh for a global law against food waste.

 

L’un des plus grand chef au monde, Massimo Bottura (« Osteria Francescana » à Modène en Italie) apporte officiellement son soutien à Arash Derambarsh (conseiller municipal de Courbevoie) pour une loi mondiale contre le gaspillage alimentaire.

One of the greatest chef in the world, Massimo Bottura ( « Osteria Francescana » in Modena in Italy) officially supports Arash Derambarsh (Councillor of Courbevoie) for a global law against food waste.

Le gaspillage alimentaire : le combat d’ARASH DERAMBARSH

Le gaspillage alimentaire : le combat d’ARASH DERAMBARSH (vidéo Youtube)

Figure de la lutte contre le gaspillage alimentaire, Arash Derambarsh est aujourd’hui un homme heureux, la France s’est dotée le 9 décembre dernier d’une loi permettant de lutter contre ce fléau.

En 1979, les parents d’Arash fuient l’Iran et son régime oppressif pour venir s’installer en France. D’une mère photographe et d’un père réalisateur, il naît le 25 juillet de cette même année dans le 13eme arrondissement de Paris.

Sa première expérience de la faim, il l’a connue à 20 ans lorsqu’il était étudiant en droit à Nanterre. Il lui arrivait de ne manger qu’une fois par jour. C’est durant cette sombre période qu’il s’est forgé cette volonté infaillible de lutter contre ce fléau touchant encore aujourd’hui des millions de français.

Il décide alors de s’engager en politique pour pouvoir agir rapidement. En 2014, il est élu conseiller municipale de Courbevoie, la ville qui l’a vu grandir.

Arash est avant tout un homme de terrain. En décembre 2014, il distribue, avec l’aide de quelques bénévoles, des invendus alimentaire issus d’un supermarché de Courbevoie. Il utilise un vide juridique permettant de contourner la chaine du froid. Il faut pour cela que les produits distribués soient consommés dans les 4 heures après leur redistribution. Pendant deux mois, 50 personnes bénéficient tous les soirs de cette aide alimentaire.

En mai 2015, il fait voter à l’Assemblée un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus alimentaires, amendement déclaré inconstitutionnel en août. Mais Arash ne baisse pas les bras pour autant.

Il publie en novembre 2015 son Manifeste contre le gaspillage chez Fayard. L’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz lui apporte son soutien : « Un jour de promenade sur les réseaux, je tombe sur les publications d’Arash en train de redistribuer de la nourriture gâchée quotidiennement par les grandes surfaces (…) Il faut des idées et les mettre en pratique. C’est exactement ce que fait Arash, jeune homme plein d’ambition qui peut agacer au premier abord tant sa constante énergie et son besoin de justice surprennent à notre époque » écrit-il dans la préface du livre. Il soutiendra aussi sa pétition en ligne sur change.org « Stop au gâchis alimentaire en France » qui a recueilli plus de 760.000 signatures.

L’ouvrage est aussi soutenu par le milieu associatif. En plus de Mathieu Kassovitz, il est préfacé par Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix-Rouge française, et postfacé par Stéphanie Rivoal, présidente d’Action contre la faim. Le livre est vendu 10 euros et l’intégralité des droits d’auteur sont redistribués à la Croix Rouge française.

Assemblée nationale, 9 décembre 2015, Arash Derambarsh franchit une grande étape en faisant voter à l’unanimité une loi contre le gaspillage alimentaire. Un exemple de ténacité.

Mercredi 3 février 2016, le Sénat a voté définitivement et à l’unanimité la proposition de loi.

Gaspillage alimentaire : la méthode d’Arash Derambarsh (AFP Video)

Gaspillage alimentaire : la méthode d’Arash Derambarsh (AFP Video)

 
 
Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 3 février, une série de mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire. Le conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, initiateur et la loi et d’une pétition signée par plus 900.000 soutiens, était dans les tribunes.
 
Depuis un an, il travaille d’arrache-pied pour influer sur le sort des invendus des supermarchés.
 
 
Quel est sa méthode ?
 
 
Reportage de l’AFP TV
 
Arash Derambarsh - AFP
Arash Derambarsh – AFP
 
 
 
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Il y a urgence à sauver l’édition Française !

L’édition française va mal et tout n’est pas du fait de la crise.

 
En effet, Malgré le dynamisme de ce secteur, le nombre de ventes d’ouvrages tentent à stagner, voir à baisser, alors même que le nombre annuel de nouveaux titres ne fait que croître. Les ventes de livres en France ont même reculé depuis 2005. Certes, le livre reste un produit accessible à toutes les bourses, avec un prix moyen à 11 euros en 2008, mais il y a lieu d’influer un nouveau souffle. Plus grave, selon un sondage TNS-SOFRES (« Les Français et la lecture ») en date du 2 mars 2009, deux tiers des français lisent peu ou pas.
 Enfin, l’accès aux métiers de l’édition reste encore élitiste. En effet, il n’y a pas de formation claire et simple pour devenir éditeur, directeur de collection ou encore rédacteur. Il n’y a aucune relation directe entre les français et les éditeurs. Nous devons nous faire mieux connaître d’eux et pas qu’à travers la publication des livres seulement. Nous avons un problème en matière de production et de distribution, un problème concernant la lecture et un problème concernant la formation et le renouvellement des générations dans l’édition.

En matière de production et de distribution, nous sommes dans un tournant historique. En effet, le livre électronique arrive en France après un énorme succès aux USA. Il s’agit pour les éditeurs et les libraires de s’adapter face à Amazon (Kindle), à Apple ou à Google. Il faudra défendre les intérêts des auteurs en protégeant les droits d’auteur. Il s’agira également de sauvegarder les points de vente. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d’immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c’est tout le secteur de la distribution qu’il va falloir réformer et adapter. De plus, Il faudra développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu’a connu le monde du disque. On oublie trop souvent que les droits d’auteur, qui font partie des droits de l’Homme hérités du Siècle des Lumières, rémunèrent le travail des auteurs et de leurs éditeurs. La propriété littéraire et artistique doit être protégée. Cette réforme est vitale pour l’économie de l’édition française. Si cette révolution est une chance, elle pourra être fatale pour tous ceux qui ne la feront pas.
 En matière d’amour pour le livre, je ne crois pas au désintérêt du livre, notamment au détriment d’internet ou de la télévision. La preuve, Harry Potter. Le succès sans précédent de la saga a montré qu’enfants et adolescents n’étaient pas réfractaires à la lecture. L’intérêt pour la lecture est un enjeu de civilisation. L’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI) révèle dans sa dernière enquête « Information et vie quotidienne » que plus de 3,1 millions de personnes en France sont en situation d’illettrisme. Près de 12% de la population active est ainsi concernée. Plus grave, Une enquête de la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) auprès de 1500 entreprises souligne la méconnaissance du sujet de la part des employeurs : 92% d’entre eux affirment ne pas employer d’illettrés, car ils ignorent le phénomène. Les fautes d’orthographes deviennent monnaie courante du plus bas niveau de la société au plus élevé, je pense notamment à certains politiques. Il s’agit donc de revenir aux bases de la lecture dès le plus jeune âge et avoir une ambition simple : une obligation de résultat de réussite pour les jeunes qui sortent de la CM2. Chacun doit avoir les bases de la lecture à 10 ans. Pour rappel, 150000 enfants sortent d’une classe d’âge sans diplôme. 80000 ne savent pas lire, écrire et compter correctement à leur entrée en 6ème. C’est de loin le sujet le plus préoccupant.
 Monsieur le Ministre de l’Education nationale Luc Chatel et le gouvernement souhaitent une réforme de l’éducation. Il faut la faire et sur l’illettrisme en priorité. Le Président de la République Nicolas Sarkozy doit donner une vision à la France.

Enfin, il y a à l’évidence un problème de génération et de diversité dans l’édition française. En effet, elle n’est pas représentative de la population française. Il n’y a que très peu de jeunes et pas suffisamment de responsables issus des banlieues, des campagnes et de tous horizons. C’est regrettable car la créativité, les idées et les compétences sont riches. La formation est ici à dénoncer. Il n’y a pas de véritable formation pour devenir éditeur ou directeur de collection. J’ai moi-même appris en pratiquant. En effet, on m’a donné ma chance car on cru en moi mais je ne connaissais rien à ce métier au départ. Celui-ci ne doit pas être réservé à une élite. C’est pourquoi, il s’agit de rapprocher les français des éditeurs. Il faut multiplier les rencontres notamment afin de créer des passerelles et des vocations. Si les rencontres sont multiples entres les auteurs, elles sont quasiment inexistantes avec les éditeurs, hormis durant le salon du livre organisé par le syndicat national des éditeurs (SNE) et REED Expositions.
 Il faut donc que l’édition soit mieux organisée, qu’elle travaille plus efficacement avec tous ses partenaires, et que le SNE porte plus solennellement la parole de tous les acteurs de livre. Il faut que l’édition jouisse de davantage de liberté pour s’organiser, recruter, publier et vendre.

Protégeons notre édition française.
 
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