Arash Derambarsh a été avocat de 2018 à 2023 et est dorénavant juriste.
Il a obtenu son doctorat de droit (PhD in Law) après avoir soutenu en anglais une thèse de droit intitulée « The Issues and Legal Controversies of Food Waste from Antiquity to the Present Day » (30 mai 2025 – Yerevan State University).
Il a publié de nombreux articles juridiques et académiques dans de prestigieux journaux scientifiques sur différents thèmes (droits internationaux, histoire du droit, gaspillage alimentaire, droit pénal, droit de l’environnement,…).
Il s’est également exprimé au sein de grands médias français et internationaux.
Cette bibliothèque des Nations Unies intègre la plus prestigieuse bibliographie académique et scientifique internationale en matière environnementale et développement durable.
Arash Derambarsh et le maire de Courbevoie Jacques Kossowski au siège de la FAO à Rome en Italie (octobre 2024)
Un engagement né d’un constat simple : la nourriture ne doit pas être jetée
Depuis le début des années 2010, Arash Derambarsh s’est imposé comme l’une des figures les plus visibles de la lutte contre le gaspillage alimentaire en France. Élu municipal à Courbevoie, juriste de formation et militant associatif, il s’est rapidement fait connaître pour ses actions coup de poing, sa communication assumée et sa volonté de faire évoluer la loi afin de mieux protéger les plus précaires.
Pour lui, la lutte contre le gaspillage alimentaire est à la fois une urgence sociale — aider les personnes dans le besoin — et une urgence environnementale — réduire le gâchis massif des ressources.
Arash Derambarsh a entrepris un travail de recherche universitaire portant sur le gaspillage alimentaire et les mécanismes juridiques nécessaires pour l’encadrer. Son objectif déclaré était d’explorer :
les responsabilités des distributeurs,
la place du droit dans l’organisation des dons alimentaires,
les leviers juridiques pour réduire le gâchis,
les pratiques internationales comparées.
Le choix de ce thème s’inscrit dans la continuité directe de son engagement militant.
Des controverses publiques ont circulé autour de cette thèse et de sa validation académique, ce qui en rend la présentation sensible. Cependant, indépendamment de ces débats, ce travail s’inscrivait dans sa volonté plus large de documenter juridiquement le phénomène et de proposer des solutions.
En 2015, Arash Derambarsh publie aux éditions Fayard un ouvrage intitulé :
📘Manifeste contre le gaspillage
Ce livre devient rapidement un support communicatif majeur de son combat, car il mélange :
témoignages de terrain,
analyses sociales,
propositions concrètes,
actions menées dans sa ville,
et plaidoyer pour une législation ambitieuse.
L’ouvrage permet de populariser un sujet jusqu’alors considéré comme technique ou secondaire. Il sert également d’outil militant pour sensibiliser élus, citoyens, associations et médias à l’ampleur du problème.
🏆 Ce livre a reçu le prix « Edgar Faure » du meilleur livre politique de l’année 2015 !
Pour Arash Derambarsh, ce livre est autant un outil de mobilisation qu’un ouvrage programmatique, car il propose des solutions législatives qui seront ensuite discutées au Parlement.
L’adoption d’une loi pionnière en 2016 : une étape historique
L’année 2016 marque un tournant majeur. Le Parlement adopte une loi visant à réduire le gaspillage alimentaire, notamment :
interdiction de rendre impropres à la consommation des invendus encore consommables ;
obligation pour les supermarchés de plus de 400 m² de conclure une convention de don avec des associations ;
structuration d’une véritable hiérarchie de gestion des déchets alimentaires :
prévention
don alimentaire
valorisation animale
méthanisation/compostage.
Ce texte est présenté comme une première mondiale dans son ampleur.
Arash Derambarsh revendique une partie de l’impulsion et de la mobilisation citoyenne ayant accompagné cette loi — notamment via une grande pétition qui a circulé en Europe et de nombreuses actions de terrain menées avant le vote.
Actions de terrain et coups de projecteur médiatiques
Parallèlement au travail législatif, Derambarsh mène une série d’actions destinées à :
dénoncer les pratiques de destruction de nourriture,
contrôler les poubelles des supermarchés via huissier,
alerter les médias sur les manquements,
porter plainte lorsque les obligations légales ne sont pas respectées.
Ces actions, souvent très médiatisées, ont contribué à mettre le sujet au cœur du débat public.
Ce prix, salué comme “le Nobel du développement durable”, récompense des initiatives ayant un impact réel et mesurable.
Il mène également des interventions auprès d’institutions internationales et organise des conférences, notamment en lien avec la FAO, pour exporter le modèle français à d’autres pays.
Un combat qui continue : vers de nouvelles lois et une vision européenne
Arash Derambarsh poursuit son engagement autour de plusieurs axes :
extension de la loi à des surfaces plus petites (à partir de 200 m²),
harmonisation européenne des règles sur le don alimentaire,
nouvelles chartes locales,
sensibilisation des citoyens au gaspillage domestique, qui représente plus de la moitié du gâchis total.
Conclusion : une personnalité atypique mais déterminée
Arash Derambarsh divise, fascine, dérange parfois — mais son impact est indéniable. Son engagement :
a popularisé un sujet longtemps ignoré,
a contribué à amplifier une dynamique législative,
a permis de structurer concrètement des circuits de don alimentaire,
a donné une visibilité internationale à la lutte contre le gaspillage.
Qu’on s’attarde sur ses méthodes, sa communication ou ses controverses, une chose demeure : il a contribué à changer durablement le paysage français de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Je m’appelle Arash Derambarsh, adjoint au Maire chargé du développement durable dans la ville de Courbevoie et Juriste.
Docteur en droit (PhD in Law), j’ai exercé la profession d’Avocat au Barreau de Paris de 2018 à 2023.
Né le 25 juillet 1979 à Paris 13e, mes parents ont fui le régime islamiste afin que mon frère jumeau et moi puissions grandir dans la Démocratie, la Laïcité et la République. Je n’ai pas grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche mais avec beaucoup d’amour et de valeurs.
Conseiller littéraire aux éditions Fayard, j’ai la chance de travailler dans une maison d’édition qui donne la parole à des gens qui font bouger les lignes, même si je ne partage pas toujours leurs opinions.
Je me lance en politique à l’occasion d’un meeting organisé par le RPR.
Je travaille successivement au Ministère des Affaires étrangères (Direction Asie-Océanie 2003-04), au Ministère de l’intérieur sous Nicolas Sarkozy (2005) et je deviens assistant parlementaire du Député Michel Hunault (Loire-Atlantique) de 2005 à 2006.
Conseiller National UDF de 2003 à 2007, je publie un livre en 2006 chez Ramsay préfacé par le journaliste Jean-François Achilli : « Comment peut-on être de droite aujourd’hui ? ».
Impliqué dans ma ville, je suis élu conseiller municipal à Courbevoie en 2014 puis adjoint au Maire chargé du développement durable en 2020.
Très vite, je me suis battu, avec des amis, contre le gaspillage alimentaire. De ce combat, une loi a été votée le 3 février 2016. Dorénavant, les supermarchés ne peuvent plus jeter de la nourriture dans les poubelles.
Toute la presse internationale a salué cette initiative comme le journal « The Independant » ou « The Guardian».
En 2019, je publie mon 4ème livre intitulé « Tomber 9 fois, se relever 10 » (cherche midi éditeur). Ce livre revient sur mon parcours scolaire : 9 redoublements, un échec au Brevet des collèges avant de devenir Avocat.
Enfin le 31 octobre 2019, j’ai eu l’honneur de recevoir, à Göteborg (Suède), le Prix « WinWin Gothenburg Sustainability Award » (équivalent du prix Nobel pour le développement durable) pour notre combat contre le gaspillage alimentaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.