La loi française contre le gaspillage alimentaire, votée le 3 février 2016, interdit aux grandes surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation, sous peine d’amende.
Elle rend aussi obligatoire le recours à une convention pour les dons réalisés entre un distributeur de denrées alimentaires et une association caritative.
En France, la loi a permis d’augmenter de 22% par an le nombre de repas distribués par les associations caritatives aux personnes qui ont faim. Cela représente plus de 10 millions de repas.
C’est « le premier étage d’une fusée » s’enthousiasme Arash Derambarsh. L’élu de Courbevoie(Hauts-de-Seine) délégué à la Ville verte et durable se réjouit de la signature d’une « Charte d’engagement pour la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la grande distribution » par le conseil municipal mercredi 9 décembre 2020.
« Envoyer un message aux 36 000 communes en France »
Le texte prévoit huit engagements pris par l’ensemble des supermarchés installés sur la commune. Il s’inscrit dans la continuité de la loi du 3 février 2016 relative au gaspillage alimentaire. Elle interdit notamment aux grandes surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation.
Mais à Courbevoie, tous les supermarchés sont concernés, qu’importe leur surface. « Nous demandons ainsi à chaque supermarché de notre ville (plus d’une trentaine) d’appliquer la loi et de les redonner aux associations caritatives (agréés et habilitées par la préfecture) » ajoute l’adjoint.
Selon Arash Derambarsh, c’est une première en France. « L’idée est d’envoyer un message aux 36 000 communes en France : faites appliquer la loi ! »
Les huit engagements signés avec les supermarchés :
1 – Favoriser le don aux associations courbevoisiennes ; 2 – Revoir les dates de péremption des produits proposés à la vente (allongement des périodes de consommation, suppression de la date pour certains produits non périssables) ; 3 – Faire des promotions anti-gaspillage alimentaire notamment pour les produits proches de la date limite de consommation ; 4 – Favoriser le reconditionnement des produits frais abîmés notamment pour les fruits et légumes frais ; 5 – Proposer de la vente en vrac ou à l’unité afin d’adapter les quantités achetées et réduire les emballages ; 6 -Développer des opérations de sensibilisation (opérations “Fruits et Légumes Moches”…) ; 7 – Mener une réflexion avec les fournisseurs afin de définir une stratégie de lutte contre le gaspillage alimentaire (chartes de qualité pour les produits…) ; 8 – Agir pour la valorisation des déchets (biométhanisation…).
Les restaurants, écoles et hôpitaux également visés
Au-delà des supermarchés, la Ville ambitionne de mener une campagne similaire contre le gaspillage auprès des restaurateurs, cantines scolaires, boulangeries, hôpitaux, cliniques ou encore maisons de retraite de la commune. Et les bons élèves pourraient se voir décerner un prix municipal chaque 16 octobre, journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Je m’appelle Arash Derambarsh, adjoint au Maire chargé du développement durable dans la ville de Courbevoie et Juriste.
Docteur en droit (PhD in Law), j’ai exercé la profession d’Avocat au Barreau de Paris de 2018 à 2023.
Né le 25 juillet 1979 à Paris 13e, mes parents ont fui le régime islamiste afin que mon frère jumeau et moi puissions grandir dans la Démocratie, la Laïcité et la République. Je n’ai pas grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche mais avec beaucoup d’amour et de valeurs.
Conseiller littéraire aux éditions Fayard, j’ai la chance de travailler dans une maison d’édition qui donne la parole à des gens qui font bouger les lignes, même si je ne partage pas toujours leurs opinions.
Je me lance en politique à l’occasion d’un meeting organisé par le RPR.
Je travaille successivement au Ministère des Affaires étrangères (Direction Asie-Océanie 2003-04), au Ministère de l’intérieur sous Nicolas Sarkozy (2005) et je deviens assistant parlementaire du Député Michel Hunault (Loire-Atlantique) de 2005 à 2006.
Conseiller National UDF de 2003 à 2007, je publie un livre en 2006 chez Ramsay préfacé par le journaliste Jean-François Achilli : « Comment peut-on être de droite aujourd’hui ? ».
Impliqué dans ma ville, je suis élu conseiller municipal à Courbevoie en 2014 puis adjoint au Maire chargé du développement durable en 2020.
Très vite, je me suis battu, avec des amis, contre le gaspillage alimentaire. De ce combat, une loi a été votée le 3 février 2016. Dorénavant, les supermarchés ne peuvent plus jeter de la nourriture dans les poubelles.
Toute la presse internationale a salué cette initiative comme le journal « The Independant » ou « The Guardian».
En 2019, je publie mon 4ème livre intitulé « Tomber 9 fois, se relever 10 » (cherche midi éditeur). Ce livre revient sur mon parcours scolaire : 9 redoublements, un échec au Brevet des collèges avant de devenir Avocat.
Enfin le 31 octobre 2019, j’ai eu l’honneur de recevoir, à Göteborg (Suède), le Prix « WinWin Gothenburg Sustainability Award » (équivalent du prix Nobel pour le développement durable) pour notre combat contre le gaspillage alimentaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.