…pour sa croisade contre le gaspillage alimentaire, avait porté plainte pour diffamation à l’encontre de Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, après que le quotidien eut relayé sur son site internet une enquête des Inrocks le qualifiant « d’imposture ».
Lundi 24 juillet, Martine Mazé-Barthot, la juge d’instruction en charge du dossier, a décidé de mettre en examen Laurent Joffrin et de le renvoyer devant la 17eme chambre correctionnelle du tribunal de Grande instance de Paris pour diffamation publique à l’égard d’un particulier.
Une interminable file d’attente… La distribution gratuite de fournitures scolaires ouverte à tous les habitants de Courbevoie a attiré, ce mercredi, plusieurs centaines de personnes, place de Saverne.
Lancée l’année dernière par le conseiller municipal (LR) de Courbevoie, Arash Derambarsh, cette initiative permet aux parents de partir en vacances l’esprit plus léger car ce qui coûte le plus cher : c’est le cartable. « C’est un soulagement pour beaucoup de famille », lance Said, responsable dans une maison de quartier à Courbevoie. « Je suis venue pendant ma pause déjeuner, mais je ne pensais pas qu’il y aura autant de monde » s’inquiète Céline.
C’est près de 100 € de fournitures scolaires qui sont offerts par des partenaires privés, et certains ne renoncent pas à cette aide. « Nous sommes dans une situation un peu difficile mon conjoint et moi ces derniers temps, j’ai été licenciée économique il y a deux mois, donc cette opération, c’est un vrai coup de pouce », raconte Julie 38 ans
« C’est toujours ça de gagné, surtout quand on a 4 enfants, renchérit Saida 40 ans, cadre dans les assurances. Moi, je ne suis pas particulièrement dans le besoin, mais la facture est souvent très salée à la rentrée… » Les organisateurs prévoient déjà de distribuer entre 1000 et 1500 cartables l’année prochaine.
Je m’appelle Arash Derambarsh, adjoint au Maire chargé du développement durable dans la ville de Courbevoie et Juriste.
Docteur en droit (PhD in Law), j’ai exercé la profession d’Avocat au Barreau de Paris de 2018 à 2023.
Né le 25 juillet 1979 à Paris 13e, mes parents ont fui le régime islamiste afin que mon frère jumeau et moi puissions grandir dans la Démocratie, la Laïcité et la République. Je n’ai pas grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche mais avec beaucoup d’amour et de valeurs.
Conseiller littéraire aux éditions Fayard, j’ai la chance de travailler dans une maison d’édition qui donne la parole à des gens qui font bouger les lignes, même si je ne partage pas toujours leurs opinions.
Je me lance en politique à l’occasion d’un meeting organisé par le RPR.
Je travaille successivement au Ministère des Affaires étrangères (Direction Asie-Océanie 2003-04), au Ministère de l’intérieur sous Nicolas Sarkozy (2005) et je deviens assistant parlementaire du Député Michel Hunault (Loire-Atlantique) de 2005 à 2006.
Conseiller National UDF de 2003 à 2007, je publie un livre en 2006 chez Ramsay préfacé par le journaliste Jean-François Achilli : « Comment peut-on être de droite aujourd’hui ? ».
Impliqué dans ma ville, je suis élu conseiller municipal à Courbevoie en 2014 puis adjoint au Maire chargé du développement durable en 2020.
Très vite, je me suis battu, avec des amis, contre le gaspillage alimentaire. De ce combat, une loi a été votée le 3 février 2016. Dorénavant, les supermarchés ne peuvent plus jeter de la nourriture dans les poubelles.
Toute la presse internationale a salué cette initiative comme le journal « The Independant » ou « The Guardian».
En 2019, je publie mon 4ème livre intitulé « Tomber 9 fois, se relever 10 » (cherche midi éditeur). Ce livre revient sur mon parcours scolaire : 9 redoublements, un échec au Brevet des collèges avant de devenir Avocat.
Enfin le 31 octobre 2019, j’ai eu l’honneur de recevoir, à Göteborg (Suède), le Prix « WinWin Gothenburg Sustainability Award » (équivalent du prix Nobel pour le développement durable) pour notre combat contre le gaspillage alimentaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.